La CREI, une machine dictatoriale soumise à l’oukase d’un gros simulacre d’État !


‘’Se venger d'un tort qu'on vous a fait, c'est se priver du réconfort de crier à l'injustice.’’- Cesare Pavese.
Déjà décriée par la haute cour de justice de la CEDEAO, la CREI vient rajouter une couche supplémentaire à la controverse concernant la traque des biens mal acquis. L’annonce à la hussarde de cette seconde mise en demeure, pour la même enquête préliminaire constitue une violation flagrante des dispositions juridiques sénégalaises.

La CREI a transgressé les droits les plus élémentaires du frère Karim WADE car dans toute juridiction normale sans enquête préliminaire, il ne peut y avoir une nouvelle mise en demeure. Il parait vraiment ridicule d’extirper une partie du dossier de la procédure déjà enclenchée pour la réchauffer et nous l’abreuver abjectement comme si la masse populaire a été hébétée. Ces nombreux vices de procédure ne font qu’indiquer l’immixtion infâme de l’exécutif dans l’instruction de ce dossier taillé sur mesure.

En effet, ce compte ouvert à la Julius Baër Bank de Monaco figurait déjà dans le dossier initial où selon les affabulations de l’agent de la circulation, 430 milliards ont été escamotés dans des paradis fiscaux. Cette sordide machination est dénuée de tout sens dans la mesure où pour la même conspiration aucune charge additive n’a été établie.

Recycler ce document transmis par les autorités monégasques juste pour jouer aux prolongations démontre à n’en guère douter que la justice sénégalaise agit sous la tutelle injonctive du boursouflé. Le naufrage de cette justice à deux vitesses où plus tôt de ce mouroir du droit, se matérialise avec la connivence de toute horde de mafieux magistrats de la CREI, qui se sont prêtés à cette dérive fasciste avilissante. Dans cet État de non droit, qu’est devenu le Sénégal, nous avons gravi un zénith où les preuves ne sont plus cardinales. Les sempiternelles divagations du gouvernement suffisent pour exécuter crapuleusement les culpabilités édictées. C’est dans cette suite logique, que la CREI a délivré au frère Karim WADE, le résultat des analyses d’un expert issu de cette même entité, ce 13 septembre 2013 pour justifier l’ensemble des sommes (99 milliards francs CFA) ayant transité dans le compte des sénégalais de cette institution bancaire.

Les aigrefins composants cette cour clandestine sont-ils devenus si ignares au point d’accomplir cette forfaiture ?

Sans conteste, ces fossoyeurs du droit ont soldé leurs autarcies pour tomber dans les méandres de la vassalité. Ces couards triumvirs de la CREI conscients sans doute de leurs cuisants bides, cherchent á emberlificoter la masse laborieuse par des argumentaires á la limite spécieux apparaissant comme stricts mais dans les faits point soutenables au sens de la logique. En porte à faux avec les principes inhérents de la justice, la CREI joue au dilatoire en embrouillant expressément les sénégalais. Selon ces metteurs en scène en herbe, entre 2002 et 2013, le montant total des sommes versées sur ce compte de la Julius Baër Bank relève de l’ordre de 99 milliards de FCFA.

L’objectif étant de faire croire à l’opinion que de 2002 à 2013, 99 milliards de FCFA ont transité sur ce compte de Karim WADE. Dans leur vaste campagne d’intoxication médiatique, les malandrins de la CREI ont attesté que la somme restante actuellement sur le compte est de 1.3 milliards FCFA. Ce qui explique la nouvelle mise en demeure car si l’on suit leurs logiques burlesques, les 97, 3 milliards ont donc été subtilisés par le frère Karim WADE.

Cette justice des vainqueurs, pour gruger ce peuple lobotomisé, procède à un lavage de cerveau détournant ainsi le bien en mal où la réalité en fiction. Régentant sur fond de matraquage médiatique, cet appareil de règlement des comptes n’a aucun argument à opposer à la stricte vérité. Ces triumvirs usant la justice dans une dégénérescence criminelle juste pour légitimer leur brigandage, ne peuvent que tordre le cou au bien-fondé simplement pour assouvir les libidos du bedonnant.

