Les avocats de la partie civile ont plaidé mardi l’irrecevabilité de l’incompétence de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) défendue par les avocats de l’ancien ministre d’Etat Karim Wade, jugé depuis jeudi pour enrichissement illicite devant la CREI. Après avoir insisté sur l’irrecevabilité de cette exception, ils tentent à présent de démontrer le bien-fondé de la CREI au plan juridique. Ce faisant, ils appellent la Cour à rejeter la demande de la défense, qu’ils jugent juridiquement mal fondé.
L’audience du procès de l’ancien ministre d’Etat Karim Wade, poursuivi pour enrichissement devant la CREI, et de ses co-prévenus a repris ce lundi vers 14h30 au Palais de justice Lat Dior, à Dakar.
Lundi, les avocats de M. Wade et de ses co-prévenus ont présenté des exceptions sur la compétence de la CREI à statuer dans cette affaire.
Tour à tour, les conseils des prévenus ont tenté d’expliquer les raisons pour lesquelles la CREI est incompétente à juger leurs clients. Au cours de leurs plaidoiries, ces avocats ont invoqué tantôt le privilège de juridiction, tantôt l’immunité de leurs clients pour expliquer l’incompétence de la juridiction en question.
A leur suite, le procureur spécial Alioune Ndao et son substitut Antoine Diome se sont lancés dans un réquisitoire qui met en avant la compétence de la juridiction qu’ils représentent.
Après deux longues interventions du parquet spécial aux allures de tirs groupés pour ‘’démolir’’ les arguments de la défense, le président de la CREI, Henri Grégoire Diop, a mis fin à la deuxième journée du procès.
Karim Wade devra justifier un patrimoine de 117 milliards de francs CFA.
Il va comparaître avec sept autres personnes présentées comme ses complices. Quelque 92 témoins sont attendus à ce procès, selon des informations de presse.
Il avait été inculpé et placé sous mandant de dépôt en avril 2013, avec sept autres personnes, par la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI).
Cette juridiction l'avait mis en demeure, un mois auparavant, de justifier l'origine licite de ses biens évalués à l'époque à 691 milliards de francs CFA. Un montant ramené à 117 milliards de francs CFA au cours de l'instruction.
L’audience du procès de l’ancien ministre d’Etat Karim Wade, poursuivi pour enrichissement devant la CREI, et de ses co-prévenus a repris ce lundi vers 14h30 au Palais de justice Lat Dior, à Dakar.
Lundi, les avocats de M. Wade et de ses co-prévenus ont présenté des exceptions sur la compétence de la CREI à statuer dans cette affaire.
Tour à tour, les conseils des prévenus ont tenté d’expliquer les raisons pour lesquelles la CREI est incompétente à juger leurs clients. Au cours de leurs plaidoiries, ces avocats ont invoqué tantôt le privilège de juridiction, tantôt l’immunité de leurs clients pour expliquer l’incompétence de la juridiction en question.
A leur suite, le procureur spécial Alioune Ndao et son substitut Antoine Diome se sont lancés dans un réquisitoire qui met en avant la compétence de la juridiction qu’ils représentent.
Après deux longues interventions du parquet spécial aux allures de tirs groupés pour ‘’démolir’’ les arguments de la défense, le président de la CREI, Henri Grégoire Diop, a mis fin à la deuxième journée du procès.
Karim Wade devra justifier un patrimoine de 117 milliards de francs CFA.
Il va comparaître avec sept autres personnes présentées comme ses complices. Quelque 92 témoins sont attendus à ce procès, selon des informations de presse.
Il avait été inculpé et placé sous mandant de dépôt en avril 2013, avec sept autres personnes, par la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI).
Cette juridiction l'avait mis en demeure, un mois auparavant, de justifier l'origine licite de ses biens évalués à l'époque à 691 milliards de francs CFA. Un montant ramené à 117 milliards de francs CFA au cours de l'instruction.