''Il y a un véritable rush à Touba notamment au marché de Keur Macoumba Kébé et à Ndindy tous les dimanches. Il en est de même à Diourbel tous les jeudis'', s’est-il réjoui, précisant que les besoins de la région s’élèvent à 70 000 moutons environ.Selon lui, le décompte de 65000 moutons ne prend en compte que les entrées enregistrées au niveau des marchés et n’intègre donc pas les réserves personnelles.Calmant les inquiétudes des pères de famille par rapport aux rumeurs de déficit de moutons, M. Yade a souligné que "pour l’instant, il y a plus de peur que de mal''.''Les prix sont comme d’ordinaire, c’est le cours normal. Les gens parlent de prix chers mais il n’y a ni hausse ni baisse'', a-t-il ajouté. Selon lui, le prix moyen dans les marchés tourne entre 50 et 55000 francs avec parfois des excès qui peuvent atteindre 100 à 200000 francs.Aussi, certains moutons se négocient à 20 ou 22 000 francs dans les troupeaux.''L’aliment coûte cher et les éleveurs profitent de l’hivernage pour faire pâturer les bêtes en brousse. Mais on s’attend à un rush dans la ville entre lundi et mardi'', a-t-il aussi assuré.Au foirail principal de la commune, le décor reste presque ordinaire. Ici, on est loin de l’ambiance des jours précédant la Tabaski où le sourd vacarme né des innombrables marchandages et des bêlements de moutons était l’indicateur principal du dynamisme des activités.Pour l'instant, le foiral reste clairsemé avec la présence notable des vendeurs habituels auxquels s’ajoutent deux à trois maigres troupeaux. Même les marchands d’eau et autres repas qui prennent d’assaut les lieux en pareilles circonstances restent encore invisibles.''Le foirail n’est pas encore assailli parce que les éleveurs se retirent dans les environs pour éviter certaines dépenses liées surtout à l’alimentation du bétail. C’est pourquoi, ils (les éleveurs) se rendent dans les marchés hebdomadaires pour ne venir à Diourbel que les lundis et jeudis'' a ainsi expliqué le chef du foirail, Ndary Diaw.Interrogé sur la question des prix qui font déjà l’objet de toutes les appréhensions, il a indiqué que ''les prix peuvent être chers ou accessibles. Tout dépend de la bourse de l’acquéreur''.
A Diourbel, ''la situation n'est pas alarmante'', selon l'Inspecteur des services vétérinaires
L’Inspecteur régional des services vétérinaires de Diourbel, Aladji Yade, a chiffré les estimations actuelles à 65 000 têtes de moutons dans la région, soulignant que la situation de l’approvisionnement ''n’est donc pas alarmante''
Bamba Toure
Dimanche 21 Octobre 2012 07:32
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