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RETROUVAILLES LIBERALES : AVEC QUI ET POURQUOI ?


 
 
Aître WADE est. retourné au bercail dans une atmosphère de grande pompe due à une leader de sa trempe, militants surchauffés acquis à la cause de celui qui a réussi à faire la première alternance. A dire vrai le PDS a réussi à faire du retour de WADE un événement que l’histoire politique de notre pays retiendra. Pour un coup d’essai, cela a voulu un coup de maître, les militants sont venus massivement, la mobilisation a atteint son paroxysme, un PDS au summum du découragement a repris confiance pour relever le défi de la réunification de la famille libérale. Les raisons  de la dislocation de la famille de WADE sont assez profondes pour que la cassure se  refermer si facilement : Idrissa SECK traqué pour avoir nourri des ambitions présidentielles et contesté le leadership imposé de Karim, soupçonné d’avoir insolitement gérer les chantiers de Thiès , Pape DIOP avec un excellent bilan à la commune de Dakar a vite inspiré Karim qui a voulu faire de la station communale la première étape pour arriver à la présidence de la république , Maky pour avoir traduit le vœu de ses collègues parlementaires invitant Karim à être entendu sur sa gestion de l’ANOCI, a vu commencer sa descente aux enfers.
Contrairement aux deux premières  victimes Maky a vu les choses tourner à sa faveur, la volonté divine l’a vengé de l’injustice de la famille WADE. Toute la problématique des retrouvailles de la famille libérale se joue  autour des trois pontes que sont Pape DIOP, Idy et Abdoulaye BALDE qui ont tous franchi la ligne de démarcation pour cavaler seul. La tentative a bien réussi aux trois dissidents, Idy devient troisième aux élections de 2007 même si par défaut de stratégie son score a chuté, Pape DIOP avec trois députés aux dernières législatives pour une première tentative a ,par cette péripétie ,compris qu’il vaut mieux être premier chez soi que d’être second ailleurs (au PDS).
Avec le «Bokk Guiss Guiss» Pape DIOP prend son destin politique en main et rallie à sa cause un gros calibre comme Seynabou WADE (une politicienne sérieuse et convaincue au discours brave et serein), Lamine SECK ex député et ex Sénateur, militant de premier heure du PDS, fidèle et loyal, d’une éthique sans commune mesure, et Abdoulaye BALDE, une ruse politique (même si celui-ci a fini par créer son propre parti).
Idrissa SECK qui rumine l’amertume de ses six mois d’emprisonnement, n’a pas fini de solder ses comptes avec Maître WADE et l’entêtement du père à prédestiner Karim à la fonction de Président de la République risque d’être l’eternel pomme de discorde qui voue à l’échec toute prétention de le faire revenir à de meilleures sentiments.
Il est impensable de voir Idy renier ses convictions pour revenir dans un PDS où le père fondateur a fini de désigner son fils comme le seul adversaire susceptible de mettre Maky en ballotage pendant les prochaines présidentielles de 2017.
Le retour de Maître n’a-t-il pas déçu ses camarades de parti qui remarquent amèrement qu’à chaque sortie de leur mentor, Karim devient le centre de gravité de son discours. Les retrouvailles de sa famille politique, l’impulsion d’un souffle nouveau en vue des prochaines locales et l’arrêt des dérives du gouvernement de  Maky ne sont que de faux alibis.
Parfois le sentiment trahit la personne, et à l’entendre parler on se rend à l’évidence qu’Abdoulaye WADE manque de sang froid à l’égard de son fils, il le place au dessus de tous et oublie parfois ses capacités et ses limites, Maître WADE n’est pas instruit des raisons de sa chute, la male gouvernance n’est pas la seule explication de sa perte du pouvoir, la carte Karim a crée les remous et les agrégats suffisants qui dégageaient les indices d’une régime finissant. En écartant Idy et Maky, et réduisant Pape DIOP au silence, WADE persistait dans son projet dynastique en faisant de Karim un super ministre avec tous les moyens. Le préposé à la station présidentielle  a vite montré ses limites, plutôt préoccupé à faire fortune et à mener une vie de jet setter avec un jet privé couteux pour nos finances publiques. De grosses pointures du parti libéral avaient déclaré en leur temps qu’ils ne se rangeraient jamais dernière Karim, et à juste raison car le fils de WADE n’est ni plus intelligent, ni plus compétent qu’eux. Si Souleymane Ndéné NDIAYE reste fidèle à son discours, le repositionnement de fils de WADE risque d’être le cheveu dans la soupe et son sang « tièdo» et ses attaches royales lui défendent d’être demain le porteur de valises du jeune Karim.
