Les bouchers de Kolda sont en grève depuis 72 heures. A l’origine, c’est le prix du kg en passant de 2000 f cfa à 2500 f avec une augmentation de 500 f cfa sans consultation des autorités. Voici la goutte d’eau qui a fait déborder le vase entre les bouchers et les autorités. Les populations ne savent plus à quel saint se vouer pour trouver de la viande devenue une denrée rare au fouladou.
Mamadou lamine Diedhiou inspecteur départemental des services vétérinaires et des abattages estime qu’il est anormal que le kilogramme de viande coûte à 2500 f cfa puisque Kolda est une zone d’élevage.
Il ‘y’a certes des difficultés en cette période de soudure puisque les animaux n’ont pas suffisamment d’aliments à cause de la sécheresse des pâturages, explique-t-il. A cela s’ajoute, la campagne des noix d’acajous occupant la plupart des éleveurs qui y trouvent leur compte. En ce sens, ces derniers avec le gain tiré de la campagne d’acajous estiment inopportun de vendre leurs bêtes.
Voici autant des raisons qui font que les bouchers veulent augmenter le prix sans tenir compte du pouvoir d’achat des ménages le plus souvent très bas.
Mamadou Teli Diallo, boucher de son état d’estimer qu’ils payent beaucoup de taxes et les taureaux coûtent cher en cette période c’est pourquoi ils veulent augmenter le prix pour tirer leur épingle du jeu.
L’inspecteur départemental des services vétérinaires et des abattages dit avoir tenté amorcé le dialogue entre les deux parties qui a avorté. Avant de poursuivre, les bouchers peuvent vendre au prix qu’ils veulent mais le service va appliquer le règlement car « nous sommes ici pour la santé publique des populations ».
Il juge que si les bouchers vendent à 2500 f CFA le kilogramme mais avec une viande de qualité équivalant à ce prix.
Amadou Mahmoud Diallo
Mamadou lamine Diedhiou inspecteur départemental des services vétérinaires et des abattages estime qu’il est anormal que le kilogramme de viande coûte à 2500 f cfa puisque Kolda est une zone d’élevage.
Il ‘y’a certes des difficultés en cette période de soudure puisque les animaux n’ont pas suffisamment d’aliments à cause de la sécheresse des pâturages, explique-t-il. A cela s’ajoute, la campagne des noix d’acajous occupant la plupart des éleveurs qui y trouvent leur compte. En ce sens, ces derniers avec le gain tiré de la campagne d’acajous estiment inopportun de vendre leurs bêtes.
Voici autant des raisons qui font que les bouchers veulent augmenter le prix sans tenir compte du pouvoir d’achat des ménages le plus souvent très bas.
Mamadou Teli Diallo, boucher de son état d’estimer qu’ils payent beaucoup de taxes et les taureaux coûtent cher en cette période c’est pourquoi ils veulent augmenter le prix pour tirer leur épingle du jeu.
L’inspecteur départemental des services vétérinaires et des abattages dit avoir tenté amorcé le dialogue entre les deux parties qui a avorté. Avant de poursuivre, les bouchers peuvent vendre au prix qu’ils veulent mais le service va appliquer le règlement car « nous sommes ici pour la santé publique des populations ».
Il juge que si les bouchers vendent à 2500 f CFA le kilogramme mais avec une viande de qualité équivalant à ce prix.
Amadou Mahmoud Diallo