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DIALOGUE POLITIQUE ET NOMINATION DE SAIDOU NOUROU BA: Une comédie de boulevard !


Cette histoire de dialogue politique sent une comédie de boulevard. Les vrais sujets ne sont pas abordés par le régime actuel. Une déclaration de patrimoine avait été promise. Aucun membre du gouvernement n’a eu à en faire.
Et les gens du « Macky » ont maintenant un autre train de vie onéreux en raison de ce que l’écrivain Mody Niang appelle les délices du pouvoir qui font perdre la raison. En matière de gouvernance dispendieuse, ce régime fait autant que le précédent.

 

Cette gouvernance n’est ni sobre, ni vertueuse. Sa majorité parlementaire en fait hors la loi. Ni le président de la République, ni celui de l’Assemblée nationale n’en parle. Le pouvoir est partagé avec une démesure politicienne qui fait accéder n’importe quel ruffian à un poste de responsabilité. L’APR se confond de plus en plus avec l’appareil d’État avec une incidence sur les institutions de la République. Y militer et accepter une logique de subordination est le critère de responsabilisation.

On accède aux fonctions gouvernementales plus par la filière du parti que par la compétence. Le Sénégal a des ministres et des secrétaires d’État qui n’ont aucun fait d’arme dans une professionnelle déterminée. On voit même des personnes nominées ailleurs à des fonctions qui sont leur premier travail. On ne pose pas ce débat.

L’expertise politique, les connivences amicales et les complicités familiales priment plus sur le choix de certains ministres, de DG et même de PCA. Aucune rupture n’est opérée. C’est plutôt la continuité des tares d’autrefois avec d’ailleurs plus d’ostentation et de démesure.

De hauts fonctionnaires se voient dans l’obligation de s’engager dans l’arène politique sous le couvert de l’APR, discréditant même leur noble statut. Mais le plus grave et devant lequel le pouvoir ne réagit pas est l’engagement politique de ces deux magistrats qui violent la loi et le serment.

Président du Conseil supérieur de la Magistrature, le président de la République devait, au moins, remettre dans les rangs ces égarés de la justice dont la seule finalité de l’engagement partisan est la jouissance d’une sinécure. Cette forfaiture est une première dans l’histoire du Sénégal. Mais le régime fuit le débat.

L’impunité dont bénéficient des prédateurs des finances publiques sous Wade est également une question nationale à laquelle le régime actuel n’apporte aucune réponse. Ceux qui en parlent ne font que verser dans une apologie politicienne.

Les gens du « Macky » sont plus passionnés par la politique politicienne que par une gouvernance efficace et efficiente qui se donne des objectifs clairs et des délais précis. Le PSE est le fourre-tout qui sert d’arguties à tous, même à ceux qui n’en connaissent goute ! Il est devenu une chanson politicienne de sorte qu’il sert de ritournelle à tous ceux qui se perdent dans les débats.

Des membres du régime commettent des actes scandaleux et impunis comme celle-là qui outrage un gendarme dans l’exercice de ses fonctions. Personne du régime n’en parle et si c’était une personne de l’opposition, elle serait immédiatement convoquée devant les Cours et tribunaux.

La grande question qui mérite donc débat et dialogue est celle de savoir si le régime actuel a vraiment marqué une rupture. Et cela exige une lecture sérieuse et capillaire de tout ce qui cerne et concerne le « Macky ».

 



Mardi 12 Décembre 2017 - 07:12





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