L’enseignant chercheur, le Dr Ibrahima Mendy, invité de Rewmi Fm, a fait des révélations sur le refus de certains acteurs à épouser les nouvelles réformes universitaires.
Selon Ibrahima Mendy, la résistance de certains acteurs de l’éducation sur les réformes universitaires serait liée à des intérêts personnels. « Ce qui est sûr, c'est que cette réforme n’arrangera pas certaines personnes et va entraîner certaines résistances. Parce que tout simplement, il y a de vieilles pratiques auxquelles cette réforme mettra fin. Par exemple pour les bourses, l’audit du Ministère qui a fait suite aux audits de la Banque mondiale (BM) et de l’Inspection générale d’Etat (IGE) a révélé que plus de 35 000 non ayants droit percevaient une bourse, le préjudice financier se chiffrant à plus de dix (10) milliards FCFA ».
Et ce n’est pas tout, puisqu'il y a aussi des présidents d'amicales et des syndicalistes en chef qui bénéficieraient de certaines largesses. « Les amicales déposaient les dossiers des étudiants pour les bourses sociales, ce qui leur donnait un pouvoir sur ces derniers. Les amicales supprimées depuis 2013, les délégués d’étudiants et certains secrétaires généraux de syndicats avaient des quota de bourses. Certaines bourses d’exemption pour le Canada étaient rétrocédées à des personnes qui les vendaient. Pour la première fois en juin 2014, un appel à candidature a été publié et une commission s’est réunie pour leur attribution. » Si toute cette réforme passe, l’enseignant Chercheur, pense que « plusieurs dealers seront en chômage, car cette réforme mettrait de l’ordre dans plusieurs secteurs. »
« Le départ de Mary Teuw, n’est pas une solution! »
Au lendemain des violents affrontements survenus à l’université, plusieurs acteurs avaient demandé le départ du professeur Mary Tew Niane. Pour Dr Ibrahima Mendy, « le départ du Pr Niane n’est pas une solution. Parce que quelle que soit la personne qui viendra et voudra mettre en œuvre cette réforme, elle rencontra des résistances. Parce que il y a des enjeux! Or Mary Teuw, connait bien ce secteur(…) En plus, on ne peut pas demander son départ parce que c’est quelqu’un de compétent!»
Selon Ibrahima Mendy, la résistance de certains acteurs de l’éducation sur les réformes universitaires serait liée à des intérêts personnels. « Ce qui est sûr, c'est que cette réforme n’arrangera pas certaines personnes et va entraîner certaines résistances. Parce que tout simplement, il y a de vieilles pratiques auxquelles cette réforme mettra fin. Par exemple pour les bourses, l’audit du Ministère qui a fait suite aux audits de la Banque mondiale (BM) et de l’Inspection générale d’Etat (IGE) a révélé que plus de 35 000 non ayants droit percevaient une bourse, le préjudice financier se chiffrant à plus de dix (10) milliards FCFA ».
Et ce n’est pas tout, puisqu'il y a aussi des présidents d'amicales et des syndicalistes en chef qui bénéficieraient de certaines largesses. « Les amicales déposaient les dossiers des étudiants pour les bourses sociales, ce qui leur donnait un pouvoir sur ces derniers. Les amicales supprimées depuis 2013, les délégués d’étudiants et certains secrétaires généraux de syndicats avaient des quota de bourses. Certaines bourses d’exemption pour le Canada étaient rétrocédées à des personnes qui les vendaient. Pour la première fois en juin 2014, un appel à candidature a été publié et une commission s’est réunie pour leur attribution. » Si toute cette réforme passe, l’enseignant Chercheur, pense que « plusieurs dealers seront en chômage, car cette réforme mettrait de l’ordre dans plusieurs secteurs. »
« Le départ de Mary Teuw, n’est pas une solution! »
Au lendemain des violents affrontements survenus à l’université, plusieurs acteurs avaient demandé le départ du professeur Mary Tew Niane. Pour Dr Ibrahima Mendy, « le départ du Pr Niane n’est pas une solution. Parce que quelle que soit la personne qui viendra et voudra mettre en œuvre cette réforme, elle rencontra des résistances. Parce que il y a des enjeux! Or Mary Teuw, connait bien ce secteur(…) En plus, on ne peut pas demander son départ parce que c’est quelqu’un de compétent!»