Toutefois, au-delà de l’injustice administrée au frère Karim WADE, ces infractions prodigieuses soulignent toutes les turpitudes des instances de prise de décisions étatiques. Son bâillonnement savamment orchestré par le truchement du canal judiciaire n’a pour unique dessein que de le séquestrer 6 mois de plus, étant donné que la durée légale de ce kidnapping arbitraire expire le 16 octobre 2013. Tout semble démontrer que ce pouvoir aux pratiques attentatoires à l’intelligence s’inscrit dans une stratégie globale de mise à mort d’un des opposants les plus redoutés.

Pour soutenir ce vaudevillesque montage, par des artifices juridiques ces mercenaires du droit aux ordres du pouvoir, heurtent de front le bon sens. Ce jeu ubuesque que le pouvoir fait jouer à Alioune NDAO pour anéantir le frère Karim WADE dont il ne dispose ni le courage ni l'intelligence, prouve à suffisance toute cette bouffonnerie. Cependant, le peuple a droit à la véracité des faits.

De 4000 milliards, la CREI en dégringolant jusqu’ à 2000 milliards, puis à 697 milliards, avant de ne reconnaitre finalement que 430 milliards n’a finalement pu saisir qu’ 1,3 milliards de FCFA. Nonobstant le fait qu’ils émanent d’un don provenant du palais royal d’un État du Golfe. Ce compte n’a d’ailleurs enregistré le moindre mouvement depuis son ouverture, le 09 juillet 2003 et à cette époque le chevaleresque séquestré n’occupait aucune fonction Étatique.

Même en appliquant à leur manière la loi, ces marauds de la CREI qui baignent dans les bassesses n’auront aucun justificatif valide pour légaliser leurs parjures.

De par son invraisemblance, sur les 28 comptes bancaires ouverts par des Sénégalais à Monaco, seuls 27 sont fonctionnels. Parmi ses 27 comptes, un seul appartient à Karim Meïssa Wade. Donc les 97,3 milliards de FCFA qui ont transité de 2002 à 2013 à la Julius Baër Bank de Monaco l’ont été sur les 23 autres comptes. De là à imputer toute les transactions des titulaires desdits comptes au ministre d’État frise l’abomination d’une culpabilité préétablie et imputée. Mais, le principe de réalité trônera sur toutes les élucubrations méphitiques de ces pleutres magistrats.

Sans conteste, la CREI gagnerait davantage de notoriété, en se mettant à la trousse des vrais détourneurs de derniers publics. La traque des biens mal acquis vise directement le ventru.

Que le joufflu puisse détenir un château à fenêtre Mermoz d’une superficie de 699 m2 (actuellement en cours d’extension), d’ une forteresse à la Patte d’oie sur un terrain de 205 m2, d’ une citadelle de 240 m2 à Niague, de trois acropoles à Saly sur la petite-cote dont l’une charpentée sur une superficie de 2000 m2, d’un appartement de 250 millions de FCFA à Houston, d’un terrain d’une superficie de 2069 m2 aux Almadies, d’un terrain de 9 hectares à Sébikotane, d’un parc automobile riche de 35 véhicules de luxe, de sociétés immobilières, d’un patrimoine de 8 milliards évalué au rabais, n’émeuvent point ces filous de la CREI.
En effet, ce pusillanime ne dispose d’une fortune que celle qu'il a spoliée à ce vaillant peuple sénégalais. Les vrais coupables que sont Macky SALL et sa femme, se pavanent dans les rues de Dakar au moment où la CREI s’acharne contre des innocents. À l’époque, Macky SALL, chef de service à la PETROSEN, avec un salaire de 650.000FCFA (unique soutient de famille) louait en 1999, un modique appartement de 2 chambres plus salon à 90.000 FCFA à castor (quartier populeux de Dakar). Son fils ainé, étant dans la même classe d’un ami, faisait le CE2 à la petite école protestante de dieupeul où la mensualité s’élevait à 10.000fcfa. Dire que ce poussah est devenu un jet setter en 2013 au point de dilapider en une nuit 3 millions de FCFA dans les night clubs, durant le mois béni de ramadan.

Toutefois, sachant pertinemment que ses revenus ne justifient pas son capital abracadabrant pour quelqu’un qui a occupé des fonctions étatiques de 2002 à 2008, le collecteur de rocs de professer qu’ « en ce qui me concerne, j’ai bénéficié de privilèges liés à ma position de Ministre d’État, de Premier ministre puis de président de l’Assemblée nationale. Ce qui est tout à fait normal».

