La Banque mondiale approuve un financement visant à accroître la fourniture et la fiabilité de l’électricité au Sénégal 26 juillet 2012 160 000 nouveaux compteurs seront installés pour réduire la fraude


WASHINGTON, le 26 juin 2012 – Le Conseil des administrateurs de mondiale a approuvé aujourd’hui un financement de 85 millions de dollars visant à aider le gouvernement du Sénégal et nationale d'électricité du Sénégal (SENELEC) à réduire ses pertes techniques et commerciales ainsi qu’à améliorer la rentabilité des services d’électricité.



Ce financement réparti sur une période de cinq ans sera utilisé pour remettre en état et moderniser les composantes du réseau de transport et de distribution d’électricité ; améliorer la transparence et la responsabilisation au sein du secteur de l’énergie ; mettre au point une stratégie à moyen et à long terme pour le secteur de l’énergie ; et moderniser le système de facturation de SENELEC afin de réduire les frais élevés de recouvrement et les pertes attribuables à la fraude.

« Le développement d’infrastructures dans le domaine de l’énergie est un pilier clé de la stratégie de mondiale visant à soutenir le développement économique au Sénégal et sur le reste du continent africain », dit le directeur du développement durable de mondiale pour la région de l’Afrique, Jamal Saghir. « Le Sénégal est confronté à une crise de l’énergie et ce financement aidera la société publique, SENELEC, à assurer l’approvisionnement en électricité fiable requis pour la croissance économique et l’amélioration du bien-être de la population.»

Le coût du projet qui s’élève à 93,5 millions de dollars sera financé à hauteur de 85 millions de dollars par un crédit de l’Association internationale pour le développement (IDA)*, le guichet de mondiale pour les pays les plus pauvres, et à hauteur de 8,5 millions de dollars par le gouvernement du Sénégal.

La performance commerciale de SENELEC sera améliorée par l’installation de compteurs modulaires prépayés et de « smart meters » (compteurs intelligents) qui peuvent être lus à distance. Ces équipements répondent aux normes internationales en matière de réduction de la fraude. Le projet prévoit également du soutien pour l’adoption de produits d’éclairage à faible consommation d’énergie et des mesures incitatives relatives aux prix de l’électricité pour encourager les consommateurs à réduire leur consommation d’énergie.

« Le projet a pour but d’accroître l’efficience et la responsabilisation dans le secteur de l’énergie », dit la directrice des opérations de mondiale au Sénégal, Vera Songwe. « Les Sénégalais réclament un meilleur accès à des services de meilleure qualité et plus fiables de la part de leurs dirigeants élus ainsi qu’une meilleure gouvernance dans tous les secteurs productifs de leur économie afin de restaurer la croissance. »

Le projet est conforme aux nouveaux efforts du gouvernement pour améliorer l’efficience du secteur de l’énergie et accroître l’approvisionnement en énergie tel qu’annoncé par le président du Sénégal, Macky Sall, suite à la plus récente réunion du Conseil des ministres à Diourbel (APS).

« Nous espérons une mise en œuvre rapide et efficace du projet afin que les Sénégalais qui n’ont pas accès à l’électricité puissent bénéficier de l’objectif à long terme du projet qui est d’améliorer l’accès et la fiabilité de l’approvisionnement en électricité », dit le chef du groupe de travail de mondiale pour ce projet, Stéphan Garnier.

 

* L’Association internationale de développement (IDA), une institution de mondiale fondée en 1960, est chargée d’aider les pays les plus pauvres du monde en leur accordant des prêts (appelés crédits) et des subventions pour la mise en œuvre de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à atténuer les inégalités et à améliorer les conditions de vie des populations. L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux 81 pays les plus déshérités de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA apportent un changement positif dans la vie de 2,5 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Depuis 1960, l’IDA a soutenu des activités dans 108 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et a représenté en moyenne 15 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant environ étant destiné à l’Afrique.

AB

Vendredi 27 Juillet 2012 21:58

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