"Ce qui est attendu de la mise en œuvre de la CMU au Sénégal, c’est un meilleur accès aux soins. Cette demande accrue de prestations nécessite la mobilisation de ressources humaines additionnelles", indique cette structure, dans un document de presse.
Le texte remis aux journalistes lors d’un panel organisé mardi à Dakar par Amref Health Africa et l'ONG Intra Health signale qu’"au moins deux tiers des décès maternels, infantiles et infanto-juvéniles sont évitables par l'accès aux soins préventifs et curatifs".
"L'indisponibilité [de cette catégorie de soins] est dans bien des cas liée à l'absence des ressources humaines", indique le document.
La CMU est une initiative lancée en septembre 2013 par le gouvernement sénégalais, afin de faciliter l’accès aux soins de santé de près de 80 % de la population du Sénégal ne disposant pas d’une protection sociale.
Concernant encore le Sénégal, Amref Intra Health explique qu’"en dépit des efforts consentis par l'Etat pour améliorer les effectifs, les indicateurs de couverture en personnel sont en deçà des normes internationales".
Selon cette ONG, les besoins du pays en personnels de santé qualifiés pour les trois prochaines années sont estimés à 12.574 agents.
Elle explique que le déficit de personnels de santé "s'accentue dans certaines zones du pays par une répartition inappropriée du personnel".
Les participants du panel discutaient du thème: "les ressources humaines en santé".