Doté d'un master en gestion des affaires à l'université Paris-Dauphine, Thierry Bolloré connaît très bien Renault : il y est entré en 2012 et a très vite monté les échelons pour devenir le numéro deux du groupe en 2018.
Ce Breton de 55 ans, père de 5 enfants et cousin lointain de Vincent Bolloré, connaît parfaitement le secteur de l’automobile : il y a fait toute sa carrière. Avant d’intégrer le groupe au losange, il a travaillé pendant 15 ans chez le fabricant de pneumatiques Michelin, puis chez le grand équipementier français Faurecia.
Thierry Bolloré a également une longue expérience en Asie, notamment en ce qui concerne le marché japonais, un atout important pour l’avenir de l’alliance Renault-Nissan, déjà ébranlée par l’arrestation de Carlos Ghosn au pays du Soleil-Levant.
Au sein du groupe, il est connu pour être un manager solide, pragmatique, simple, ouvert et à l’écoute. Durant sa carrière chez Renault, il s’est fait remarquer pour avoir géré des dossiers délicats : il a su négocier l’implantation en Iran, un marché difficile, et a su défendre la marque au moment des accusations du « dieselgate ».