La seule station qui reste au CV politique de JULES NDENE est la station présidentielle et Dieu sait qu’il a l’aura, le courage et le profil pour y accéder. Les militants libéraux ont répondu à l’appel  de Maître WADE, cela va de soi pour des traqués des biens mal acquis  cherchant un rempart et une tête de pont pour amorcer la résistance. Si Karim n’était visé par la justice, le Président WADE s’abstiendrait de faire autant de bruit, ce qui est entrain de se faire n’est que de la trompe l’œil que le militant malveillant tarde à comprendre. Pourquoi le cas Modibo DIOP, Abdou Aziz DIOP, Ndongo DIAO et autres, n’ont pas suscité autant d’attention alors qu’ils sont au même titre que Karim des membres de la famille libérale, ce n’est pas vraiment du «Andu Nawelé». L’expérience a fini de montrer que tous ceux qui ont tourné le dos à Abdoulaye WADE ont eu mieux, car notre ex Président réduit tout à sa seule personne ou à celle de son fils et toute dissonance à cette perception des rapports est perçue comme une offense, un crime de lèse majesté digne du purgatoire.
Ne trouvant plus de répliques à ses dérives, père WADE a fini de faire du PDS son patrimoine dont il dispose au gré de sa fantaisie, de ses humeurs, les instances de son parti ne se tenaient plus régulièrement et personne n’était autorisé  à faire un rappel à l’ordre sous peine d’être banni par le prince. En un moment donné une analyse critique des choses révélait que la génération du concret valait plus que le PDS et que tous les militants acquis à cette cause devenaient ministrables.
Ce courant qui ne dit pas son nom, a plus desservit qu’il croyait  servir, les libéraux qui affichaient leur retrait ou leur désaccord vis-à-vis de  la structure du fils du Président étaient des cibles à abattre ou à rétrograder. Abdoulaye WADE refuse d’admettre que la réussite et la conquête politique sont des œuvres personnelles qui dictent à son prétendant à s’impliquer plus que son parrain.
Je suis de ceux qui pensent que le Sénégal à une chance et une malchance en l’an 2000 : la chance d’avoir réussi l’alternance qui a défait le PS qui après quarante ans de règne a mis le pays KO, un pays exsangue et dépité a choisi le changement avec Maître WADE ; la malchance du Sénégal est d’avoir réussi l’alternance avec un septuagénaire au crépuscule de sa carrière politique. Soixante quatorze ans est l’âge de la retraite dans toute activité surtout pour des tâches d’état qui requièrent une certaine présence d’esprit, une constance dans l’effort physique pour soutenir les rigueurs des agendas assez chargés. L’âge avancé ayant raison de lui, le Président WADE a tard compris que l’ambition ne suffit pas pour réussir des tâches présidentielles et qu’en sus de l’ambition il faut de l’énergie physique et mentale et surtout la présence d’esprit difficilement retrouvable à un certain âge. Ainsi WADE ne contrôlait plus ses ministres qui opéraient par des pratiques peu orthodoxes. Notre libéral en chef refuse de croire que la dispersion de sa famille trouve son explication en la personne de Karim et à la perte du pouvoir..
Le pouvoir est perdu, mais le père nourrit toujours les mêmes ambitions pour son héritier biologique,  et sans gène  il veut en faire son héritier à la tête du PDS. Pour le premier choix la loi islamique l’y autorise et l’accepte, mais pour le second  les militants doivent rappeler à leur mentor qu’un parti ne s’hérite pas  surtout s’il compte en son sein des personnalités comme Souleymane Ndéné NDIAYE, Fada, Ousmane NGOM, Habib SY, Aliou SOW plus solides et plus outillés que celui qui est dans les bonnes grâces du  père.
Il faut que le PDS apprenne à lutter sans Maître WADE, sinon il ne les prendra jamais au sérieux, le PS a continué son chemin sans DIOUF, il est temps que les libéraux prennent leurs marques et leur destin en main. Quarante ans de lutte épuisent, même si Maître WADE pense être une exception aux normes biologiques, son deuxième mandat a montré un homme sénile, médiocre dans la conduite et la coordination de l’action gouvernementale, péchant dans le casting et peu regardant dans la gestion des finances publiques.
