SETAL.NET-Lorsque la constitution sénégalaise fut menacée par le régime de Wade, c’est tout un peuple qui s’était levé pour contrecarrer ce que tout le monde flairait : un coup d’état constitutionnel. Nous découvrîmes alors un peuple qui est resté attaché à ses valeurs républicaines et garant de notre stabilité politique. Aujourd’hui, la situation politique que nous traversons, marquée essentiellement par le bras de fer entre l’Etat et l’opposition sénégalaise, doit pousser tout un chacun, loin de toute position partisane, à intervenir pour un dialogue serein entre Abdoulaye Wade et le Président Macky Sall.
D’emblée, je compte manifester mon désaccord contre les propos provocateurs d’Abdoulaye Wade, lesquels ne font que perturber la quiétude du peuple sénégalais qui a d’autres préoccupations. De même, priver des citoyens d’user de leur droit de manifester ne saurait être toléré dans un pays qui a inscrit la liberté de manifester dans sa constitution.
Nous étions nombreux à demander des comptes à l’ensemble des membres de l’ancien régime et qui ont eu à exercer de hautes fonctions car nous nous étions tous offusqués contre la dilapidation de nos deniers publics, le parachutage et l’enrichissement subite de personnes revenues de très loin pour ne citer que ces quelques tares du régime libéral. Malheureusement, la montagne va accoucher d’une souris car ce qui devait être une injustice réparée commence à devenir un règlement de compte, une traque sélective que tout sénégalais se doit de dénoncer.
Pour le retour au calme, j’invite solennellement les deux parties à dialoguer pour l’intérêt de la nation dont les aspirations peuvent se résumer à un dynamisme économique et social enviables. Accorder une liberté provisoire à Karim Wade, Aïda Ndiongue et autres serait un premier pas vers l’apaisement de la tension d’ordre politique et judiciaire qui risque de dégénérer si nous agissons en spectateurs. Nous pouvons espérer ainsi un dénouement rapide de la situation si nous savons que le président Macky Sall vient de recevoir le prix pour la paix et la dialogue. Cette distinction devra montrer à travers, ce dernier, la capacité du peuple sénégalais à surmonter toute sorte de turbulence, source de discorde et de frein à notre destin commun.
Cheikh Moubarack Wade
Président de l’association « Mon Sénégal à Moi »
D’emblée, je compte manifester mon désaccord contre les propos provocateurs d’Abdoulaye Wade, lesquels ne font que perturber la quiétude du peuple sénégalais qui a d’autres préoccupations. De même, priver des citoyens d’user de leur droit de manifester ne saurait être toléré dans un pays qui a inscrit la liberté de manifester dans sa constitution.
Nous étions nombreux à demander des comptes à l’ensemble des membres de l’ancien régime et qui ont eu à exercer de hautes fonctions car nous nous étions tous offusqués contre la dilapidation de nos deniers publics, le parachutage et l’enrichissement subite de personnes revenues de très loin pour ne citer que ces quelques tares du régime libéral. Malheureusement, la montagne va accoucher d’une souris car ce qui devait être une injustice réparée commence à devenir un règlement de compte, une traque sélective que tout sénégalais se doit de dénoncer.
Pour le retour au calme, j’invite solennellement les deux parties à dialoguer pour l’intérêt de la nation dont les aspirations peuvent se résumer à un dynamisme économique et social enviables. Accorder une liberté provisoire à Karim Wade, Aïda Ndiongue et autres serait un premier pas vers l’apaisement de la tension d’ordre politique et judiciaire qui risque de dégénérer si nous agissons en spectateurs. Nous pouvons espérer ainsi un dénouement rapide de la situation si nous savons que le président Macky Sall vient de recevoir le prix pour la paix et la dialogue. Cette distinction devra montrer à travers, ce dernier, la capacité du peuple sénégalais à surmonter toute sorte de turbulence, source de discorde et de frein à notre destin commun.
Cheikh Moubarack Wade
Président de l’association « Mon Sénégal à Moi »
Le premier ministre Sonko a moins de pouvoirs que le premier ministre Dionne, (Par Madiambal Diagne)
