Le Conseil de sécurité de l’ONU a mis moins de deux heures à condamner fermement cet essai. mais c'est surtout la réaction de la Chine qui était scrutée, elle, qui a toujours défendu son allié nord-coréen. Le Conseil a affirmé travailler unanimement à une nouvelle résolution, qu'il voudrait adopter très vite.
Selon l'ambassadeur britannique à l'ONU, le Conseil de sécurité pourrait décider d'alourdir le régime de sanctions contre Pyongyang, par exemple en allongeant la liste des individus et entités liées au programme nucléaire nord-coréen.
Glissement de la position chinoise ?
Une demande répétée des Japonais à portée de missiles et bien décidés à accentuer la pression depuis qu'ils siègent au Conseil de sécurité comme membre non permanent. « La dernière fois que le Conseil de sécurité a adopté une résolution, c'était en 2013, il y exprimait sa détermination à prendre des mesures supplémentaires et significatives dans le cas d'un nouveau tir de missile nord-coréen ou d'un test nucléaire, rappelle le représentant japonais Motohide Yoshikawa. Si des mesures supplémentaires ne sont pas prises, c'est l'autorité et la crédibilité du Conseil de sécurité qui seront remises en question. »
Cette précipitation à répondre au tir nucléaire annoncé mercredi matin par le régime de Pyongyang tranche en tous les cas avec les habituelles négociations qui entourent la question nord-coréenne et pourrait signifier un glissement de la Chine qui commence à trouver l'allié nord-coréen un peu trop encombrant. Ira-t-elle jusqu'à voter de nouvelles sanctions ? C'est une ligne rouge que Pékin n'a encore jamais osé franchir.
Selon l'ambassadeur britannique à l'ONU, le Conseil de sécurité pourrait décider d'alourdir le régime de sanctions contre Pyongyang, par exemple en allongeant la liste des individus et entités liées au programme nucléaire nord-coréen.
Glissement de la position chinoise ?
Une demande répétée des Japonais à portée de missiles et bien décidés à accentuer la pression depuis qu'ils siègent au Conseil de sécurité comme membre non permanent. « La dernière fois que le Conseil de sécurité a adopté une résolution, c'était en 2013, il y exprimait sa détermination à prendre des mesures supplémentaires et significatives dans le cas d'un nouveau tir de missile nord-coréen ou d'un test nucléaire, rappelle le représentant japonais Motohide Yoshikawa. Si des mesures supplémentaires ne sont pas prises, c'est l'autorité et la crédibilité du Conseil de sécurité qui seront remises en question. »
Cette précipitation à répondre au tir nucléaire annoncé mercredi matin par le régime de Pyongyang tranche en tous les cas avec les habituelles négociations qui entourent la question nord-coréenne et pourrait signifier un glissement de la Chine qui commence à trouver l'allié nord-coréen un peu trop encombrant. Ira-t-elle jusqu'à voter de nouvelles sanctions ? C'est une ligne rouge que Pékin n'a encore jamais osé franchir.