La retrouvaille de la famille libérale est un exercice facile à théoriser, ceux qui doivent la pratiquer n’accepteront pas de  lui donner comme finalité la sortie de Karim et sa candidature à la présidentielle de 2017 comme veut l’imposer son père. Si les militants libéraux acceptent d’être les forces sur lesquelles Abdoulaye WADE s’appuie pour assouvir son ambition de faire  de son fils son successeur à la tête du parti, je ne comprends plus l’essence démocratique de leur formation politique.
La traque des biens mal acquis connaitra son terme et les coupables seront châtiés, ceux que la justice blanchira vaqueront tranquillement à leurs occupations.
Que Maky ne soit pas distrait par ce show auquel le PDS nous a habitué ; et qu’il comprenne que la gestion d’un état requiert de la résistance aux multiples pressions y compris celle de la rue. La réédition des comptes est une exigence électorale que vos mandants n’accepteront pas de passer pour perte et profit.
A son âge le leader du P D S devient sourd aux conseils et semble perdre la raison, il est plutôt enchanté par les flatteries de militants alimentaires allergiques à la franchise du discours car percevant la politique un jeu de ruse et un gagne pain, soustraite de toute éthique.
Si notre  ex président est dopé par l’hystérie circonstancielle de ces foules et choisit d’installer le pays dans une instabilité, il se rendra compte à ses dépend que la République a ses protecteurs qui ne tergiverseront pas dans les moyens de répliquer. Le Président Abdou DIOUF n’avait pas plus de moyens ni de stratégie que Maky, pour mettre WADE au pas ; cette même police est plus outillée de même que les autres forces de défense, si le PDS renoue avec les vielles habitudes de casseurs, il saura que rien ne peut plus être comme avant, il a laissé un pays exsangue, appauvri, qu’il ait au moins la décence de regretter sa gestion et de laisser Maky le temps de reconstruire.
En tout cas notre élu Maky est entrain de faire plus et mieux, WADE prétend venir apporter des solutions à la souffrance des sénégalais, il oublie que c’est lui la principale cause du mal qu’il est entrain d’évoquer. Au regard de l’ampleur de la souffrance qu’Abdoulaye WADE décline comme fond de commerce, il serait prétentieux de les régler au bout de deux ans de mandat. Les souffrances sont de divers ordres et Maky déroule un programme qui intéresse différents secteurs ; en matière de denrée alimentaire les prix ont connu une diminution appréciable, en matière de santé la couverture maladie universelle est meilleure que le plan sésame ; les bourses sociales sont des jalons dans la lutte contre la pauvreté, le recrutement massif de l’Agence de Sécurité de Proximité (ASP) est un début de solution à la lutte contre le sous emploi. Une baisse conséquente de l’impôt sur les sociétés permet aux entreprises d’être plus performantes, bref un paquet de mesures assez édifiantes ont été prise pour améliorer le quotidien des sénégalais. Maky et les siens sont loin de se complaire dans l’acquis, ils ambitionnent plus et mieux et sont attentifs aux préoccupations des sénégalais tributaires de la malgouvernance et de la gabegie de l’équipe déchue au soir du 25 Mars 2012.
Le parti libéral a un problème de relève, ses militants ne croient pas à l’alternance générationnelle sinon comment avec leur kyrielle de cadres ils ne puissent subsister et revivifier le flambeau et éviter à un vieillard de quatre vingt dix ans, bon pour le repos dans une quiétude absolue pour écrire ses mémoires, de monter au créneau.
Il faut que le Président Maky SALL sache lire et décoder le message de WADE ; il donne à son retour un sens éminemment politique, eu égard à cela des réponses politiques doivent être apportées à toute son action dans le futur. Le Président WADE insinue un partage des pouvoirs, ce qu’il faut refuser sans états d’âme sinon c’est trahir et violer le choix des électeurs qui ont montré au soir du 25 Mars 2012 que Maky était leur préféré. Evitons d’être embarqué par ce discours sibyllin d’un octogénaire qui met les intérêts de son fils devant toute autres chose ; le père en voulant tordre la main du destin a inexorablement envoyé son fils à la guillotine. Wade n’a reculé devant rien pour assouvir son rêve de se faire remplacé par son fils, têtu dans ce rêve, l’ex président a sacrifié des siens (Idy, Pape DIOP, Aminata TALL et Maky) et torpillé notre loi fondamentale pour justifier un troisième mandat, et dans ce dernier duel la légitimité a eu raison sur la légalité.