Le béotien ignore ainsi que l’apanage de son patrimoine issu des fonds politiques n’est ni plus ni moins qu’un pillage des deniers publics. Nous savons tous que ces fonds votés par les députés devraient être utilisés par le président de la République pour secourir les indigents ; alors sur quelle théorie le ventripotent a eu à en jouir étant donné qu’il n’est pas un nécessiteux?!

En outre si Macky SALL qui n’a pas eu la reconnaissance du ventre, empoche des privilèges de la part de son Excellence, le panafricaniste WADE Abdoulaye jusqu'à devenir un multimilliardaire en seulement cinq ans, lui qui n’a hérité que d’une natte de prière décousue du gardien d’école, qu’en est-il de son vrai fils Karim WADE ?!
Étant donné que le ministre d’État, Karim WADE a été le maitre d’œuvre de tous ces grands travaux tant enviés en Afrique. De 4000 milliards on se retrouve à réquisitionner ses 5 voitures pourtant offerts par son Altesse l’Émir du Koweït et son Altesse le Roi Mohamed 6 du Maroc. Apparemment, sous nos cieux la criminalité judiciaire résiste péniblement à l’adversité.

Maréme FAYE n’est pas en reste. Cette femme au foyer qui n’a donc jamais travaillé dans sa vie dispose de 2 résidences coûtant plus de 150 millions de FCFA en plus de sa villa à fenêtre Mermoz faisant office de siège de l’APR. Elle qui n’a fait que jouir des prébendes du grassouillet qui ne sont rien d’autres que le flouze volé, aux contribuables sénégalais. Comment une chômeuse peut-elle obtenir en 6 ans 3 résidences, sans omettre son agence immobilière comprenant plus d’une dizaine d’immeubles où tous ses biens immobiliers sont mis au nom de ses proches parents ?

On assiste à un fait interloquant actuellement. Voilà une profiteuse qui n’a jamais reçu de salaire dans sa vie. Et tout d’un coup, parce que son mari est devenu captieusement, président de la transition, dans tous les coins de rue de Dakar, on aperçoit des pick up de sa fondation de blanchiment d’argent, juste pour se servir du Sénégal. Cette dépigmentée fera tôt ou tard face à la justice pour répondre de ses crimes économiques. Cette novice jaune-noire sera traitée à la hauteur de ses pratiques mafieuses.

Dépouiller son peuple c'est aisé. Cependant répondre aux attentes des populations assoiffées, requiert de la compétence et ce n'est pas ce ramasseur de pierres qui résoudra nos embûches. Les rapts despotiques des frères Karim WADE, Aidara SYLLA, Thierno Ousmane SY, Bara GAYE et Ndeye Khady GUEYE ne peuvent en aucun cas sauver Macky Sall et son régime aux abois.

Concomitamment, le prête nom et laudateur attitré du ventru, Farba NGOM non content d’avoir arroser en une seule nuit, 10 millions de francs CFA, le chanteur Baba MAAL, s’offre le luxe de charpenter un château pied dans l’eau pour un coût de 700 millions de FCFA. Il s’agit là d’un flagrant délit d’enrichissement illicite. La mise en demeure colportée à l’encontre du ministre d’État Karim WADE, sied à ce pillard.

Très cher compatriote, le moment est ainsi venu de nous remobiliser pour pouvoir prendre part à l’épique bataille que mène la populace sénégalaise contre ce système obscurantiste. Le chef de la transition, Macky SALL, hanté par la crainte de voir Maréme FAYE répondre de son comportement forfaitaire au point de déguster à son tour ce qu'ils ont odieusement fait subir au frère Karim WADE, ne dort plus que d’un seul œil. Les imposteurs juges de la CREI ne seront pas du tout en reste ; la perpétuité attend cette association de fripons au tournant. Rien ne leur sera épargné.

Le réveil brusque de ce peuple assommé par une colère indescriptible certifie que ce régime moribond ne jouit plus d’aucune considération sur le terrain. Ainsi, cette clameur populaire qui retentit comme un apocalyptique désaveu de ce pouvoir inique est annonciateur de l’imminence de la capitulation brutale de ce régime …

Éternel Wadiste

Moise RAMPINO

Moise RAMPINO

Mercredi 18 Septembre 2013 14:47

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