Porté sur les fonts baptismaux ce dimanche 19 mars à Dakar, lors d’un congrès constitutif, le Conseil supérieur des maîtres coraniques du Sénégal se fixe comme objectif la lutte contre le terrorisme et les violences. Dans cette perspective, les membres de cette association présidée par le député Amadou Tidiane Talla comptent élaborer des projets, rechercher des partenaires, former les acteurs de leur secteur et, surtout, plaider pour l’adoption d’un statut pour les daaras.
Ces initiatives sont une façon de lutter contre la mendicité. Car, souligne Amadou Tidiane Talla, «les maitres coraniques qui envoient leurs protégés mendier font cela par manque de moyens». «La mendicité est favorisée par la démission des parents et de l’Etat, qui rechignent à prendre en charge ces enfants, défend le président du Conseil supérieur des maîtres coraniques. Nous entendons collaborer avec l’Etat pour le vote d’une loi portant statut des daaras à l’Assemblée nationale afin que l’Etat puisse prendre en charge les enfants en mettant en place des subventions et des cantines scolaires au profit des daaras.»
Amadou Tidiane Tall de poursuivre : «Les maîtres coraniques sont les orphelins du secteur de l’enseignement. Ils sont laissés en rade par l’Etat et par la société civile. Les parents sont plus prompts à dégager des moyens colossaux en faveur de l’école (moderne) que pour les daaras. De l’indépendance à nos jours, les écoles coraniques jouent leur rôle, mais elles tardent à voir une loi allant dans le sens de pousser l’Etat à les accompagner financièrement.»
Ces initiatives sont une façon de lutter contre la mendicité. Car, souligne Amadou Tidiane Talla, «les maitres coraniques qui envoient leurs protégés mendier font cela par manque de moyens». «La mendicité est favorisée par la démission des parents et de l’Etat, qui rechignent à prendre en charge ces enfants, défend le président du Conseil supérieur des maîtres coraniques. Nous entendons collaborer avec l’Etat pour le vote d’une loi portant statut des daaras à l’Assemblée nationale afin que l’Etat puisse prendre en charge les enfants en mettant en place des subventions et des cantines scolaires au profit des daaras.»
Amadou Tidiane Tall de poursuivre : «Les maîtres coraniques sont les orphelins du secteur de l’enseignement. Ils sont laissés en rade par l’Etat et par la société civile. Les parents sont plus prompts à dégager des moyens colossaux en faveur de l’école (moderne) que pour les daaras. De l’indépendance à nos jours, les écoles coraniques jouent leur rôle, mais elles tardent à voir une loi allant dans le sens de pousser l’Etat à les accompagner financièrement.»