Le PDS est entrain d’instrumenter un vague d’intellectuels et de leader d’opinion pour opérer à une bataille médiatique qui prône le dialogue comme si le pays est en situation de crise. Ces objecteurs de conscience, mercenaires de la plume et du micro ne sont que les relais des suspects de la traque des biens mal acquis ; que leurs commanditaires sachent que la réédition des comptes est une exigence du peuple non négociable  et la constitution de la haute cour de justice montre que Maky est fidèle à sa promesse.
Deux ans durant le pays a connu une quiétude favorable pour amorcer le cap des changements majeurs susceptibles d’améliorer le sort des sénégalais, il est hors de question que cette sérénité soit impunément troublée par des égarés conduits par un octogénaire recalé aux dernière échéances présidentielles, pour le seul compte d’un prévenu suspecté de biens mal acquis que le père a toujours pris pour un surhomme.
Une campagne d’instrumentalisation de la classe politique maraboutique est en vue, je ne saurai déterminer à priori les cibles, mais ce qui reste envisageable et à juste raison c’est le contact des pôles confrériques et le clergé.
Je ne dénie pas à ces régulateurs sociaux leur rôle de pacificateur du contexte social, mais dans le cas d’espèce de traque des biens mal acquis il faut qu’ils affichent la prudence et respecter la séparation des pouvoirs sinon ils seront accusés d’être au secours de ceux qui ont dilapidé les derniers de leurs talibés. Etre fils du Président de la République ne confère pas des passe droits qui placent au dessus des lois qui régissent ce pays ; Karim ne mérite pas que les sénégalais descendent dans la rue et dans une république qui se targue d’avoir 95% de musulmans il parait antinomique aux principes islamiques d’absoudre un présumé coupable. El Hadji Malick, Khadim Rassoul, Limamoulaye et les autres n’ont jamais troqué la vérité islamique contre les pseudos privilèges des politiciens usurpateurs. Il est évident que les marabouts affairistes sans convictions religieuses présents dans toutes les affaires louches et abjectes comme le révèle quotidiennement la presse, préoccupés par le plaisir terrestre, adeptes des villas somptueux ,des belles dames , des comptes fournis et des visas, piaffent d’impatience pour être éventuellement requis comme médiateurs entre Maky et WADE. Heureusement pour nous, nos khalifes généraux ne protègent pas des « ndioublangs » et ils ne servent jamais les causes contraires à l’intérêt général.
Nous ne sommes pas dans une situation qui nécessite qu’on  puisse parler d’une quelconque médiation ; et la seule qui vaille se fera sous la forme pénale qui exigera à Karim de transiger. Le fils du Président a des comptes à solder avec la justice, son père doit être persuadé que ce n’est pas la rue qu’il va le tirer d’affaire. Si WADE opte pour la rue, il apprendra à ces dépends que le forcing n’est pas la bonne voie et que l’état dispose de tous les moyens pour le mettre au pas. Si le PDS est resté indifférent deux ans face à l’inculpation de Karim, c’est que ses militants n’étaient pas acquis à la cause de ce dernier et qu’ils n’osaient par le manifester quand on sait que le père WADE réprimait toute velléité de contestation à la propension de son rejeton.
Plus de lucidité, Monsieur WADE, le peuple vous attendait ailleurs, vous êtes un ancien Président à qui tout n’est plus permis, vous ne devez plus être acteur dans certaines batailles même si vous cherchez à soigner la formulation pour rallier les sénégalais à celle-ci. Vos principaux lieutenants dans la bataille sont ceux que le peuple pointe du doigt accusateur et prend pour responsable du calvaire qu’il vit, les suivre dans des aventures périlleuses est le Rubicon qu’il n’accepte pas de franchir.
Le peuple a porté Maky SALL au pouvoir, il l’aidera à avoir toute la stabilité requise pour dérouler sur plan Sénégal émergeant, ceux qui s’invitent à cette démarche sont les bienvenus quelque soit leur obédience car le pays nous appartient tous.
