Quand les préoccupations existentielles personnelles priment sur les intérêts de Thilogne.

    Depuis 2009 Thilogne va de mal en pis. La chute de Wade et l'avènement de Macky au pouvoir ont fini de montrer aux thilognois du monde entier qui est qui, qui fait quoi et pourquoi. Chez nous il ne s'agit pas seulement de retournement de veste mais pire que cela : Certains leaders politiques nous prennent pour des demeurés. Ils sont libres de transhumer mais ils ne peuvent nous imposer l’idée selon laquelle ils ont transhumé par conviction, si le terme conviction garde la même définition. Aux élections locales, les leaders politiques n’ont même pas pris le soin, par respect et considération pour les populations, d’expliquer pourquoi ceux qui s’insultaient et s’étripaient hier, ceux-là pour qui des familles entières se sont disloquées, s’étaient retrouvés tout d’un coup, comme si de rien n’a jamais été.  Ainsi des morts ont du se retourner dans leur tombe en apprenant qu’un tel s’est retrouvé avec un tel sur une seule et même liste aux élections de la mairie.  Mais ce n'est plus si surprenant que cela puisque juste après cette mascarade, d’autres leaders qui se regardaient en chien de faïence, ont cru devoir convoquer les thilognois pour annoncer des retrouvailles. J'en ris aux larmes ! Bon Dieu ! Est-ce qu’ils nous avaient conviés à leur divorce pour, aujourd’hui, nous annoncer en grande pompe leurs retrouvailles ?      Mais aujourd’hui, avec l’APR, c’est le nivellement par le bas et donc tout est possible avec l’acte3 de la décentralisation.  Où sont passés nos cadres, augustes conseillers qui nous rétorquaient, au moment de choisir un maire qu’il s’agissait d’un travail d'équipe et qu'ils vont épauler l’actuel maire dont les limites sont connues. Qui a vu l’un d'entre eux venir apporter sa contribution depuis l'installation du bureau ? Personne ! Ils ne viendront pas parce que leurs attentes ont été vite déçues face au mur de barrage de Farba Ngom.     Comme si cela ne suffisait pas, chaque jour que Dieu fait, nos soit disant leaders de l’APR posent des actes plus ignobles que ceux de la veille. Ainsi, la guerre entre APR authentiques et transhumants a cédé la place à la guerre de positionnement tous azimuts. Et l'éthique politique dans tout ça ? Et la simple morale sociale dans tout ça ?     L’on va ensuite s'étonner que le centre de formation technique soit construit à Agnam ; ou de voir Farba procéder à la pose de la première pierre du camp de la gendarmerie du Bossea encore à Agnam. Wait and see. Ce n’est pas fini. La fête ne vient que commencer. Qu'est-ce que vous voulez ? Farba ne fait que son boulot ; c'est à ça que sert la politique : changer la cité. Demandons plutôt des comptes à nos élus et autres leaders locaux : Qu’ont-ils fait pour mériter un tel affront ? Très simple !  Ils ont courbé l’échine quand ils devraient se battre. Aux législatives de 2012, aucun apériste n'était investi sur les listes de la coalition bennoo bokk yaakaar, ni départementales ni nationale ; pourtant Agnam était bien servi mais cela n’a pas empêché beaucoup de nos leaders locaux de sillonner Thilogne pour battre campagne pour Farba contre des candidats issus de Thilogne et figurant sur d’autres liste. Ils ont vendu leur âme au diable ! Qu’ils en assument les conséquences aujourd’hui.  On peut être pour ou contre Elimane Kane mais on lui reconnaît son autorité. Pendant son magistère Thilogne était le fief, l'attraction de tout le Fouta et plus particulièrement du Bossea     Bano Sall  Conseillère départementale de Matam  Présidente des Jeunesses féminines d’Aj/Pads