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Pour se venger d’une humiliation subie : Bocar Hamady Diop poignarde mortellement Chérif Assane Diouf


Pour se venger d’une humiliation subie : Bocar Hamady Diop poignarde mortellement Chérif Assane Diouf
Bocar Hamady Diop dit Djiby Diop risque les travaux forcés à perpétuité pour le meurtre en 2011 de Chérif Assane Diouf. C’est la sentence qu’a sollicitée le procureur de la chambre criminelle de Dakar, où Diop, commerçant de son état, comparaissait pour son crime. 

 Selon le parquet qui a requis cette peine, il n'y a pas de proportionnalité des coups, ni de légitime défense, encore moins d'excuse de provocation. Le prévenu ne peut pas non plus bénéficier de circonstances atténuantes car il n'a donné aucune explication valable. 

Il résulte des débats d’audience que le 28 janvier 2011, Bocar a tué Chérif d’un coup de couteau pour se venger de ce dernier. Car 2 mois avant les faits, les deux hommes s’étaient battus une première fois et la victime avait bien corrigé et humilié Bocar. 
 Voulant se venger à tout prix, il a intercepté la victime à l’entrée d’un bar pour lui asséner le coup de couteau qui lui sera fatal. 
 Après son forfait, Bocar s’est refugié à Matam. Il sera épinglé quelques semaines plus tard grâce à l’intervention des policiers de cette localité. 
Durant son interrogatoire, il a reconnu les faits d’assassinat soutenant malgré tout, qu’il n’avait jamais voulu donné la mort à son protagoniste. 

 Après 6 ans de détention provisoire, et face aux juges de la chambre criminelle, Bocar a mis en exergue l’excuse de provocation. 
«Auparavant, on s’est battu. Il m’avait taxé d’indicateur vu qu’il s’activait dans la vente de drogue.  On s’est battu. Il m'a donné un coup de coupe-coupe et m'a blessé à la main. Je lui ai asséné un coup de couteau mais je n'avais pas l'intention de le tuer je le jure», a-t-il déclaré. 
  
L’avocat de la partie civile, Me Boubacar Dramé a demandé de retenir Bocar dans les liens de la prévention. Mais aussi de le condamner à allouer 150 millions de francs CFA pour toutes causes de préjudice confondues à la famille de la victime. L’avocat de l’accusé a demandé au Tribunal de retenir l'excuse de la provocation à titre infiniment subsidiaire tout en réduisant la constitution de partie civile qui est exagérée et qui n’est pas justifiée. L’affaire est mise en délibéré le 17 octobre 2017.


Mercredi 4 Octobre 2017 - 08:04





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