Par l’intermédiaire de ses avocats, Me Pierre Olivier Sur, Me Mohamed Seydou Diagne, Me Jean René Farthouat et Me Demba Ciré Bathily, Karim Wade, s’est par une lettre ouverte, datée du 20 novembre 2014, indigné auprès du Secrétaire général sortant de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) Abdou Diouf. Le fils de l’ancien président dénonce entre autres la réactivation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), tombée en désuétude mais aussi la volonté de Macky Sall de le maintenir en détention aux fins de l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle de 2017, rapporte L’Observateur. Karim Wade se dit être victime d’un complot politique. Et explique dans sa lettre le caractère infondé des poursuites intentées contre lui et évoque « l’imputation par les autorités sénégalaises, 48 heures avant la clôture de l’instruction, de la propriété d’un faux compte bancaire à Singapour de 47 milliards de francs Cfa qui n’a jamais existé ». A l’en croire, il s’agit sans nul doute d’un procès politique. Et fait allusion dans sa correspondance du renvoi en plein procès du Procureur Spécial de la Crei, Alioune Ndao alors que des témoins cités par l’accusation le déchargeaient totalement. source seneweb.com
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