FASS MBAO: Oustaz viole et engrosse une mineure

On s’étrangle encore de rage et de stupeur dans la banlieue dakaroise, notamment à Fass Mbao. Dans un intervalle de quelques jours durant ce mois-ci, des affaires de mœurs pour le moins rocambolesques et pleines d’invraisemblances se sont produites dans la localité. Ces faits continuent présentement de claironner et bourdonner dans les oreilles des populations de la zone. Cependant, parmi ces faits-là, le cas du maître coranique est le plus surprenant.


L’histoire est à la fois renversante et choquante. Elle alimente présentement les conversations dans les maisons, les marchés ainsi que les autres lieux de rencontre à Fass Mbao. Un maître coranique aurait violé et engrossé une fille de 8 ans qui traîne en ce moment une grossesse de 4 mois. Selon nos sources, l’enseignant profitait de la descente de ses écoliers pour entraîner la minette dans son établissement (daara) avant d’entretenir avec celle-ci des rapports sexuels. À force de s’y faire, il a fini par mettre en grossesse la gamine. D’autres affaires de fesses défraient également la chronique dans la même zone.

 
Craignant des poursuites judiciaires, le présumé violeur, nous informe-t-on, a délégué en catastrophe des émissaires auprès des membres de la famille de la guinguette pour essayer d’étouffer le scandale par le biais d’un arrangement à l’amiable. Une manière d’éviter de ternir la réputation du maître coranique et surtout jeter en pâture le statut d’Oustaz de celui-ci auprès des populations de la localité. Les émissaires de ce dernier font, d’ailleurs, présentement des pieds et des mains pour dissuader les parents de l’adolescente de déposer une plainte à la police. De fortes sommes d’argent sont même proposées aux géniteurs de la nymphe. «Ce qui est plus révoltant dans cette affaire, c’est que le maître coranique entraînait l’adolescente dans un lieu de culte pour s’envoyer en l’air avec celle-ci. Ce qui constitue un sacrilège. La gravité de l’affaire est telle que les gens n’osent pas évoquer la chose de manière ouverte et surtout en public. Outre cela, l’enseignant arabisant était très sollicité pour ses enseignements par les populations de la localité», nous confie notre informateur.

Une autre rocambolesque histoire de mœurs secoue le même quartier. Il s’agit cette fois-ci d’une autre mineure de 11 ans qui a été victime d’abus sexuels répétés par le frangin de son papa. Selon notre informateur, la gamine, élève en classe de Cp à l’école élémentaire de la localité, aurait été violée à deux reprises par le jeune garçon. L’affaire est présentement sur toutes les lèvres. Mais les membres de la famille se démènent comme de beaux diables pour gérer en interne l’affaire et essayer sur la même veine de passer sous silence ou «tuer» la «chose» dans l’œuf. Toutefois, dit-on, la maman de la gamine, ruinant encore sa colère, menace de porter l’affaire à la connaissance de la police. «Elle (la mère) est prise entre le marteau de la survie de son ménage et l’enclume de l’avenir de sa fille. Cependant, elle est pleine d’amertumes, mais elle hésite toujours de franchir le Rubicon au risque de subir, en guise de représailles, les foudres des membres de sa belle-famille qui pourraient provoquer le clash entre elle et son époux», dit-on.

La troisième affaire concerne une femme divorcée et son amant : un homme marié. Ce dernier, dit-on, las de se ruiner pour les beaux yeux de sa dulcinée, a voulu se payer avant-hier nuit une partie de plaisir charnel avec la jeune femme. Mais face au refus catégorique de celle-ci, le bonhomme pète les plombs et ligote sa petite amie avec un foulard avant de tenter d’entretenir avec elle des rapports sexuels forcés. En vain. Mais celle-ci, rusée comme pas deux, a toutefois réussi à tromper la vigilance avant d’aller se réfugier dans une maison. Il ira même jusqu’à proférer des menaces de mort contre la dame.

Des habitants du quartier nous informent que la jeune femme divorcée cherche présentement à plaquer l’homme marié au profit d’un autre mec. Ses agissements risquent cependant de lui coûter les yeux de la tête. Car, l’ancien amant multiplie ses planques nocturnes autour de la maison de la dame et accentue davantage sa traque contre cette dernière dans les ruelles du quartier. Cela, renseigne un de nos interlocuteurs, aux fins de pouvoir se payer les charmes de la jeune femme en guise de compensation des sous investis pendant des mois. «On a été ébahi des arguments avancés par l’homme marié. Il disait sans gêne avoir toujours satisfait les moindres désirs et doléances de la jeune femme au préjudice de la mère de ses enfants. Il déclarait avoir même invité à maintes reprises la jeune femme dans sa chambre ceci, en présence de son épouse», soutient une connaissance du «couple».

Vieux Père NDIAYE

Source: Walf Grand'Place

Abdou Khadre Cissé

Lundi 21 Mai 2012 09:19

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