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Sean Spicer démissionne

Le porte-parole du président américain Donald Trump, Sean Spicer, l'une des voix les plus importantes de l'administration, a démissionné vendredi après seulement six mois à la Maison Blanche.


Sean Spicer démissionne
Sean Spicer, 45 ans, a selon plusieurs médias présenté sa démission après l'embauche par Donald Trump d'un nouveau directeur de la communication, Anthony Scaramucci, en remplacement d'un homme qui avait lui-même démissionné en mai après seulement trois mois. 

Sur la sellette
Le porte-parole était sur la sellette depuis des semaines, victime des critiques de son patron face au désordre dans la communication de l'exécutif, auquel le président lui-même est accusé de contribuer avec ses tweets et ses interviews. 

M. Spicer avait pris du champ et n'apparaissait plus que rarement au briefing de la Maison Blanche, souvent remplacé par sa numéro deux, Sarah Huckabee Sanders. 

Semaine mouvementée
La démission survient à la fin d'une nouvelle semaine mouvementée pour le dirigeant républicain, ouvertement agacé par la progression de l'enquête du procureur spécial Robert Mueller sur une éventuelle collusion entre la Russie et sa campagne l'an dernier. 

Outre le chambardement de l'équipe de communication, Donald Trump a remanié son équipe d'avocats personnels, qui représentent ses intérêts face à Robert Mueller. L'un d'eux a démissionné. 

Ingérences russes
Selon plusieurs journaux, le milliardaire septuagénaire cherche à contenir l'enquête sur les ingérences russes, qui vise certains de ses proches, et à saper l'autorité de Robert Mueller, nommé en mai pour assurer l'indépendance des investigations. Il lui reproche de s'intéresser à ses propres finances et celles de sa famille, comme cela a été rapporté par plusieurs médias. 

"C'est une violation" du mandat de Robert Mueller, a-t-il dit au New York Times. Depuis son entrée en politique, il cache jalousement sa feuille d'impôts, contrairement à tous ses prédécesseurs, en insistant qu'il n'avait aucun intérêt financier en Russie. 

Selon le quotidien, les avocats personnels et les collaborateurs de Donald Trump ont commencé à fouiller la vie des enquêteurs embauchés par Robert Mueller dans le but de découvrir des conflits d'intérêts qui pourraient permettre de discréditer leur travail, voire de forcer leur éviction ou celle du procureur. 

Le ministère de la Justice, dont dépend le procureur spécial, ne peut le limoger que dans certains cas graves, dont le conflit d'intérêt. La décision revient théoriquement au numéro deux, Rod Rosenstein, car le ministre Jeff Sessions s'est récusé dans cette affaire. 

Depuis le Bureau ovale, le septuagénaire a de nouveau raconté qu'il avait reçu M. Mueller comme candidat à la direction du FBI en mai, la veille de sa nomination comme procureur spécial par M. Rosenstein. 

Nombreux autres conflits
Selon lui, l'ancien directeur était désireux de reprendre les rênes de la police fédérale. "Il y a de nombreux autres conflits dont je n'ai pas parlé, mais je le ferai un jour", a ajouté Donald Trump. 

Quant aux enquêteurs chevronnés recrutés par le procureur, les alliés républicains du président martèlent depuis des semaines que plusieurs ont, dans le passé, fait des dons à des candidats démocrates; ces informations sont publiques aux Etats-Unis. 

"Il faut que les gens sachent ce qui motive les gens politiquement", a insisté vendredi Kellyanne Conway, conseillère de la Maison Blanche et ancienne directrice de campagne, sur Fox News. "Ce ne sont pas des petites sommes. Ils voulaient à l'évidence que l'autre camp gagne". 

Enfin, le président aurait commencé à demander à son équipe juridique sous quelles conditions théoriques il pourrait gracier des proches, des membres de sa famille, voire lui-même, selon le Washington Post. 

Colère des démocrates
Les attaques présumées de la Maison Blanche contre le procureur spécial ont suscité la colère des élus démocrates qui codirigent les enquêtes distinctes menées par des commissions du Congrès. 

Le mandat de M. Mueller, défini dans une lettre, est d'enquêter sur "tout lien et/ou coordination entre le gouvernement russe et des individus associés à la campagne du président Donald Trump", mais aussi "tout sujet" découlant "directement" de ces investigations. 

Pour l'élu démocrate Adam Schiff, il ne fait aucun doute que M. Mueller a le pouvoir d'enquêter sur les finances de Donald Trump. "Tout fait financier inconvenant entre la Russie et l'organisation Trump, tel que du blanchiment d'argent, pourrait représenter le type même de Kompromat (information compromettante) que la Russie pourrait exploiter pour influencer la politique de l'administration", a-t-il déclaré.


Samedi 22 Juillet 2017 - 09:14





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