En effet, c’est le 11 mars dernier que le Congrès général national (CGN, Parlement) s’était réuni pour un vote destitution du Premier Ministre. Depuis quelques mois, des blocs islamistes tentaient de faire tomber le gouvernement d’Ali Zeidan. Depuis sa destitution, l’homme dit se trouver en lieu sûr.
Il a vivement contesté la validité du vote du Parlement qui l’a écarté du pouvoir puisque, selon lui, seulement 113 députés ont voté en faveur de son limogeage, bien en deçà des 120 voix nécessaires pour lui retirer la confiance.
Ali Zeidan confie qu’il retournera en Libye mais pas en tant que Premier ministre, vu la situation actuelle, et tant que ce Parlement sera en fonction.
Pendant ce temps, le procureur général de Tripoli a émis mercredi, une interdiction de voyage concernant Ali Zeidan. L’ancien Premier Ministre serait visé par une enquête pour corruption.
Mais Ali Zeidan défie quiconque de chercher la moindre trace de corruption de mon gouvernement. L’ex Premier Ministre libyen se veut clair sur les menaces concernant sa vie en Libye. « La vie de chaque Libyen est en danger tant qu’il y aura des miliciens et des armes en circulation dans les rues », a-t-il dit.
La situation politique et sécuritaire demeure instable en Libye depuis la chute du guide libyen Mouammar Kadhafi. Des groupes islamistes et des milices sont toujours actifs et les ex-rebelles qui ont pris le pouvoir n’arrivent pas à s’entendre sur la gestion du pays.
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