LA RÉHABILITATION DES SITES HISTORIQUES PERMET DE PRÉSERVER LE PATRIMOINE (MINISTRE)


La réhabilitation des sites et monuments historiques, notamment ceux de Maba Diakhou Ba et de Buur Sine Coumba Ndoffène Famack ,contribue à la préservation du patrimoine culturel national, a indiqué jeudi le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye.


’’Quand on réhabilite ces sites et monuments historiques, c’est notre patrimoine même que nous préservons’’, a-t-il dit à la presse, après la cérémonie de lancement des travaux de réhabilitation du mausolée de Maba Diakhou Ba (Fandème) et du Buur Sine Coumba Ndoffène Famack (Ndoffane Namack).

Selon lui, ’’cette histoire qui a opposé Maba Diakhou Bâ, le marabout, à Buur Sine Coumba Ndoffène Famack, le roi du Sine, représente beaucoup pour les sereer et la communauté Pulaar de Nioro’’.

’’C’est pourquoi, en 2008, lors de la pose de la première pierre faite par le côté religieux, il a été décidé de créer une bibliothèque à côté de ce mausolée’’, a indiqué M. Ndiaye, précisant qu’aujourd’hui [jeudi], c’est l’administration qui vient faire la pose de la première pierre de la réhabilitation et de la restauration de ce mausolée.

A en croire le ministre de la Culture et de la Communication, ‘’le projet n’est pas abandonné, d’autant plus que nous avons au niveau du ministère une direction qui s’occupe de la lecture et du livre qui a compétence de réaliser des bibliothèques’’.

La réalisation d’une bibliothèque autour de ce mausolée aura une ‘’utilité’’ pour que les générations futures ‘’sachent qui étaient Maba Diakhou Ba et Coumba Ndoffène’’. ’’Ces deux familles sont inséparables’’, a-t-il fait remarquer.

’’Dans tout le pays, nous avons des lieux de mémoire extrêmement importants pour les populations, pour les communautés. Faire un mausolée, c’est une réappropriation par les jeunes générations et un pèlerinage’’, a souligné de son côté ​le directeur du patrimoine culturel, Abdoul Aziz Guissé.

’’Les populations du Sine sont beaucoup plus attachées à réhabiliter peut-être Buur Sine Famack que peut-être de réhabiliter la préfecture de Fatick. Je n’ai rien contre la préfecture, c’est un monument historique classé, mais aujourd’hui nous avons opté de réhabiliter les lieux de mémoire auxquels les populations s’identifient’’, a-t-il ajouté.

’’Aujourd’hui, a poursuivi, M. Guissé, on peut comptabiliser environ 331 sites à l’intérieur du pays. Cette année, on va réhabiliter environ une quinzaine de sites au niveau national et le financement tourne autour de 675 millions de francs cfa’’


Vendredi 2 Septembre 2016 08:47

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