Vélingara : Faute de salles de classes,de latrines et d'eau potable ,les lycéens de Diaobé décrétent 72 h de gréve ,renouvelables.

    Depuis l'avénement de la construction tous azimuts de colléges et de lycées ,le systéme éducatif connait des maux que méme l'Etat ne saurait régler d'une main de baguette.Créé en 2011 le lycée de Diaobé en est l'illustre exemple.,des abris provisoires constituent le décor du temple du savoir. Aucun puits foré , absence totale de latrines et pas d'eau potable méme pour se désaltérer.L'établissement laissé à lui méme ne favorise point les enseignements apprentissages.Las de s'asseoir à 3 ou à 4 sur des tables bancs en état dedégradation et sous des abris provisoires confectionnés à l'aide de paille,de palissade et de cordes,les potaches ont crié leur ras le bol ce Lundi 08 Février 2016. Par le bias du Président du gouvernement scolaire ,Daouda Gano,tout est à construire dans notre établissement.Depuis 5 ans ,nous étudions sous des abris provisoires,les rayons solaires et l'effet des vents qui y soufflent ne nous enchantent guére.Nouspayons réguliérement nos droits d'inscriptions et pourquoi le Gouvernement ne pense pas à notre avenir en construisant des infrastructures dignes de son nom ,pour améliorer nos conditions de travail.Fulmine t il.Et nous avons l'impression que nous sommes les oubliés du systéme . Méme pour satisfaire nos besoins vitaux,administration,éléves et professeurs sont obligés de se rendre dans les concessions environnantes. Trop c'est trop a t il dit.Nous allons en gréve pour 72 h ,renouvelables afin que nos doléances soient résolues le plus tot possible.Au cas contraire nous sommes prets à fermer les classes et à compter les poteaux. Nous dit il.Et pourtant à la veille des compostions du 1er semestre ,tous les espoirs étaient permis car nous avons fait assez de devoirs avec les profs malgré les conditions défectueuses de nos abris provisoires. En tout cas,l'année scolaire 2015 2016 n'augure pas des lendemains satisfaisants car une autre menace de mouvement d'humeur des syndicats d'enseignants se profile à l'horizon. Le quantum horaire non achevé risque de compromettre le calendrier des évaluations et le CUSEMS a promis une rétention de notes pour que l'Etat puisse finalement respecter les accords signés.Tous comptes faits,le lycée de Diaobé a été complétement paralysé ce Lundi et si rien n'est fait les éléves comptent passer à la vitesse supérieure dans les jours à venir.Le Censeur des études M.Diallo a souligné que l'administration n'est pas habilité à construire mais à réfectionner et ils sont entrain de faire de leur mieux pour que les enseignements se déroulent normalement.  Elhadji Lonka Sabaly