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Une cellule de soutien psychologique aux accros de Facebook s’est ouverte à Constantine, au nord-est de l’Algérie. Une première en Afrique et dans le monde arabe.


Une cellule de soutien psychologique aux accros de Facebook s’est ouverte à Constantine, au nord-est de l’Algérie. Une première en Afrique et dans le monde arabe.
L’Algérie est-elle malade des réseaux sociaux? Le pays est en tout cas préoccupé par le mal de l’addiction à Facebook puisqu’il accueille la première unité clinique de suivi de la dépendance au célèbre réseau social du monde Arabe et même d’Afrique, selon le Quotidien d’Oran.  



Située dans la ville de Constantine, au nord-est du pays, la cellule de suivi psychologique de l'Etablissement Public de Santé de Proximité (EPSP) Bachir Mentouri épaulée par les équipes de médecins psychiatres de l'hôpital psychiatrique de Djebel El Ouahch de Constantine suivent les accros aux réseaux sociaux au sein d’un programme basé sur le volontariat. Et le responsable de la structure, Raouf Bougouffa interrogé par le Quotidien d’Oran de comparer l’addiction à Facebook à une vraie drogue: 

"Il est dangereux de sous-estimer les dommages de la dépendance à Facebook, qu'on peut comparer aux mêmes risques des drogues physiques". 
La dépendance et le spectre de la radicalisation 

Selon l’article, l’Algérie compterait 10 millions d’utilisateurs Facebook voire même 12,1 millions sur on en croit le site économique algérien Alhubeco, soit 31% de la population d’un pays qui compte environ 40 millions d’habitants. 





La tranche d’âge la plus connectée est celle des 18-24 ans et, selon l’étude citée par Alhubeco, les utilisateurs seraient majoritairement des hommes. L’équation "jeune" plus "homme" dans le contexte arabe actuel mène donc les différents articles algériens ayant relayés l’information et les responsables du programme à soulever le spectre de la radicalisation. 

Selon le responsable de l’établissement, les accros au réseau social sont "des victimes faciles du lavage de cerveau" des différents comptes tenus par les recruteurs de la sphère jihadiste, comparant les effets de Facebook à de la "magie bleue". Difficile de vérifier ces propos sans données statistiques à l’appui mais dans un pays marqué par la période de terreur du GIA dans les années 90, du GSPC dans les années 2000 et d’Aqmi de nos jours, tous les échos aux islamistes font mouche en Algérie. 



Pas sûr que les vrais radicaux soient vraiment volontaires pour se "désintoxiquer" mais il est certain que pour l’immense majorité des Algériens, le problème majeur de l’addiction à Facebook est le même que partout ailleurs: décrocher d’un monde virtuel pour aller mettre la table dans le monde réel.


Dimanche 12 Juin 2016 - 07:34





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