Déboires de son frère : La version de Coumba Gawlo


Coumba Gawlo Seck s’en lave les mains. La chanteuse jure n’être mêlée ni de près ni de loin à cette sombre affaire de trafic de visas présumé qui vaut à son frère et manager, Matar Seck, le chauffeur de sa mère, Mansour Fall, et un de ses collaborateurs, Abdoulaye Diagne, d’avoir été jugés devant le tribunal des flagrants délits jeudi dernier.

Matar Seck et ses co-accusés sont poursuivis pour association de malfaiteurs, usurpation d’identité et complicité. D’après l’accusation, Mansour Fall se serait présenté à l’ambassade d’Italie pour se faire passer pour un certain Moustapha Seck dont il détenait le passeport. Ce dernier avait bénéficié de l’un des 13 visas pour l’Italie délivrés pour le compte de Dakar rendez-vous music, une structure de Coumba Gawlo spécialisée dans l’événementiel.

D’après Les Échos quatre parmi les bénéficiaires dudit visa, dont Moustapha Seck, devaient se présenter à l’ambassade à leur retour. Tout le monde a respecté cette disposition sauf Seck. Mais pour dit-on brouiller les pistes, faire croire qu’il est bien revenu au Sénégal, il aurait envoyé son passeport avec l’espoir que quelqu’un d’autre se présente à sa place en prenant son identité.

«Coumba Gawlo est une dame très sérieuse» 

C’est ce rôle qu’aurait tenté de jouer Mansour Fall. Sur instruction, d’après lui, de Matar Seck et par l’intermédiaire d’Abdoulaye Diagne.

Les Échos rapportent que lorsqu’elle a été interrogée par les enquêteurs, Coumba Gawlo a certes reconnu que sa structure a bénéficié du visa pour l’Italie pour 13 personnes. Mais, d'après le journal, elle s'est empressée d'ajouter qu'elle ignorait les agissements de son frère ayant conduit à son interpellation, notamment les raisons pour lesquelles Moustapha Seck n’est pas rentré au Sénégal après le voyage en Italie.

Une déclaration qui semble avoir convaincu et les enquêteurs et le ministère public. Coumba Gawlo n’est pas inquiétée et le procureur, qui a requis trois mois de prison ferme contre les mis en cause, a fait remarquer à ces derniers qu’«en agissant de la sorte, ils peuvent saper» la réputation de la chanteuse. Laquelle, souligne-t-il, est «une dame très sérieuse et très connue au Sénégal».

Le verdict de cette affaire sera rendu mardi prochain.



Dimanche 3 Décembre 2017 06:06

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