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Référendum: Dr Macoumba Diouf réplique «Le NON n’est ni sincère, ni responsable»


Référendum: Dr Macoumba Diouf réplique «Le NON n’est ni sincère, ni responsable»
Vous êtes maire de la commune Latmengué, quel bilan tirez-vous de votre gestion ? 
On se réjouit des acquis actuels même si notre programme n’est pas encore totalement déroulé. Donc, c’est un bilan très satisfaisant. Pourquoi ? Parce que quand il a été question de solliciter les suffrages des habitants de la commune de Latmengué, on avait un programme qui était précédé d’un bilan. C’est une façon de dire que nous avons un bilan avant d’être élu.  Et c’est ce bilan, particulièrement reluisant qui a été à la base de notre élection comme maire devant des politiciens au sens du terme dont les populations n’en voulaient plus. 
Est-ce que on peut avoir une idée sur ce programme ? 
J’avais un programme qui tournait autour d’un certain nombre de priorités. Et pour chacune d’elles, des réalisations concrètes ont été effectuées. La première priorité, même si ce n’est une compétence transférée, c’est le secteur de l’agriculture parce que nous sommes dans le bassin arachidier. Latmengué, si je ne m’abuse, est l’une des capitales du bassin arachidier et on fait nos preuves pendant que l’ancien Suneor (ex-Sonacos) existait, on abritait chez nous une société de décorticage de l’arachide appelée la Sodec. C’est donc une commune connue, par excellence, dans la production arachidière et également du mil, sorgho, maïs, niébé. Ce sont des  secteurs qui, une fois développés, me permettront de régler les problèmes de l’écrasante majorité de la population de la commune. 
Comment allez-vous le faire ? 
J’ai d’abord commencé par les sensibiliser sur la diversification agricole pour pouvoir les occuper en temps plein c’est-à-dire toute l’année. Pour l’hivernage, j’ai augmenté le capital semencier du côté des GIE et des ASC en créant le concept «une ASC, un champ». J’ai donné gracieusement des semences à ces groupes mais ce n’est pas pour eux, car c’est à rendre à la récolte. Aujourd’hui, si vous allez à Latmengué, vous trouverez des stocks pour que l’année prochaine je puisse donner des semences à d’autres et eux, ils profitent des récoltes qu’ils auraient gagné pour non seulement le commercialiser mais aussi pour garder une partie pour la saison suivante. Je leur ai donné aussi de l’engrais pour l’horticulture et d’autre part ils ont été formés. Donc c’est une façon de créer des conditions qui, une fois réunies et que si le Bon Dieu nous gratifie d’une bonne pluviométrie, on aura de bonnes récoltes. Tout a réussi dans notre commune. Aujourd’hui, le meilleur indicateur de la réussite de la campagne, c’est moi-même en tant que responsable politique. 
Dans le volet santé, il y avait la dotation en médicaments, en produits d’entretien, le personnel des cases et postes de santé et dernièrement l’ambulance. Pratiquement ces installations manquaient presque de tout. J’ai presque triplé la dotation dans le budget de la commune en médicaments. J’ai doublé l’habitation pour les produits d’entretien, j’ai augmenté et donné des motivations au personnel soignant qui n’avait pas de contrat et autres. On n’a pas encore fini de travailler dans la santé, mais on a commencé significativement la marche vers l’objectif qu’in s’est fixé. 
Dans l’éducation, on a investi de la préscolaire à l’université pour une éducation de meilleure qualité et pour produire les meilleurs dont Latmengué a besoin pour son développement. Pour ce faire, on a réhabilité la case des tout-petits, augmenté la dotation en fournitures scolaire, réalisé des classes pour lutter contre les abris provisoires mais aussi des latrines. Je viens d’acquérir 8 ordinateurs pour les CEM où on va installer des panneaux solaires. Et chaque année, on va augmenter des ordinateurs au sein des salles d’informatique. L’autre volet, c’est les étudiants qui sont parti de zéro subvention à 2,5 millions par an pour prendre en charge l’achat des tickets et les logements. Pour la jeunesse, on vient d’acquérir un stade dont les travaux de construction vont commencer dans les mois à venir. Ça va être un terrain multifonctionnel dès cette année. On a aussi réhabilité certains terrains dans la commune.  La population étant majoritairement composée de sérères, nous allons construire une salle de musculation pour les jeunes qui pratiquent la lutte. 
Du côté des infrastructures, nous sommes aujourd’hui dotés d’un hôtel de ville (R+1) et les travaux vont démarrer dans un mois au maximum. Pour l’électricité, une quinzaine de villages inscrits dans des programmes sont électrifiés et on attend le Pudc pour le reste. Au niveau de l’adduction de l’eau, on a des forages et nous travaillons à ce que le commun des populations y accède à des prix suffisamment compétitifs. Nous menons aux des activités de reboisement dans la commune pour gérer les ressources naturelles.  Du côté des femmes, il y a des activités maraichères mais également beaucoup de formations et des financements qui vont les permettre de mener des activités génératrices de revenus. Il y a un projet majeur qui va venir dans notre commune. C’est un centre de transformation d’une ordure qui est une contrainte à une ordure qui est une opportunité. Ce programme, de 1,5 milliard, va générer 300 emplois et son démarrage est prévu en avril 2016. Il y a la route de Thiawando- Latmengué d’environ 12 Km goudronnés pour une valeur 850 millions de FCFA et qui a réglé beaucoup de problèmes de mobilité dans la commune. Il y a une piste de 7,5 km en cours de réalisation qui va de Latmengué à Thikat Dierry. Bref, c’est sur ce rythme que nous allons continuer à travailler pour qu’à la fin de notre mandat, les populations puissent savoir que nous avons tenu nos promesses. 

