Ceux qui, sous le masque d’étudiants de l’UCAD, ont jeté des pavés sur le chef de l’État, se sont comportés ni plus ni moins que comme des délinquants.
À l’évidence, on peut ne pas être d’accord avec telle ou telle conviction ou initiative de Macky SALL. Mais, au-delà de la personne, c’est l’institution du président de la République qu’il convient de respecter : il est notre président à tous, garant de l’unité du pays, et c’est par des méthodes démocratiques que les voies d’oppositions trouvent leur légitimité. Or, en démocratie, la violence sous toutes ses formes n’a pas sa place : c’est pourquoi la fermeté doit être de mise.
Dans la même veine, je veux aussi dire que ceux des étudiants qui instrumentalisent le meurtre odieux de Bassirou Faye à des fins politiciennes font honte à l’UCAD, et aux mouvements politiciens qu’ils croient servir: le respect de la mémoire de Bassirou Faye ainsi que de sa famille commandent une attitude digne, et supposent que nous nous en remettions collectivement au travail de la justice qui nous doit toute la vérité sur les conditions de sa mort d’une particulière ignominie. Et je l’écris en connaissance de cause, aux premiers rangs de ceux qui ont permis l’évacuation en France des autres blessés. Donc laissons la justice faire son travail.
Ces préalables ayant été posés, je partage sans réserve l’émotion légitime de celles et ceux qui, de bonne foi, ne se retrouvent pas dans l’action du chef de l’État, et qui considèrent que la cause étudiante mérite mieux que ce qu’on lui propose. À commencer par son Ministre Mary Teuw NIANE.
Toutes les leçons doivent être tirées afin que les revendications des étudiants de bonne foi soient entendues. Il faut pour cela :
Sachons faire oublier ce gester de trop, et montrer une image à la hauteur de notre réputation, pour qu’à l’occasion de la prochaine visite du chef de l’État, il se souvienne, au-delà des quelques vers de Joalqu’il a paraphrasés, du sacrifice qui est celui de l’étudiant de l’UCAD de 2015, et du mérite qu’il à aller jusqu’au bout : doté des moyens qu’elle mérite, l’UCAD formerait davantage d’IsacYankhoba Ndiaye (FSJP), IsmaelaMadiorFall (FSJP), Abdoulaye Diagne (FASEG), Mamadou Sankaré (FST) !
À l’évidence, on peut ne pas être d’accord avec telle ou telle conviction ou initiative de Macky SALL. Mais, au-delà de la personne, c’est l’institution du président de la République qu’il convient de respecter : il est notre président à tous, garant de l’unité du pays, et c’est par des méthodes démocratiques que les voies d’oppositions trouvent leur légitimité. Or, en démocratie, la violence sous toutes ses formes n’a pas sa place : c’est pourquoi la fermeté doit être de mise.
Dans la même veine, je veux aussi dire que ceux des étudiants qui instrumentalisent le meurtre odieux de Bassirou Faye à des fins politiciennes font honte à l’UCAD, et aux mouvements politiciens qu’ils croient servir: le respect de la mémoire de Bassirou Faye ainsi que de sa famille commandent une attitude digne, et supposent que nous nous en remettions collectivement au travail de la justice qui nous doit toute la vérité sur les conditions de sa mort d’une particulière ignominie. Et je l’écris en connaissance de cause, aux premiers rangs de ceux qui ont permis l’évacuation en France des autres blessés. Donc laissons la justice faire son travail.
Ces préalables ayant été posés, je partage sans réserve l’émotion légitime de celles et ceux qui, de bonne foi, ne se retrouvent pas dans l’action du chef de l’État, et qui considèrent que la cause étudiante mérite mieux que ce qu’on lui propose. À commencer par son Ministre Mary Teuw NIANE.
Toutes les leçons doivent être tirées afin que les revendications des étudiants de bonne foi soient entendues. Il faut pour cela :
- que les mouvements étudiants soient réorganisés, notamment en réhabilitant les amicales sur les critères du mérite et de l’excellence ;
- que le campus social soit autant que possible dépolitisé. Cela passe par l’organisation d’activités soutenues par l’Enseignement supérieur, ainsi que par le renforcement des initiatives pédagogiques et sportives ;
- que les annonces du chef de l’État à l’occasion de sa visite soient suivies d’effets.
Sachons faire oublier ce gester de trop, et montrer une image à la hauteur de notre réputation, pour qu’à l’occasion de la prochaine visite du chef de l’État, il se souvienne, au-delà des quelques vers de Joalqu’il a paraphrasés, du sacrifice qui est celui de l’étudiant de l’UCAD de 2015, et du mérite qu’il à aller jusqu’au bout : doté des moyens qu’elle mérite, l’UCAD formerait davantage d’IsacYankhoba Ndiaye (FSJP), IsmaelaMadiorFall (FSJP), Abdoulaye Diagne (FASEG), Mamadou Sankaré (FST) !
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