La Première dame, Marième Faye Sall secouée depuis quelques temps par une rocambolesque affaire de pots de vins de 650. Millions FCFA est –elle en train de se discréditer ?
Ce n’est pas une question à l’ordre du jour. En effet, cette dame en personne ne donne aucunement l’air d’une magouilleuse certes, mais à force de vouloir peut être bien aidé les populations, elle s’est faite glisser à terre par ses propres peaux de bananes.
Ce n’est pas une question à l’ordre du jour. En effet, cette dame en personne ne donne aucunement l’air d’une magouilleuse certes, mais à force de vouloir peut être bien aidé les populations, elle s’est faite glisser à terre par ses propres peaux de bananes.
Mais cette affaire reflète la problématique de ces Fondations de première dame qui grugent des fonds financiers sans comptes, ni décomptes. Aujourd’hui, force est de reconnaître que ce manquement dans la manière que ces structures trouvent leurs fonds de roulements est problématique. Aucune trace.
Par conséquent, toutes les voix sont ouvertes pour se faire de l’argent à souhait. C’est dans ces entrefaites que la dame, en tout cas selon les jeunes marabouts a bénéficié de 650 millions FCFA du marocain Otshman Benjelloun en échange à l’octroi du marché de la construction de la cité de l’Emergence.
Elle est poursuivie pour enrichissement illicite d’une plainte déposée par les jeunes marabouts auprès du procureur spécial de la (Crei), Alioune Ndao. Des voix se sont élevées du côté de ses proches à la Fondation, mais aussi du Palais pour défendre la dame en personne. Mais tout ça, c’est de la politique, et de la mauvaise foi.
Seule la justice qui doit trancher cette affaire dans un contexte marqué par la traque des biens mal acquis. Et seulement de cette façon que la Première dame sortira la tête haute. Au cas contraire, ce sont ses conseillers, justement, Alioune Fall et consort qui sortiront la tête haute, après l’avoir mis cette dame dans le pétrin.
En somme Marième Faye Sall a été induite en erreur. Dans le contexte salué de la reddition des comptes, de la transparence, de la vertue, la rupture bien réfléchie par Macky Sall, il fallait que cette fondation marque une rupture dans son fonctionnement. Mais là tout le personnel de sa Fondation n’en est pas conscient, pourrait –on dire. Et voilà les conséquences que seule l’image de cette dynamique et sympathique dame qui risque bien d’en pâtir.