« Jamais, dans l’histoire du monde, un Président n’a affirmé, de vive voix, qu’il allait tuer plus d’une quarantaine de personnes. Joignant l’acte à la parole, il en tue 17 et les enterre dans une fosse, malgré les tentatives de négociations et de clémence, venant de plusieurs chefs d’Etat », s’offusquera Alioune Tine, invité de Pencum Rewmi. Aussi, le président de la Raddho, estime-t-il ceci largement suffisant, pour soulever une humeur populaire et collective de toutes les organisations de droit de l’homme. Yahya ne respecte pas l’Union Africaine, encore moins, celle européenne. Pour preuve, dira M. Tine, on ne peut compter les morts, les disparus et les victimes de tortures du régime de Jammeh. Ainsi, le déplacement du siège du Comité africain des droits de l’homme est-il un projet en cours, et la réunion de l’ensemble des acteurs est prévue en octobre, à Abidjan. « Un pays qui tue et enterre dans des fosses communes ne mérite pas d’abriter ce siège », de l’avis de l’invité qui précisera que le président Gambien doit comprendre que le Sénégal a plus de capacité de nuisance et qu’il n’acceptera jamais sa dictature. Il appelle, dans la même veine, les Usa et l’union Européenne, à ne pas se contenter de communiqué, mais à sévir d’urgence, pour que les restants de la liste ne soient pas fusillés. Il réclame, également, les corps des sénégalais exécutés, pour un enterrement décent.
Rewmi.com
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