Le convoi de Ousmane Sonko a passé des journées tranquilles ces derniers temps. Mais aujourd'hui, la situation a dégénéré sur l'axe Ourossogui-Podor. La situation a été particulièrement tendue à Aéro Lao. Dans la ville, il y a eu des jets de pierres attribués aux militants de Benno bokk yaakaar. La sécurité de Sonko a réagi avec excès. Les éléments ont littéralement malmené les auteurs des jets de pierres. L'un d'eux, portant un ensemble demi saison bleu, a été envoyé à terre, avant d'être roué de coups de pieds. Il a fallu l'intervention d'autres personnes du convoi pour le sauver, sinon le pire aurait pu se produire.
Plus grave encore, un jeune identifié comme étant parmi les fauteurs de trouble a été malmené. Pour se sauver, il est allé se réfugier derrière un gendarme. Les éléments de la sécurité l'ont récupéré pour continuer le passage à tabac. L'homme de tenue n'avait que ses yeux pour constater. "Arrêtez, ça suffit", disait-il, pendant que le jeune avait la tête sous l'aisselle du gendarme pour se protéger des coups.
A deux reprises, un jeune homme a été placé de force dans une pick-up avant que le véhicule ne démarre en trombe pour ne revenir que quelques minutes plus tard. L'on ne saurait dire ce qu'il en est advenu. L'un des jeunes a été cueilli devant chez lui, laissant sa famille en pleurs. A vrai dire, la riposte a été trop musclée, même si la provocation et les jets de pierres sont venus de l'autre camp. Les leaders locaux du Pastef accusent les partisans de Mountaga Sy, Dg de l'Apix, d'en être les auteurs. "Avant l'arrivée du convoi, il nous ont trouvés ici, ils nous ont insultés, ils ont tout fait pour saboter notre manifestation", soutien Yoro Sanghote, venu de Dubaï spécialement pour l'élection.
Plus grave encore, un jeune identifié comme étant parmi les fauteurs de trouble a été malmené. Pour se sauver, il est allé se réfugier derrière un gendarme. Les éléments de la sécurité l'ont récupéré pour continuer le passage à tabac. L'homme de tenue n'avait que ses yeux pour constater. "Arrêtez, ça suffit", disait-il, pendant que le jeune avait la tête sous l'aisselle du gendarme pour se protéger des coups.
A deux reprises, un jeune homme a été placé de force dans une pick-up avant que le véhicule ne démarre en trombe pour ne revenir que quelques minutes plus tard. L'on ne saurait dire ce qu'il en est advenu. L'un des jeunes a été cueilli devant chez lui, laissant sa famille en pleurs. A vrai dire, la riposte a été trop musclée, même si la provocation et les jets de pierres sont venus de l'autre camp. Les leaders locaux du Pastef accusent les partisans de Mountaga Sy, Dg de l'Apix, d'en être les auteurs. "Avant l'arrivée du convoi, il nous ont trouvés ici, ils nous ont insultés, ils ont tout fait pour saboter notre manifestation", soutien Yoro Sanghote, venu de Dubaï spécialement pour l'élection.