Un genre littéraire assez particulier s’offre désormais aux lecteurs avec la parution de « Art de déclamation massive-ADM » aux Editions et Diffusion Athénas. Le recueil de slam publié et présenté par Diamil MC ce jeudi 10 décembre au Goethe Institut est riche d’une cinquantaine de compositions dont « J’écris à l’horizontale » qui a valu à l’auteur le 1er prix du concours Paroles de poètes 2014 dans la catégorie prose étrangère.
Artiste émérite, Diamil Moustapha Ciss de son vrai nom est entré dans le monde de la poésie par le slam. Un art qu’il définit comme « le passage de la plume à la scène, de l’écrit à l’oral, l’art de combiner les mots d’une manière agréable à l’oreille et utile à l’esprit, l’art de faire valser les cœurs au rythme de la prosodie ». Autodidacte en littérature comme il aime le souligner, celui que ses proches appellent affectueusement « Le Dernier poète sérère » puise aux sources de l’oralité où la sonorité prime souvent sur le vocabulaire et rejette d’emblée toute préciosité dans le style. Et tout cela dans un humour décapant qui fascine son public.
L’humanisme qui est la source de son inspiration caractérise pour une large part ses écrits. « Je ne suis ni nègre, ni blanc, ni jaune. Je suis un humaniste », se décrit-il dans son texte « Ici-bas ». Le choix du titre (Art de Déclamation Massive) n’est pas fortuit dans un monde secoué par la bêtise humaine traduite par une volonté d’assujettir l’humanité à la fruste loi des armes de destruction massive.
Le poète-slameur creuse dans ses racines, la sagesse de ses ancêtres et le respect des valeurs qu’ils lui ont transmises. Le quotidien de son pays, surtout le triste état du monde qui l’entoure, ne le laisse pas indifférent. « Il n’ya rien de plus sublime que le sourire d’un vieillard à qui l’on prête une oreille pour revisiter sa mémoire », professe-t-il dans « Une minute de bonheur ». Dans ses écrits, Diamil MC accorde également une place importante à l’amour. Il exprime son bonheur, ses rêves, mais aussi ses déceptions formulées parfois de manières lapidaires pour exprimer son absence de résignation. Comme quand il dit : « J’essaierai de t’oublier afin de mieux t‘aimer ».
Membre du Collectif Vendredi Slam qui lui a permis de faire son premier passage sur scène en 2010, ce rêveur formé à l’école de la rue, diplômé de la vie et agrégé en bourlingue en est à son deuxième ouvrage après avoir publié en 2012 chez Diasporas-Noires Editions, un recueil de nouvelles intitulé « Trente mille volts de
rêves ».
Artiste émérite, Diamil Moustapha Ciss de son vrai nom est entré dans le monde de la poésie par le slam. Un art qu’il définit comme « le passage de la plume à la scène, de l’écrit à l’oral, l’art de combiner les mots d’une manière agréable à l’oreille et utile à l’esprit, l’art de faire valser les cœurs au rythme de la prosodie ». Autodidacte en littérature comme il aime le souligner, celui que ses proches appellent affectueusement « Le Dernier poète sérère » puise aux sources de l’oralité où la sonorité prime souvent sur le vocabulaire et rejette d’emblée toute préciosité dans le style. Et tout cela dans un humour décapant qui fascine son public.
L’humanisme qui est la source de son inspiration caractérise pour une large part ses écrits. « Je ne suis ni nègre, ni blanc, ni jaune. Je suis un humaniste », se décrit-il dans son texte « Ici-bas ». Le choix du titre (Art de Déclamation Massive) n’est pas fortuit dans un monde secoué par la bêtise humaine traduite par une volonté d’assujettir l’humanité à la fruste loi des armes de destruction massive.
Le poète-slameur creuse dans ses racines, la sagesse de ses ancêtres et le respect des valeurs qu’ils lui ont transmises. Le quotidien de son pays, surtout le triste état du monde qui l’entoure, ne le laisse pas indifférent. « Il n’ya rien de plus sublime que le sourire d’un vieillard à qui l’on prête une oreille pour revisiter sa mémoire », professe-t-il dans « Une minute de bonheur ». Dans ses écrits, Diamil MC accorde également une place importante à l’amour. Il exprime son bonheur, ses rêves, mais aussi ses déceptions formulées parfois de manières lapidaires pour exprimer son absence de résignation. Comme quand il dit : « J’essaierai de t’oublier afin de mieux t‘aimer ».
Membre du Collectif Vendredi Slam qui lui a permis de faire son premier passage sur scène en 2010, ce rêveur formé à l’école de la rue, diplômé de la vie et agrégé en bourlingue en est à son deuxième ouvrage après avoir publié en 2012 chez Diasporas-Noires Editions, un recueil de nouvelles intitulé « Trente mille volts de
rêves ».
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