LE REGIME DE MACKY SALL N’INSPIRE PLUS CONFIANCE. ET SI L’HOMME QUI VOULAIT ENCHANTER LE REVE SENEGALAIS DECHANTAIT.
Depuis Août 2012, la situation économique nationale ne cesse de se dégrader et atteint un seuil proche de la récession, ce qui conduit à une dépression fortement préjudiciable à l’emploi et surtout à la paix sociale.
Nos dirigeants qui ont, actuellement, en charge la destinée de notre pays ont plongé notre économie dans une crise profonde doublée d’un malaise urbain. Une crise qui rend difficile et parfois impossible tout développement économique et social. Et pire, ils ne se soucient même pas espaces d’expressions libres que la société contribuait à bâtir patiemment. Le système, économiquement parlant, s’est avéré incapable de nous protéger contre une recrudescence des phénomènes de stagnations de la vie économique et sociale. L’économie nationale est à genoux et traverse même des crises de plus en plus profondes malgré l’apport de secteurs comme la pêche et le tourisme.
Pourtant ce ne sont ni les ressources humaines ni les ressources naturelles qui manquent pour booster l’économie. Mais, on assiste à un tâtonnement, un verbiage creux qui ne cesse de nourrir un profond dégout chez les populations. Un scénario qui risquera de créer un besoin de changement sans commune mesure pour les prochaines joutes électorales.
Et pour faire repartir au plus vite la machine économique, aux yeux des sénégalais, le seul gage pour mettre en boisseau l’inquiétude ambiante qui rend l’atmosphère délétère c’est de fouler aux pieds ces incapables.
L’absence d’une politique cohérente et assumée en souligne l’urgence. Des voix, familières des arcanes du régime, vont jusqu’à dire que c’est le système dans sa globalité qui ne marche pas car l’avenir espéré par les uns est violemment récusé par d’autres projets et plans (Plan Sénégal Emergent : plan incohérent et mal préparé) et les espoirs que nous avions placés en Macky SALL sont vaincs.
Volatile, la situation est tout sauf simple. Sans direction politique dans tous les sens du terme le pays tourne en rond. Des entreprises publiques en difficultés. Des fléaux comme le favoritisme, le clientélisme et surtout le népotisme outrent la population. Les performances macroéconomiques sont décevantes. Cette situation commence à mettre le Sénégal dans une situation de banqueroute et le gouvernement est dans l’incapacité totale d’ajuster ses dépenses à la baisse rapide des recettes. Les indicateurs de développement humain en milieu rural sont extrêmement préoccupants car ils traduisent le caractère très limité aux services sociaux.
Le pays est confronté au désespoir de sa jeunesse : un taux
de chômage record des diplômés, débouchés dévalorisants, inflation, pouvoir d’achat…. les racines du mal sont communes. Les actions en direction des jeunes sont en effet multipliées sans véritable cohérence, avec parfois un excès d’activités sans vocation éducative. Les grognes sociales de plus en plus récurrentes, en somme l’on assiste à une déliquescence de la société sénégalaise.
A la lumière de tous ces constats, la question qu’on devrait se poser est où en sera notre pays dans une décennie avec ces dettes qu’on ne cesse de creuser que quatre générations de sénégalais ne suffiront même pas à payer ? Quel projet cohérent et assumé le tirera de l’apathie qui le mine dans ?
Cheikh Abdoul DIA Ingénieur en Développement Economique Local Expert en Gouvernance Territoriale Cheikh-abdoul.dia@ugb.edu.sn 771228290 704538012
Depuis Août 2012, la situation économique nationale ne cesse de se dégrader et atteint un seuil proche de la récession, ce qui conduit à une dépression fortement préjudiciable à l’emploi et surtout à la paix sociale.
Nos dirigeants qui ont, actuellement, en charge la destinée de notre pays ont plongé notre économie dans une crise profonde doublée d’un malaise urbain. Une crise qui rend difficile et parfois impossible tout développement économique et social. Et pire, ils ne se soucient même pas espaces d’expressions libres que la société contribuait à bâtir patiemment. Le système, économiquement parlant, s’est avéré incapable de nous protéger contre une recrudescence des phénomènes de stagnations de la vie économique et sociale. L’économie nationale est à genoux et traverse même des crises de plus en plus profondes malgré l’apport de secteurs comme la pêche et le tourisme.
Pourtant ce ne sont ni les ressources humaines ni les ressources naturelles qui manquent pour booster l’économie. Mais, on assiste à un tâtonnement, un verbiage creux qui ne cesse de nourrir un profond dégout chez les populations. Un scénario qui risquera de créer un besoin de changement sans commune mesure pour les prochaines joutes électorales.
Et pour faire repartir au plus vite la machine économique, aux yeux des sénégalais, le seul gage pour mettre en boisseau l’inquiétude ambiante qui rend l’atmosphère délétère c’est de fouler aux pieds ces incapables.
L’absence d’une politique cohérente et assumée en souligne l’urgence. Des voix, familières des arcanes du régime, vont jusqu’à dire que c’est le système dans sa globalité qui ne marche pas car l’avenir espéré par les uns est violemment récusé par d’autres projets et plans (Plan Sénégal Emergent : plan incohérent et mal préparé) et les espoirs que nous avions placés en Macky SALL sont vaincs.
Volatile, la situation est tout sauf simple. Sans direction politique dans tous les sens du terme le pays tourne en rond. Des entreprises publiques en difficultés. Des fléaux comme le favoritisme, le clientélisme et surtout le népotisme outrent la population. Les performances macroéconomiques sont décevantes. Cette situation commence à mettre le Sénégal dans une situation de banqueroute et le gouvernement est dans l’incapacité totale d’ajuster ses dépenses à la baisse rapide des recettes. Les indicateurs de développement humain en milieu rural sont extrêmement préoccupants car ils traduisent le caractère très limité aux services sociaux.
Le pays est confronté au désespoir de sa jeunesse : un taux
de chômage record des diplômés, débouchés dévalorisants, inflation, pouvoir d’achat…. les racines du mal sont communes. Les actions en direction des jeunes sont en effet multipliées sans véritable cohérence, avec parfois un excès d’activités sans vocation éducative. Les grognes sociales de plus en plus récurrentes, en somme l’on assiste à une déliquescence de la société sénégalaise.
A la lumière de tous ces constats, la question qu’on devrait se poser est où en sera notre pays dans une décennie avec ces dettes qu’on ne cesse de creuser que quatre générations de sénégalais ne suffiront même pas à payer ? Quel projet cohérent et assumé le tirera de l’apathie qui le mine dans ?
Cheikh Abdoul DIA Ingénieur en Développement Economique Local Expert en Gouvernance Territoriale Cheikh-abdoul.dia@ugb.edu.sn 771228290 704538012
LES ECURIES D’AUGIAS par Kaccoor bi du journal Le Témoin
