2014, l’année de la vraie réponse


« En 2016, il faut que chaque sénégalais partout où il se trouve puisse sentir une amélioration qualitative et quantitative de son bien-être et que chaque investisseur considère le Sénégal comme une destination privilégiée d’investissement et aussi un pari gagnant. » S.E.M Macky Sall
Deux années environ après la prise de pouvoir du président Macky Sall et de son équipe, les sénégalais se posent un certain nombre de questions sur le chemin dans lequel le président a engagé le pays. Pourtant clair lors de la campagne pour les élections présidentielles, la majorité des sénégalais ayant adhéré au Yonnu Yokkuté, les populations sont retombées dans le confort de la routine quotidienne et guidées par la peur du changement porteur d’inconnus et d’incertitudes commencent à douter.
Le Président Macky Sall, dès son installation, s’est attelé d’abord à démanteler le système d’Etat néo-patrimonialiste installé par le régime précédent, ensuite à il a élaboré en cohérence avec son programme de campagne le Yonnu Yokkuté une stratégie capable de porter sa vision pour le pays et enfin la mise en œuvre de stratégie commence avec une cadence accélérée.
Le régime précédent avait fini de transformer notre pays en un Etat néo-patrimonialiste c'est-à-dire un Etat dans lequel le pouvoir est personnalisé. Le néo-patrimonialisme désigne selon François Médart « la confusion de la chose publique et de la chose privée ». Le néo-patrimonialisme ayant pour résultat de personnaliser les relations politiques et de transformer les ressources politiques en ressources économiques.
Ce qui a fait naitre après le départ du régime le terme « l’argent ne circule plus » car il s’était constitué une véritable économie parallèle à travers le clientélisme, le népotisme, le copinage et la corruption.
Sur le néo-patrimonialisme le professeur canadien Richard Sendbrook ajoute aussi que « le néo-patrimonialisme sape les capacités de l’Etat et entretient un climat dans lequel les responsables publiques prennent les décisions de court terme ou concernant leur propre enrichissement, sans prendre en considération les conséquences économiques à long terme, à moins qu’ils ne se sentent eux même concernés. Les effets économiques de ce genre de gouvernement se mesurent donc dans le gaspillage de ressources publiques, par le découragement de l’investissement productif et par la recherche de profits rapides grâce à la manipulation politique. Il s’agit là du meilleur moyen pour aboutir à la stagnation du secteur capitaliste formel. »
Le résultat de cette démarche est : de 2007 à 2012 le pays n’a pu enregistrer une croissance de plus de 3%, ce qui très faible voire marginal si le taux de croissance démographique de 2,7% en est déduit.
Ce système a également entrainé une détérioration de la capacité administrative car les politiques du pouvoir personnel ont sapé les normes et les pratiques bureaucratiques et ont introduit un gaspillage massif et de l’indiscipline dans le secteur public.
Donc le système étant insoutenable et les sénégalais l’ayant compris, ils ont mis hors état de nuire ce régime néo-patrimonialiste et ont élu le Président Macky Sall.
Héritant d’un pays en crise avec une économie à la dérive, le Président Macky Sall a mis en place un système permettant de réduire les gaspillages et de recentrer nos maigres ressources vers l’essentiel.
Ces mesures sont la réduction de la facture de téléphone, l’audit de la fonction publique, la suppression d’agences et de directions inutiles, la réduction de la taille du gouvernement, la réduction et le plafonnement des salaires des Directeurs Généraux d’agences et d’entreprises publiques à 5 millions de FCFA, etc.
La traque des biens mal acquis, au-delà de son aspect judiciaire, vient redonner aux ressources publiques sa sacralité originelle. 
De plus, pour redonner confiance à l’administrative et recentrer son action pour un meilleur accomplissement de sa mission le Président Macky Sall a validé un Schéma Directeur de Modernisation de l’Administration Publique et envisage à terme de doter de chaque ministère d’une lettre de politique sectoriel pour instaurer les pratiques de gestion axée sur les résultats. Ce qui conduira à terme le service public à voir l’usager non plus comme un administré mais comme un « client ».
Après cette phase de stabilisation et de conception avec la mise sur pied d’une stratégie nationale de développement économique et sociale et le plan Sénégal émergent qui vient élargir les bases de la croissance, les résultats vont commencer à être visible.
En 2014, la route Kaolack-Fatick, qui représente un véritable calvaire pour le voyageur, va  être reconstruite pour un coût de 9 milliards de FCFA. Les routes Vélingara-Mandat douane  Vélingara-Badiara vont également être  bitumées pour un coût respectivement de 9 milliard de FCF et de 1,3 milliards, en plus du programme de pistes rurales de 4 milliards de FCFA.
L’autoroute à péage AIBD-Somone-Mbour va démarrer avec une dotation de 7 milliards de FCFA en 2014  et l’autoroute à péage Diass-Thiès-Touba est en cours de finalisation avec les chinois avec près de 400 milliards de FCFA qui vont être injectés dans l’économie.
Le programme des bourses de sécurités familiales de 10,5 milliards de FCFA va impacter plus de 50 000 familles. Ce qui entrainera une amélioration notable de leurs conditions de vie. Pour certaines critiques 100 000 FCFA est une somme dérisoire pour toute une année mais pour une personne qui vit avec moins 1 dollars par jour soit 500 FCFA/j et 182 500 F l’année, ce montant représente une véritable bouffée d’oxygène.
Il y aura aussi 14 milliards FCFA  de salaires prévus pour les 5 500 employés recrutés dans la fonction publique et 4 milliards pour l’Agence d'Assistance à la Sécurité de Proximité avec ses10 000 jeunes. Ce sont ainsi 18 milliards qui vont augmenter la consommation, l’épargne et l’investissement des ménages sénégalais.
Le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP) va démarrer avec une dotation de 5 milliards de FCFA pour un programme massif d'appui au montage et du financement de projets et d'accompagnement des PME-PMI. Le FONGIP aura des pôles régionaux en cohérence avec la territorialisation des politiques publiques.
Le Fonds Souverain des Investissements Stratégiques (FONSIS) doté de 3 milliards de FCFA va renforcer le capital des entreprises privées et publiques nationales à fort potentiel de développement pour permettre leur expansion et la création d'emploi.
Le secteur agricole n’est pas en reste avec le Programme d’équipement du monde rural de 5 milliards de FCFA et le  programme de reconstruction du capital semencier de 5 milliards de FCFA.
Donc, cette année déjà bon nombre d’entre nos compatriotes vont sentir une amélioration de leur bien-être car le Yonnu Yokkuté figure en bonne place dans le budget (loi de finance initiale 2014).
Tout ceci dans une atmosphère paisible avec un espace politique apaisée capable d’attirer l’investissement.
Pour terminer, j’invite donc mes chers camarades de l’APR à redoubler d’efforts car le combat entamé en 2008 n’est pas encore fini. Il doit être parachevé par une victoire écrasante lors des élections locales. Les camarades doivent retrouver la ferveur militante qui nous a permis de gagner l’élection présidentielle et de donner à notre leader une majorité à l’assemblée nationale. La prise des collectivités locales est plus qu’une nécessité, elle introduit une harmonie totale dans les échelles de la gouvernance. Le Yonnu Yokkuté pourra ainsi augmenter plus encore l’accélération de la cadence et améliorer la vie de nos compatriotes.
Moussa BALDE
COJER
APR de Kolda
Moussa_delba@yahoo.fr
 
 

Bamba Toure

Mercredi 1 Janvier 2014 17:45

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