L’université Cheikh Anta Diop de Dakar renoue avec les démons de la violence. Aujourd’hui, le temple du savoir a encore été le théâtre de violents affrontements entre étudiants et forces de l’ordre. A l’origine, le retard accusé dans le paiement des bourses d’études, la présence policière au sein du campus.
Ces échauffourées ont fait de nombreux blessés du coté des étudiants, le pavillon D a été saccagé, certaines chambre ont été brûlées et pillées, une goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Au Centre médico-social de l’université, c’était la panique générale. Colérique face à la brutalité policière de plus en plus disproportionnée au sein du campus, les étudiants qui ne se sont pas laissés faire, ont répondu coup pour coup, et parfois par des injures. Certains d’entre eux nous ont raconté leurs mésaventures.
Et pourtant, dans un récent communiqué, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique Mary Teuw Niane, avait annoncé que les bourses allaient être payées entre le 11 et le 15 août. Mais, justifié par les échauffourées d’aujourd’hui, ce dernier n’a pas respecté sa parole, selon certains étudiants qui se sont prononcés là-dessus.
Malgré les nombreuses alertes des étudiants, le problème persiste encore à l’UCAD. Le gouvernement a certes fait de gros efforts d’investissements pour optimiser les performances de l’UCAD, mais le surnombre d’étudiants et l’insuffisance de locaux pédagogiques, sans compter le manque des ressources humaines, financières, et logistiques demeurent des difficultés.
Depuis les années 90 le secteur public est en crise. Une situation qui a tendance à prendre de
l’ampleur avec chaque régime qui malgré ses multiples efforts, fait toujours face aux mêmes problèmes.
Où en sont les autorités ? Peut-on légitimement se demander.
Aminata Thiam Africa7TV
Ces échauffourées ont fait de nombreux blessés du coté des étudiants, le pavillon D a été saccagé, certaines chambre ont été brûlées et pillées, une goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Au Centre médico-social de l’université, c’était la panique générale. Colérique face à la brutalité policière de plus en plus disproportionnée au sein du campus, les étudiants qui ne se sont pas laissés faire, ont répondu coup pour coup, et parfois par des injures. Certains d’entre eux nous ont raconté leurs mésaventures.
Et pourtant, dans un récent communiqué, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique Mary Teuw Niane, avait annoncé que les bourses allaient être payées entre le 11 et le 15 août. Mais, justifié par les échauffourées d’aujourd’hui, ce dernier n’a pas respecté sa parole, selon certains étudiants qui se sont prononcés là-dessus.
Malgré les nombreuses alertes des étudiants, le problème persiste encore à l’UCAD. Le gouvernement a certes fait de gros efforts d’investissements pour optimiser les performances de l’UCAD, mais le surnombre d’étudiants et l’insuffisance de locaux pédagogiques, sans compter le manque des ressources humaines, financières, et logistiques demeurent des difficultés.
Depuis les années 90 le secteur public est en crise. Une situation qui a tendance à prendre de
l’ampleur avec chaque régime qui malgré ses multiples efforts, fait toujours face aux mêmes problèmes.
Où en sont les autorités ? Peut-on légitimement se demander.
Aminata Thiam Africa7TV