Tambacounda – Pédophilie et viol : Un jeune marabout abuse de 3 fillettes de 6, 7 et 10 ans

Le marabout Daouda Cissé, âgé de 25 ans, originaire du village de Diamacouta dans la région de Sédhiou, doit beaucoup prier pour se tirer de cet engrenage. Placé sous mandat de dépôt hier pour les infractions de viol, pédophilie et attentat à la pudeur, ce jeune de 25 ans a plus que jamais besoin de prières. D’un appétit sexuel démesuré, l’homme n’a trouvé rien de mieux à faire que d’abuser de trois fillettes, âgées respectivement de 6, 7 et 10 ans. Pour trouver ses victimes, Daouda Cissé n’est pas allé chercher loin. Il a juste jeté son dévolu sur des mômes qui vivaient dans la même maison que lui au quartier Médina Coura. Le marabout avait pris en location une chambrette à 5 000 FCfa par mois afin d’y exercer son métier. C’est son bailleur, Coumba Dabo, commerçante, qui a découvert le pot aux roses. Elle a constaté que le marabout appelait régulièrement sa fillette, C. K., âgée de 10 ans et élève en classe de Ce2, pour des commissions. Inquiète, elle demande au marabout de ne plus envoyer sa fille faire ses commissions. Comme Coumba Dabo n’est jamais sur place, en raison de son commerce, le marabout a profité de son absence pour appeler C. K. dans sa chambre, le 25 mars dernier vers 19 heures, alors que la maison était déserte. Elle invite la fille dans la chambrette, qu’elle verrouille, pour ne pas être dérangé. A cet instant, le marabout n’entendait plus que l’appel de son bas ventre. Alors, il passe à l’acte, sans laisser à la gamine le temps de réaliser. Il fait tout pour assouvir ses pulsions sur la petite fille sans défense. Sachant que son acte peut lui causer de sérieux problèmes avec le voisinage si la victime criait, il tente de prendre les devants en la menaçant. Tétanisée par la peur, la petite se laisse faire.  Après avoir promené sa main sur la poitrine dénudée de la petite, il entreprend de la violer et ce, malgré les cris de détresse de sa victime. Après son acte ignoble, il se relève, enfile ses habits et sort doucement de la chambre. Il abandonne sa «proie» sur place avec de vives douleurs. Après avoir réussi ce coup d’essai, il se croit alors tout permis. Alors, il tente d’élargir le nombre de ses victimes. C’est ainsi qu’il invite deux autres fillettes, O. D. (6 ans) et M. K. (7 ans), dans son antre, sous prétexte de leur donner l’aumône. Une fois à l’intérieur, il s’enferme avec elles et commence à les caresser, avant de passer à l’acte.

Toute chose ayant une fin, le pot aux roses finit par être découvert avec l’arrivée de la grande sœur de O. D. Elle entend les cris de détresse de C. K, assise seule dans la cour de la maison. Interpellée, elle indexe le marabout. Pour y voir clair, elle se dirige directement dans la chambre du marabout et retrouve les deux autres fillettes couchées toutes nues sur un matelas. Elle manque de s’évanouir face au spectacle qui s’offre à ses yeux. Elle ameute le voisinage, qui vient sans tarder aux nouvelles. Le marabout est vite maîtrisé par les voisins, qui informent la police. L’inspecteur de police Ousmane Faye et ses éléments sont aussitôt descendus sur les lieux et constatent les faits. Le jeune marabout est cueilli, puis conduit au commissariat urbain. Les trois fillettes sont envoyées auprès du gynécologue du centre hospitalier régional de Tambacounda pour des examens. Le diagnostic du médecin traitant fait état d’attouchements et de lésions des parties intimes des deux fillettes, M. K et C. K, attestant qu’elles ont été victimes d’abus. Le médecin a même trouvé des traces de sperme dans les parties génitales des fillettes. Mis sous les verrous, le marabout a fini par reconnaître avoir invité les trois fillettes dans sa chambrette. Seulement, il réfute les abus sexuels. Mais les dépositions explicites des fillettes, en présence de leurs parents, ne lui ont laissé aucune chance. Au terme de sa durée légale de garde à vue, le marabout Daouda Cissé a été déféré ce mardi 29 mars au parquet, puis envoyé à la citadelle du silence de Tambacounda. Il sera jugé dans les prochains jours par le tribunal de grande instance statuant en matière de flagrants délits.