EDUCATION VELINGARA : Le mouvement d'humeur des syndicats d'enseignants bien suivi dans le département.Les éléves jetés dans la rue.


Le systéme éducatif sénégalais est depuis quelques temps secoué par des mouvements d'humeur des syndicats d'enseignants qui sont déjà sur le pied de guerre,paralysant du coup les enseignements apprentissages dans les écoles primaires ,moyens et secondaires . Une situation inhabituelle qui provoque des débats sur les places publiques,dans les bureaux ,au marché et partout d'aiileurs c'est le méme refrain. Gréve ,pas de cours ce Mardi 16 et Mercredi 17 et méme ce Jeudi peu d'entre eux sont allés à l'école.Les enfants ont été renvoyés à la maison .Les parents d'éléves ,s'interrogent déjà sur l'avenir de leurs progénitures car la réduction du quantum horaire ne va pas à leur succés pendant les examens de fin d'année.L'un d'entre eux Mamadou Mballo,trés en verve et sans savoir la cause de ces perturbations ,s'en est pris aux maitres craie en main.Il les a taxés de tous les noms d'oiseaux, d'opportunistes car ne songeant qu'à se remplir les poches et ignorant l'éducation des enfants.Pour lui "pas de travail,pas de salaire" .Jettant des piérres dans le jardin des enseignants,il ajoute que les éducateurs qui ne font pas correctement leur tache sont toujours les premiers à se pointer devant les guichets des banques à la fin du mois.Pour mettre fin à tout ceci,il suggére au gouvernement de traquer ceux qui ne sont pas assidus et ne font pas de résultats. Quant aux éléves rencontrés dans la rue,Mariama Baldé ,éléve en classe de CM2 à l'école 2 ,se dit inquiéte sur son sort.Le programme est vaste et avec ces gréves dit elle nous ne pourrons pas terminer toutes les leçons d'histoire,de géographie,D'IST , etc.A l'examen les épreuves ne tiennent pas compte de ces retards accusés . Donc ,nous demandons aux enseignats de surseoir leurs gréves et d'aller en classe pour que nous puissions réussir au CFEE et à l'entrée en 6é .Méme son de cloche chez les candidats au BFEM et au BAC.Ne parlant pas le méme langage ,la plupart des enseignants en situation précaire applaudissent des deux mains .Les gréves sont légitimes ,fulmine Maoudo Baldé,car le refus du gouvernement d'appliquer les accords inscrits dans le procés verbal;le redéploiement abusif dans les établissements ,les effectifs pléthoriques et les réductions horaires qui constituent une surcharge de travail pour les professeurs et un déficit du quantum horaire pour les éléves,sont entre autres la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.Pire les lenteurs administratives qui coincent beaucoup d'enseignants non intégrés ,qui n'avancent pas qui ont du mal à échelonner .Comment se fait il que des volontaires de l'éducation de la 5é génération ,ayant leur CAP en poche n'aient toujours pas leur numéro de projet ? grognr t il Il faut que le gouvernement revoie sa copie car l'éducation est le socle du développement.Pour l'heure,c'est un calme plat qui régne dans les temples du savoir .En attendant un autre plan d'action ou une solution définitive ,les parents d'éléves croisent les doigts. Elhadji Lonka Sabaly


Vendredi 19 Février 2016 07:10

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