On sait que tout n'est pas rose dans votre commune. Mais quels seront vos projets pour le futur ? 
Nos projets avant 2019 portent sur la modernisation du village-siège de la commune, construire un marché moderne, une gare routière, des parcs à vaccination pour l’élevage mais aussi des marchés à bétail, réaliser l’autosuffisance alimentaire  pour supprimer l’insécurité alimentaire, doter la commune  d’infrastructures de transformation pour les femmes, atteindre un taux de couverture en électricité de 25 à 30% et une réduction au moins de 50% des abris provisoires pour l’éducation, avoir un immeuble pour les étudiants et une case des tout-petits et l’électrification des CEM. Je vais chercher une seconde ambulance et recruter une sage-femme. 

Vous êtes le patron de l’horticulture au Sénégal. Est ce que ce secteur émerge dans notre pays ? 
Le Président a montré la voie à suivre avec le Programme  Sénégal-émergent (Pse) en faisant  de l’agriculture le moteur agricole et économique de notre pays et l’horticulture occupe une place de choix. C’est dire que les autorités de notre pays ont une vision claire dans le secteur agricole et le sous-secteur horticole.  Dans Pracas 4 secteurs sont ciblés : le riz, l’arachide, l’oignon et les fruits et légumes de contre saison. Alors, sur ces filières, 2 sont du sous-secteur à l’horticulture. Donc, ceci montre que la valeur ajoutée horticole est bien perçue par les autorités parce qu’elle va servir à régler le problème de l’emploi des jeunes et des femmes. Les productions sont passées de 9 500 tonnes en 2012  à 1. 133 430 tonnes en 2015. Une masse salariale de près de 12 milliards autour de 30 mille emplois crées tous les ans. C’est le sous-secteur le plus performant, mais le moins assisté par l’Etat. Il faut qu’on occupe davantage les producteurs sénégalais pour que l’agriculture devienne un métier en passant par la promotion de l’horticulture. 
A propos de la sécurité alimentaire, nous ajoutons maintenant «nutritionnaire»  parce qu’il ne suffit pas seulement de manger mais il faut manger équilibré donc, de qualité. La promotion de la production des fruits et légumes permet la qualité de l’alimentation et de faire aussi des économies. On sait ce que représente la facture sanitaire de notre pays. Beaucoup de maladies sont causées par notre alimentation. 

Donc c’est un secteur à appuyer fortement ? 
La photographie est reluisante mais les exportations sont marginales par rapport au potentiel. Donc, en appuyant d’avantage les exploitants horticoles, on exploiterait ce potentiel et on va créer plus d’emploi, améliorer le système sanitaire et mettre fin à l’insécurité alimentaire, etc. Bref, on contribuerait d’avantage à créer l’émergence dont le levier est le sous-secteur horticole. Donc, j’invite l’Etat, les partenaires et les privés à investir dans l’horticulture. Au Sénégal, notre défi c’est l’étalement du cadre de travail du producteur sénégalais. On ne peut pas faire que l’agriculture pluviale pendant 4 mois et après de ça pendant 12 mois. Il faut qu’on occupe davantage les producteurs sénégalais pour que l’agriculture devienne un métier en passant par la promotion de l’horticulture. 

 
 
 
Référendum: Dr Macoumba Diouf  réplique «Le NON n’est ni sincère, ni responsable»
Pour ce qui est du référendum, comment comptez-vous battre campagne en tant qu’apériste ?
Nous allons mobiliser les populations de la commune de Latmingué mais aussi de l’arrondissement de Kounbal et les entrées que j’ai dans le département en faveur du « OUI ». Je vais d’abord les sensibiliser sur les tenants et les aboutissants de ce référendum parce que j’ai constaté que le débat semble se résumer autour du mandat. Mieux, à une affaire du Président et le Conseil constitutionnel. Je ne suis pas d’accord et je pense que ceux de l’opposition le font à dessein et ceux de notre côté qui le font par inattention. Ensuite, entretenir les citoyens sur le bien-fondé du référendum.

Apres quelques jours de campagne, le Non ne constitue-t-il pas une menace pour vous ?
L’opposition vit une contradiction avec la réduction du mandat présidentiel.  Les opposants veulent le quinquennat du mandat en cours mais s’ils votent « NON », le septennat sera maintenu.  Ils veulent l’élection que pour prendre le fauteuil de Mack Sall et non l’intérêt des Sénégalais. Ce n’est pas la démocratie qui les intéresse. Ce n’est pas juste et courageux. Le « NON » n’est pas sincère, n’est pas responsable. Ils n’ont pas dit clairement le mobile de leurs agissements. Le Président Macky Sall va respecter un mandant de 7 ans contre sa volonté


Samedi 19 Mars 2016 - 07:42





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