Un militaire français est décédé dans la nuit de vendredi à samedi au Mali, a annoncé l'Elysée ce samedi. Le militaire, sous-officier du 515e régiment du train de la Braconne, est mort des suites de ses blessures après avoir été blessé vendredi dans l'explosion d'une mine au passage de son véhicule blindé appartenant à un convoi logistique de la force Barkhane, dans le nord du pays.
François Hollande a adressé ses condoléances à sa famille et à ses proches et a "salué le sacrifice" du soldat dans un communiqué.
Le militaire tué est le maréchal des logis-chef Fabien Jacq, 28 ans, selon un communiqué du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Un autre soldat a été légèrement blessé dans l'explosion.
18 militaires français tués depuis 2013
Ce décès porte à 18 le nombre de militaires tués depuis le début en janvier 2013 de l'opération Serval au Mali, poursuivie en l'élargissant au Sahel sous le nom d'opération Barkhane à partir d'août 2014.
Les dernières victimes remontaient au mois d'avril, quand trois soldats avaient été tués par l'explosion d'une mine au passage de leur véhicule blindé, à l'approche de la ville de Tessalit, également dans le nord du Mali. Six soldats français ont pour leur part été blessés légèrement dans des conditions similaires le mois dernier.
Retard sur l'application d'un accord de paix
Les groupes djihadistes qui avaient pris le contrôle du nord du Mali en ont été en grande partie chassés à la suite de l'intervention militaire française Serval en 2013.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et de l'ONU (Minusma). Un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes a été signé en mai-juin 2015, mais son application accumule les retards.
L'opération française Barkhane contre les djihadistes, qui s'étend sur cinq pays du Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso), doit procéder à une "montée en gamme" avec la fin de la saison des pluies, fin octobre-début novembre, avait expliqué le mois dernier le porte-parole des armées, le colonel Patrick Steiger.
François Hollande a adressé ses condoléances à sa famille et à ses proches et a "salué le sacrifice" du soldat dans un communiqué.
Le président @fhollande a appris avec émotion la mort la nuit dernière d’un sous-officier français au Mali
Le militaire tué est le maréchal des logis-chef Fabien Jacq, 28 ans, selon un communiqué du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Un autre soldat a été légèrement blessé dans l'explosion.
18 militaires français tués depuis 2013
Ce décès porte à 18 le nombre de militaires tués depuis le début en janvier 2013 de l'opération Serval au Mali, poursuivie en l'élargissant au Sahel sous le nom d'opération Barkhane à partir d'août 2014.
Les dernières victimes remontaient au mois d'avril, quand trois soldats avaient été tués par l'explosion d'une mine au passage de leur véhicule blindé, à l'approche de la ville de Tessalit, également dans le nord du Mali. Six soldats français ont pour leur part été blessés légèrement dans des conditions similaires le mois dernier.
Retard sur l'application d'un accord de paix
Les groupes djihadistes qui avaient pris le contrôle du nord du Mali en ont été en grande partie chassés à la suite de l'intervention militaire française Serval en 2013.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et de l'ONU (Minusma). Un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes a été signé en mai-juin 2015, mais son application accumule les retards.
L'opération française Barkhane contre les djihadistes, qui s'étend sur cinq pays du Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso), doit procéder à une "montée en gamme" avec la fin de la saison des pluies, fin octobre-début novembre, avait expliqué le mois dernier le porte-parole des armées, le colonel Patrick Steiger.