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Plus de 1 500 cas de refus de paternité en Casamance : Quand des agents de l’Etat fuient après avoir semé leur graine

Les cas de refus de paternité se comptent par milliers dans la région sud du pays. Du moins selon l’enquête effectuée par l’Association ‘’Touche pas à ma sœur’’. Pour la plupart, cela est l’œuvre d’agents de l’Etat qui fuient après avoir commis leur forfait au grand dam des enfants qui se retrouve sans père.


Plus de 1 500 cas de refus de paternité en Casamance : Quand des agents de l’Etat fuient après avoir semé leur graine
Dans les zones de Ziguinchor-Bignona-Sédhiou-Vélingara-Oussouye, sur 100 enfants nés hors mariage, les 90% seraient victimes de refus de paternité. Ce, pendant la période de décembre 2012 à septembre 2015. Sur la tranche d’âge : 15 ans-25 ans. 
Réparti ainsi, la région de Ziguinchor regorge de 512 cas, 317 pour Sédhiou ou encore 259 rien que pour Bignona. Oussouye (254) et Vélingara (246) suivent le peloton de tête. Soit au moins 1587 cas de refus de paternité recensés pour le moment. 
Incroyable mais vrai. C’est du moins ce que dit le rapport de l’enquête effectuée dans la zone par l’Association ‘’Touche pas à ma sœur’’ sur le sujet. 
En effet, note le document, ils sont nombreux les personnels de l’administration affectés dans ces localités du pays qui ont déposé leurs germes et n’ont donné aucune suite à leur progénitures. «Beaucoup d’hommes ayant été envoyés en mission dans la partie sud du pays ont laissé derrière eux des fils et filles dont, aujourd’hui, leurs mamans qui sont devenues, par la suite, des filles mères ignorent là où ils se trouvent. S’ils vivent encore ou s’ils ne sont plus parmi les vivants», lit-on. 
Le rapport note que «les cas les plus effrayants restent ceux de Sédhiou, où des filles âgées de moins de 18 ans sont tombées enceintes des œuvres d’hommes se disant responsables, sous les regards impuissants de leurs mères sans que rien ne soit tenté parce que les auteurs de leurs grossesses fuient du territoire avant même que la découverte ne soit faite.» 
‘’Touche pas à ma sœur’’ justifie les faits par des motifs de croyances traditionnelles et des réalités socioculturelles qui sont toujours d’actualité dans bien des zones de la Casamance. Cependant, certaines femmes vivant dans ces zones dénoncent les violences dont elles subissent de la part de leurs conjoints, mais tout en restant encagoulées, de peur de représailles de la part de leurs propres familles. Aussi,estime l’Association, «la loi devait être durcie pour ces cas de refus de paternité»
Parce que, note-t-elle, c’est un fléau qui est devenu monnaie courante dans notre pays. «Toutes les régions du Sénégal regorgent de cas de refus de paternité ; et les députés devaient s’auto saisir pour que la loi soit plus sévère à l’encontre de ces monstres de pères. C’est un sujet qui interpelle tout un chacun et précisément les représentants du peuple que sont les députés», alerte le rapport. 
En effet, depuis sa création, le 08 mars 2015, et l’initiation du projet de loi contre le refus de paternité, ‘’Touche pas à ma sœur’’ apprend qu’elle ne cesse de recevoir des cas de violences du genre, partout où ses cellules sont installées et même au-delà de nos frontières, comme la Gambie et la République de Guinée. 


Jeudi 26 Novembre 2015 - 05:51





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