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Paulette Diémé parle de sa rupture avec Phillipe Monteiro


SETAL.NET-Entre les devoirs de sa fille, qu’elle doit superviser, et les caprices d’un bébé qu’elle doit supporter, elle se confie sans réserve et dévoile  l’origine de sa passion pour la musique, ses peines pour revenir au devant de la scène et les vraies raisons de sa rupture avec son ex-mentor Philippe Monteiro. Aujourd’hui remariée, après un divorce ni n’est pas passé inaperçu, Paulette se livre sans complexe sur cet amour qui a su surmonter le temps. Slow !

D’où est né votre amour pour la musique ?

Sûrement un don ou l’influence du milieu qui m’a vu grandir, le quartier de la Sicap Baobab, où la majorité des habitants sont des Diolas ou des Cap-Verdiens. Peut être aussi que c’est parce que mon grand-père chantait et jouait de la guitare. Après, c’est devenu  un souhait, parce que toute petite je reprenais, avec mes cousines, des chansons de Céline Dion. Et, chaque fois, je leur disais ‘‘c’est moi qui dois être devant, allez faire les chœurs’’. Au collège aussi, le prof d’anglais me faisait chanter 30 minutes avant la fin du cours.

Donc, le Cabo n’était pas votre genre musical préféré ?

Cela m’étonne aussi, parce que je n’’écoutais que de la musique douce. Peut-être que ce sont les origines de ma mère qui est issue de la communauté capverdienne. Et à Baobab, où j’ai grandi, durant les weekends on organisait des «tokotina». C’était une petite fête qu’une maison désignée d’avance mettait en branle. D’ailleurs, c’est ce qui m’a le plus poussé dans le Cabo-Love.

Pourquoi ce choix, alors que cette musique peine à s’imposer au Sénégal ?

Je ne vois pas la situation comme ça. Car les choses ont évolué depuis que Philippe Monteiro s’est fait connaitre et que «Maskimal» est sortie. La preuve, la première fois que j’ai entendu ma chanson dans un taxi, j’étais tellement contente et je me suis dit que les taximen, qui avaient l’habitude d’écouter du Mbalax, écoutent aujourd’hui du Cabo-Love. Mes prestations en live sont aussi remplies. Pourtant, la majeure partie des sons que je joue sont du Cabo et du Funana. Ce qui manque pour faire plus connaitre cette musique, c’est la communication. Mais les gens l’aiment.

«Maskimal» est la chanson qui vous a fait connaitre. Mais, depuis lors, c’est le seul morceau qu’on retient de vous. Pourquoi cet état de fait ?

Je ne pourrais pas enterrer «Maskimal». Elle restera toujours dans les annales. C’est cette chanson qui a fait Paulette et m’a permis de savoir qu’il y a d’autres gens qui, à travers cette découverte, m’aiment. Pour mes autres sons, c’est juste un manque de communication. Parce qu’avec les radios, elles demandaient des dessous de table pour faire passer la chanson. Même pour «Maskimal», c’était comme ça. On donnait de l’argent pour la faire passer. Autant pour le clip que pour la vidéo. Après cela, je me suis refusé à le refaire. Parce qu’après tout, ces gens n’existeraient pas sans la musique. Même si j’essaye de comprendre que la vie est dure et que les salaires sont, parfois, ce qu’ils sont. Mais, il y a quand même une façon de faire. Toutefois, ce qui compte c’est de faire plaisir à ses fans et avancer.

 

Les gens ne comprennent pas souvent le message contenu dans la plupart de vos chansons. Est-ce que ce n’est pas un problème de langue ?

Ce n’est pas un problème de langue parce que les mélomanes raffolent, aujourd’hui, de la musique nigériane. Pourtant, beaucoup d’entre eux n’y comprennent pas grand chose. La musique est une sensation de sonorités et de voix qui peut nous transporter ailleurs. Ce n’est pas une question de langue. Un grand marabout disait qu’une belle musique n’est pas une représentation de la voix, mais le ressenti qu’elle produit chez la personne qui l’écoute.

Votre rupture avec Philippe Monteiro a fait grand bruit ? Qu’est-ce qui en a été l’origine ?

Il n’y a pas eu de rupture avec Philippe. C’est comme un père et ses enfants. Arrivés à la majorité, il leur appartient de faire le reste du chemin. Si, aujourd’hui, je suis à l’aise sur scène, c’est grâce lui. Il m’a propulsée. Ce qui m’a permis de travailler avec Fodé Barro, Fanny J et d’autres. Quand Philippe a besoin de moi, il m’appelle. Soit pour lui faire des chœurs ou l’accompagner à des prestations. On était 9 filles qu’il essayait de propulser au devant de la scène. Mais, les caprices ont pris le dessus sur le groupe. Il y avait tout le temps de petites histoires. Comme Philippe n’aime pas les problèmes, il a préféré mettre un terme à tout ça. On a du se dire que c’est mieux que chacune de nous prenne son envol, parce que retourner seule vers lui aurait été trahir les autres. Après cette rupture, je me suis dis que j’allais arrêter la musique, au point que mon entourage était obligé de chercher des musicien pour me réveiller. Philippe m’a appelé pour me demander pourquoi je ne fais plus musique.

Que sont devenues les autres filles ?  

Zora et Penda se sont mariées Corinne et Constance sont toujours dans la musique et vivent en France maintenant. Les autres sont toutes mariées.

Beaucoup de rumeurs circulent sur vous. Comment vous l’expliquez vous ?

Les gens ne me voient pas. Alors, ils sont obligés de créer le buzz pour me faire réagir. Les deux dernières fois, c’est ma maman qui m’a réveillé le matin en pleurs, pour me demander si j’avais entendu la rumeur. Comme je consulte souvent les sites d’information, bien sur que je l’avais vue. Après, c’es Philippe qui appelle. Pour la rumeur concernant Carlou D, c’était aussi pareil. Il m’a appelé pour me dire de ne pas y prêter attention. Ceux qui me connaissent savent qui je suis vraiment. Donc, tout ceci n’a pas d’importance.

Il a même été fait cas de séparation avec votre mari…

Si c’est vrai que je me suis séparée de mon premier mari qui le papa de ma fille en 2008. Mais pour le reste c’est que des rumeurs. Pour Carlou D, j’ai du même rendre visite sa femme pour la rassurer. Elle m’a dit : «Tu es folle, les gens parlent toujours, c’est comme ça». Mais, comme on ne sait jamais avec nous les femmes, surtout que demain on peut ressentir le besoin de retravailler avec lui, il faut donc toujours garder de bonnes relations.

Alors, remariée ?

Oui, je me suis remariée depuis 6 mois maintenant.

N’avez-vous pas peur de souffrir des mêmes maux qui vous ont coûté votre premier mariage ?

Avec lui, ça ne risque pas d’arriver puisqu’il évolue dans le même milieu. Il est guitariste et c’est lui qui programme mes chansons. Donc, par la grâce de Dieu, je ne pense pas qu’on puisse avoir ces problèmes. On se connait depuis 2003, après on s’est séparé. Mais, par la puissance de l’amour, il est devenu mon second mari. Même si ça arrive, je prie Dieu pour qu’on les surmonte. Comme on est du même milieu, il y a beaucoup de choses qu’on arrive à supporter et gérer quand les gens sont là. Il suffit juste d’un regard pour que l’autre comprenne et se calme. Mais, la plupart du temps, c’est lui qui me calme.

Rewmi Quotidien


Bamba Toure

Samedi 24 Mai 2014 - 11:10





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