Rassurez messieurs, le cas Karim est le premier épisode d’un feuilleton qui promet d’être long, la gravité de son cas exigeait que le focus soit mis sur lui. Certains s’offusquent de la longueur de l’instruction, je les comprends car ils ignorent que toutes les procédures pénales qui commettent des commissions rogatoires sont complexes et ne peuvent pas aller à la vitesse que les pros Karim souhaitent. Il ya la vitesse de la justice et celle des justiciables, le juge est gardien des libertés et des derniers publics, il ne se précipite pas en traitant ses dossiers, si certains en conclut à une instrumentalisation de la justice c’est qu’ils ne comprennent rien en matière de procédure judiciaire. Il est impossible de vivre son  temps et celui des autres, le Président WADE doit  comprendre que la vie politique a un terme au-delà duquel rien ne réussit à celui qui s’entête à l’admettre.
Au crépuscule de sa carrière politique, il est suicidaire d’entrevoir son avenir dans des schémas de lutte dont on n’a ni les moyens, ni les alliés et les armes nécessaires. Après douze années de gestion assez controversée la côte de notre ex président a baissé de même que son influence ; les masses n’acceptent plus d’être remorquées à des causes fallacieuses dont la finalité est un homme qui a foulé aux pieds l’orthodoxie de la gestion. Le peuple ne tombera pas dans le piège une seconde fois ; aux prochains appels nous répondrons par le mépris.
Maître, dans votre conquête d’une seconde jeunesse politique, vous aurez des problèmes à trouver des compagnons crédibles, on trouve à dire sur les présupposés cibles : Omar SARR dont l’image renvoie aux commandes fictives des produits phytosanitaires n’est plus convaincant ; Ousmane NGOM dont le comportement pendant sa dernière arrestation à Kolda renseigne sur le courage de kamikaze du parti qu’on lui prêtait ,n’est plus le lieutenant qui peut gagner une bataille. Samuel SARR cité dans des commandes de fuel de mauvaise qualité pour la SAR et Farba SENGHOR connu pour son manque de raffinement qui lui confère le titre de fou du village, ne me semblent pas assez appropriés pour porter un discours mobilisateur. Assurément  monsieur le président il vous manque des relais pour assurer les connections nécessaires utiles à la lutte que vous décidez de mener. Les responsables libéraux sur qui vous comptez pour mener le combat ont des comptes à apurer devant le peuple sénégalais et il semble difficile de trouver un sénégalais acquis à la cause de  ceux que je viens de citer.
On peut bien penser à Madiké NIANG, hélas il est plutôt Play-boy que combattant, celui la ne comptabilise dans son c v politique aucune victoire décisive ; à St Louis où il habite et à Touba où il est conseiller rural il n’est crédité d’aucune influence qui puisse faire passer ses mots d’ordre. Abdoulaye Faye du troisième âge n’a plus le physique qu’il faut pour des batailles suicidaires et il est l’un des rares responsables libéral que Wade a toujours confiné à la périphérie de l’état et pour les tâches de ministre il l’a préféré à Farba le coursier.
Pape Diop, traité hier de bourreau des albinos n’acceptera pas aujourd’hui au nom d’une quelconque solution  aux souffrances des sénégalais de se sacrifier pour Karim, celui qui l’a fait perdre sa mairie.
Idrissa Seck ambitieux et autosuffisant n’est pas en bonne intelligence avec le pape du SOPI pour inviter les militants rewmistes à lutter pour Karim promis par le père au deuxième tour des présidentielles de 2017.
Qui reste t-il pour engager les batailles en perspective avec notre vieux ex président ?peut être quelques égarés et militants censitaires qui pour 2000F ou moins acceptent d’être manipulés. Karim ne vaut pas plus que Modobo Diop, Aziz Diop ou Ndongo Diaw.
Les souffrances des sénégalais que maître Wade utilise comme fond de commerce ne saurait prospérer, il en est la cause et le Président Maky est entrain d’opérer aux allégements nécessaires. L’ampleur des dégâts causés par le parti libéral est inversement proportionnel à la vitesse des solutions qui doivent les réparer.Retrouvailles libérales pour redynamiser le PDS ou retrouvailles pour libérer Karim, le peuple qui a élu Maky reste toujours vigilant et sourd à tout appel dont le seul dessein est la déstabilisation du pays.
Monsieur Wade il temps de changer de stratégie le peuple sénégalais a muri entre temps et ne se laisse plus duper.
 
 
 
SAPENDA KA MILITANT APR
AU QUARTIER LÉONA BAMBEY

Bamba Toure

Jeudi 1 Mai 2014 - 09:03





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