Que fait notre Président ? Je réagi tel un citoyen engagé, un républicain, doté de raison et d’un patriotisme mesuré.

- Rivalités et manques d’innovations, sont là les problèmes de nos chanteurs, collés du titre de stars et d'artistes vip qui ne sont en réalité que des hommes et des femmes d'affaires à la recherche d'un mieux être plus facile, par des raccourcis qui ont comme noms plusieurs anniversaires. De faux événements : anniversaires de l'artiste, du groupe de ses vingt ans, dix ans et que sais-je encore.... Sans rien apporter au public, à la culture, à l'art en général et à l'Etat ?
Ces événements ? Du réchauffé(s),  du déjà vu(s), entendu(s), mixé(s) et remixé(s), le tout dans un luxe insolent ; des changements de vêtements, boubous, caftans, robes, déguisements, costumes, chaussures, accoutrements, etc... Tout ceci avec l'argent des autres, des dons, des cadeaux...
Que j’ai mal pour mon pays ! Qui n’a toujours pas compris, encore rien compris de ses priorités ...
C'est dans ce pays du Président Macky, au discours de rupture, de bonne gouvernance, de sobriété, que rivalisent des artistes aux diplômes élémentaires et secondaires pour la plus grande majorité,  à remplir le Grand Théâtre, 1800 places de citoyens débordants d’intelligences, de diplômes et de références  pour venir acclamer ceux-là même qui participent à dévier la jeunesse sénégalaise de ses propres racines et de sa culture ; de mauvais exemples, par des chants, des danses, et des accoutrements d’un autre genre. Est-ce cela notre héritage culturel ! Est-ce cela la sobriété ! Est-ce cela le développement !
Sénégalais réveillez-vous !
L’essentiel est ailleurs !
Notre Sénégal n'arrivera jamais à l’émergence avec ce gaspillage qui n’enrichit personne ! Puisque cet argent s'envolera dans l'air tel qu'il est arrivé. Il ne servira jamais dans un investissement productif, ni dans un investissement qui met à l’abri son bénéficiaire, des besoins essentiels.
- Et pendant ce temps, un autre phénomène d’actualité nous sépare du bon sens et de la mesure, ce  qui risque également de nous éloigner de l’essentiel et du devoir : je veux parler du retour «aveuglé d’un triomphe sur qui ? Et pour qui ! » Sur-médiatisé,  de l’ex Président Wade.
Mais quoi de plus normal ? (car) La nature a horreur du vide,  de l’excès de pouvoir ou de l’absence de pouvoir, surtout lorsque les marmites sont vides, les bruits se font entendre.
Le sénégalais aime perdre du temps ; nostalgique, impulsif et émotionnel, il se perd dans ses vœux les plus pieux, et dans ses contradictions les plus élastiques.
S’il y a quelque(s) chose(s) à retenir de ce retour de Wade pour la plus grande majorité c’est deux choses :
                Libérer son fils et organiser une opposition forte, favorable au soutien de la candidature de son poulain (qui pourrait être son fils Karim) et qui pourrait également tenir tête à l’actuel Président et le perturber jusqu’aux échéances électorales  prochaines en commençant par les législatives.
J’appelle cela une résistance, ou la préparation d’un coup d’Etat rampant par un soulèvement populaire, pour protester contre un éventuel rappel à l’ordre de l’Etat, de celui qui, dans sa préméditation à tout préparer et organiser pour devenir une future victime, que le soulèvement populaire devra  défendre au prix de son sang.
                Sachant que la volonté de Wade est de faire subir à l’actuel Président de la République, une défaite qu’il aurait lui-même préparé, pour se venger de l’attitude du Président Sall, pour qui il dit, lui avoir tout donné. IL en oublie que le peuple lui avait tout donné aussi !
Le peuple n’a pas sa place dans ce combat inutile et sans raison. Les institutions sont la force motrice de l’Etat et aucune bavure n’est autorisée en pareille circonstance.
Ce qui me fait dire que le Présidant Sall doit répondre par la mise en place d’un dispositif de renforcement du respect par tout un chacun, s’occuper de son gouvernement pour qu’il lui donne entière satisfaction sur les attentes du peuple ; respecter et faire respecter les libertés individuelles qui s’arrêtent là où commencent celles des autres et celles de l’équilibre de l’Etat de droit en toute responsabilité et fermeté.
Si l’Etat a peur ? Je me demande ou va le Sénégal ! Et son Président (de la République) avec ! Lui qui incarne la légitimité temporelle et qui est le seul responsable à conduire et à faire rêver les sénégalais.
Si le Président  Wade a des solutions pour sortir le pays de ses difficultés, il en doit  la primeur à l’actuel chef de l’Etat Macky Sall, avec qui il doit échanger sur toutes ces questions avant de les partager avec le peuple par voie de presse, puisque nous sommes dans un pays de droit hiérarchisé et démocratique,  avec une administration qui fonctionne.
Et à ce que je sache, nous ne sommes pas en périodes électorales, ni de campagne, qui puissent donner à l’ancien Président le droit de tenir des meetings, de faire des visites politiques, et autres. Que la presse sache raison gardée, et porter l’attention du peuple sur des choses qui portent à la stabilité, au respect, à la concorde, le tout autour des priorités et attentes du peuple souverain qui a choisi le Président Macky Sall jusqu’en 2017 et qui est entrain de dérouler, même si par ailleurs, il reconnait que l’on n’accélère pas la cadence par des «mots» et des procédures interminables.
Wade citoyen, reste tranquille, respecte la majorité silencieuse qui est très éclairée !
Le PDS, les wadistes, et sympathisants de l’ex Président Wade respectez les autres partis et ne faites pas subir au reste du peuple et de ses institutions ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse subir.
Mouhamed Faouzou Dème