Le prix du kilogramme au producteur est fixé à 300 FCFA. Le département de Vélingara est une zone cotonnière et possède une usine industrielle. Les producteurs qui ont vu leur rendement baisser drastiquement la saison écoulée ont du mal à s’engager à la culture cotonnière. Compte tenu des aléas climatiques, les cotonculteurs craignent de s’engager dans des crédits qu’ils ne parviendront pas à honorer. Ayant compris l’enjeu, les agents de la société de développement et des fibres textiles du Sénégal ont apporté de nouvelles innovations et de propositions à leurs partenaires paysans. Les subventions des intrants et sur durée ont été transférées sur le prix au producteur. Ainsi le sac d’engrais qui coutait 11880 FCFA revient à 16038, l’urée de 9500 à 12130 fcfa, le litre Kalifor G vendu à 7240 FCFA est désormais à 7132, le produit kalache, de 4395 à 2929 FCFA et Select passe de 10335 à 8204 fcfa.Selon Gawane Diop, chef de secteur, tous les produits de traitement sont restés intacts. Le prix du producteur a été revu à la hausse, il passe de 251 fcfa à 300 fcfa.Trés concurrentiel par rapport aux autres spéculations comme l’arachide et le riz. Pour M.Diop, tous les producteurs sont invités à la survie de la filière cotonnière. Avec 1 kilogramme de coton vendu l’on pourra s’acheter 2 kgs de riz ou de mais.Des caravanes de sensibilisation sont organisées à travers les marchés hebdomadaires et dans les villages les plus reculés pour mieux recenser les producteurs. Créée depuis 1974,la SODEFITEX génére des emplois et aide beaucoup les paysans à l’obtention de matériels agricoles et l’accés aux crédits leur est plus facile.Espérant que les pluies seront au rendez vous cette saison,les paysans débroussaillent déjà les champs et attendent impatiemment leurs intrants pour augmenter la production cotonniére dans la zone. Elhadji Lonka Sabaly
La posture de l’État face au FMI : « Nous comptons d’abord sur [nos] propres moyens »
