Le Front patriotique pour la défense de la république en conférence de presse ce matin, a récusé totalement le principe de confirmation et de radiation automatique prévu par le projet de loi du fichier électoral. En effet, selon le coordinateur du Front Mamadou Diop Decroix, le pouvoir veut juste calibrer le fichier à son avantage.
« L’administration ne peut faire payer à l’électeur inscrit ses propres faiblesses », dira-t-il en outre.
Quant à ceux qui ne veulent plus y figurer, selon Decroix, la loi a déjà prévu ce qu’ils doivent faire pour y être retirés. « En somme, il n’y a aucune raison de permettre à l’Administration de procéder à des radiations d’office. »
Aussi le FPDR soupçonne-t-il le pouvoir de vouloir calibrer le fichier électoral. « Le rapprochement entre les résultats des élections et la carte électorale (répartition géographique de l’électorat) leur permet de situer avec une précision chirurgicale les zones où ils sont faibles ».
Dans ces zones, l’adoption de la loi sur la refonte partielle, dira-t-il, « leur permettra de radier le plus légalement du monde le maximum d’électeurs de l’Opposition. La refonte partielle leur permettra également d’inscrire frauduleusement toute leur clientèle issue des bourses familiales et de la micro finance ».
Ainsi, avec cette double opération de radiation d’électeurs de l’opposition et d’inscription des bénéficiaires de bourses familiales et des micros crédits, ils escomptent gagner administrativement le scrutin en lieu et place de le gagner politiquement.
Députés de la diaspora
Sur les 10 postes de députés dédiés à la Diaspora et qui seraient répartis entre les 4 départements de l’extérieur proposé par le Gouvernement, le FPDR marque son désaccord. Selon Decroix et Cie, « une augmentation des députés dans le contexte actuel est tout à fait contreproductive».
Sur un autre plan, le FPDR estime incohérent de vouloir opposer le mode d’affectation des quotas de députés au Sénégal à celui des députés dédiés à la diaspora. «Il y a là une rupture anticonstitutionnelle de l’égalité entre les citoyens. La base de répartition doit être la même. Soit l’on s’appuie sur le poids démographique des départements soit sur le nombre d’inscrits. Nous récusons par conséquent ce système de répartition des députés », dira-t-il.
« L’administration ne peut faire payer à l’électeur inscrit ses propres faiblesses », dira-t-il en outre.
Quant à ceux qui ne veulent plus y figurer, selon Decroix, la loi a déjà prévu ce qu’ils doivent faire pour y être retirés. « En somme, il n’y a aucune raison de permettre à l’Administration de procéder à des radiations d’office. »
Aussi le FPDR soupçonne-t-il le pouvoir de vouloir calibrer le fichier électoral. « Le rapprochement entre les résultats des élections et la carte électorale (répartition géographique de l’électorat) leur permet de situer avec une précision chirurgicale les zones où ils sont faibles ».
Dans ces zones, l’adoption de la loi sur la refonte partielle, dira-t-il, « leur permettra de radier le plus légalement du monde le maximum d’électeurs de l’Opposition. La refonte partielle leur permettra également d’inscrire frauduleusement toute leur clientèle issue des bourses familiales et de la micro finance ».
Ainsi, avec cette double opération de radiation d’électeurs de l’opposition et d’inscription des bénéficiaires de bourses familiales et des micros crédits, ils escomptent gagner administrativement le scrutin en lieu et place de le gagner politiquement.
Députés de la diaspora
Sur les 10 postes de députés dédiés à la Diaspora et qui seraient répartis entre les 4 départements de l’extérieur proposé par le Gouvernement, le FPDR marque son désaccord. Selon Decroix et Cie, « une augmentation des députés dans le contexte actuel est tout à fait contreproductive».
Sur un autre plan, le FPDR estime incohérent de vouloir opposer le mode d’affectation des quotas de députés au Sénégal à celui des députés dédiés à la diaspora. «Il y a là une rupture anticonstitutionnelle de l’égalité entre les citoyens. La base de répartition doit être la même. Soit l’on s’appuie sur le poids démographique des départements soit sur le nombre d’inscrits. Nous récusons par conséquent ce système de répartition des députés », dira-t-il.