Le débat sur la question de l’homosexualité que certains ont voulu imposer aux sénégalais a été la plus grande attaque directe contre la morale sociale sénégalaise. Certaines personnes ont même téléguidé, à partir de leur salon, la ligne rédactionnelle de leur journal pour faire croire aux sénégalais que Barack Obama était venu au Sénégal pour mettre la pression sur le Président Macky Sall en vue de dépénaliser l’homosexualité. Ce qui est intéressant dans la réponse du Président Macky Sall n’est peut-être pas le fait de dire non- c’est une évidence- à la dépénalisation de l’homosexualité mais la signification de cette réponse négative.
D’abord, le Président Macky Sall a mis fin à ce débat pernicieux que certains ont tenté d’imposer aux sénégalais pour en faire un fonds de commerce. Le problème ce n’est pas parce qu’il y a eu une quelconque volonté de dépénaliser l’homosexualité mais parce que ceux qui agitaient ce débat voulaient capter, de part et d’autre, l’argent des lobbies pro et anti homosexuels.
Ensuite la réponse du Président Macky Sall est à classer comme une réplique « hors série » dans un contexte diplomatique. En diplomatie on dit non sans la négation. Or dans toute la réponse du Président Macky Sall la négation est revenue comme un leitmotiv. Cette négation directe dans la réponse me fait penser au coup de colère de Nikita Krouchtchev à la tribune de l’ONU qui, voulant se faire entendre et comprendre, avait frappé violemment sur le pupitre avec sa chaussure en hurlant au public médusé « Niet ! ». A l’opposé de Krouchtchev, le Président Macky Sall a regardé Obama droit dans les yeux pour lui dire fermement et sans faiblesse : « NIET, nous ne sommes pas prêt à dépénaliser l’homosexualité ».
Enfin, la réponse du président repose sur une aisance qui, au-delà de donner de l’assurance, exprime une esthétique orale. Cet art de dire non montre que, non seulement le Président Macky Sall assume sa position mais aussi exprime son talent dans la manière de faire passer son message.
Pour ma part, la principale leçon que je retiens de la visite du Président Obama est que celle-ci a fait du Président Macky Sall un homme d’état d’une dimension internationale dont l’autorité et le charisme seront inscrits dans les annales de l’histoire de l’humanité.
Diamé DIOUF, Conseiller du Président de la République
D’abord, le Président Macky Sall a mis fin à ce débat pernicieux que certains ont tenté d’imposer aux sénégalais pour en faire un fonds de commerce. Le problème ce n’est pas parce qu’il y a eu une quelconque volonté de dépénaliser l’homosexualité mais parce que ceux qui agitaient ce débat voulaient capter, de part et d’autre, l’argent des lobbies pro et anti homosexuels.
Ensuite la réponse du Président Macky Sall est à classer comme une réplique « hors série » dans un contexte diplomatique. En diplomatie on dit non sans la négation. Or dans toute la réponse du Président Macky Sall la négation est revenue comme un leitmotiv. Cette négation directe dans la réponse me fait penser au coup de colère de Nikita Krouchtchev à la tribune de l’ONU qui, voulant se faire entendre et comprendre, avait frappé violemment sur le pupitre avec sa chaussure en hurlant au public médusé « Niet ! ». A l’opposé de Krouchtchev, le Président Macky Sall a regardé Obama droit dans les yeux pour lui dire fermement et sans faiblesse : « NIET, nous ne sommes pas prêt à dépénaliser l’homosexualité ».
Enfin, la réponse du président repose sur une aisance qui, au-delà de donner de l’assurance, exprime une esthétique orale. Cet art de dire non montre que, non seulement le Président Macky Sall assume sa position mais aussi exprime son talent dans la manière de faire passer son message.
Pour ma part, la principale leçon que je retiens de la visite du Président Obama est que celle-ci a fait du Président Macky Sall un homme d’état d’une dimension internationale dont l’autorité et le charisme seront inscrits dans les annales de l’histoire de l’humanité.
Diamé DIOUF, Conseiller du Président de la République