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Moustapha Niasse controuve la politique du ventre


‘’ Un compromis fait un bon parapluie, mais un mauvais toit.’’- Robert Lowell.

Dans ce contexte de pluralisme politique, la reconversion au jeu démocratique veut que le parti ne soit pas l’apanage spécifique d’une seule et unique personne. De même, le plein pouvoir ou le culte démesuré de la personnalité sont des comportements déroutants à éviter à tout prix, même si, en général, au début de la création d’une organisation politique, l’objectif est de s’y éterniser. Les sénégalais sont donc logiquement animés, dans leurs ensemble, d’un sentiment de déception suite à la ressuscitation des méthodes archaïques du monopartisme au sein de l’AFP.

A force de vouloir tout chapeauter, ce prétendu homme d’état, à la tête de cette formation en fin de cycle, a été rattrapé par son passé, de 39 ans de règne, de triste mémoire, socialiste. En voulant répéter l’histoire, il a fini par retomber dans des pratiques rétrogrades dévoilant ainsi à la jeune génération son côté sombre voir même sa véritable nature. Moustapha Niasse omet certainement que cette velléité d’institutionnaliser cette pensée unique n’est point conforme avec la nouvelle donne démocratique caractérisée par la diversité des opinions au sein du même espace politique.

La confiscation de la liberté de ton au sein de l’AFP, par ce monarque qui a fini par réduire ses dociles affidés à l’infantilisme, constitue un défi au bon sens. Cet appareil politique opaque, où nul n’a le droit d’entraver son point de vue, où aucun débat ne s’y fait jour, frise un havre de sourd muets. Ses profiteurs, pour continuer de bénéficier de ses prébendes, mais surtout par redevance, se trouvent par ce fait dans l’obligation de se métamorphoser en flagorneurs. N’est-ce pas ‘’ Papa Niasse’’ dixit Malick Gackou ?

En raison de ce lien de servitude, l’affairiste, Moustapha Niasse, reste convaincu que seule l’allégeance est la vertu mère à l’intérieur de cette caisse de résonance de l’APR. Se sentant redouter, il a donc fait le choix délibéré de caporaliser, à dessein, les instances dirigeantes pour mieux asseoir sa domination en s’enrichissant, à son propre profit, sur le dos de ses lieutenants, maintenus sous le joug d'une exploitation politique. Les 50 millions de FCFA de fonds politiques, en plus des numéraires et privilèges, octroyés au président de l’assemblée nationale, légitiment inexorablement cette bulle mégalomaniaque.

Boulimie ne saurait dépasser la thésaurisation de 5 milliards de FCFA de dividendes chaque année, par le biais de ses sociétés d’écran, tout en comptant chez soi 3 chômeurs. Là où le pauvre marchand ambulant lambda emploie 2 ans plus tard, avec un départ de 50.000 FCFA, au minimum 3 personnes. Comme pour dire qu’un constipé intellectuel, nonobstant le port de grosses loupes, ne peut aucunement voir plus loin que son nez.

Pour emboucher la trompette de l’APR, tout porte à croire que ce fossoyeur des progressistes a marchandé, sans crier gare ni bonne raison apparente, le soutien de son parti. Son égoïsme instinctif l’a poussé à tout écraser, sans honte, ni remord, pour assouvir à satiété, ses appétences personnelles au grand dam de ses boys à tout faire. Pour garantir ses intérêts égocentriques, il a décidé par la force de la danse du ventre de mettre par terre l’ambition de ceux dont il est sensé préserver de la déchetterie politique.

Cette manœuvre indécente, commanditée par le stagiaire de la présidence, vise à inhiber la légitime aspiration présidentielle de ses sempiternels assistés à qui il n’attribue que des miettes. En s’abreuvant au râtelier de l’APR, il a, sans la moindre considération, fait de la survie politique de ses courtiers son essuie-main. A ce rythme, l’AFP sera, en plus d’être un mouvement de soutien de l’APR, vidé de toute sa quintessence, si tel n’est pas le cas présentement.

Les cadres de l’AFP, avec à leurs têtes, Malick Gackou, doivent se rendre à l’évidence que ce pleurnichard assoiffé de pouvoir, profondément tourmenté par des préoccupations matérielles, ne peut, en aucun cas, adopter une posture stimulant la bonne marche des affaires de leurs partis vu que cela désavantage son serviteur.

Le moment est venu, pour ces derniers, d’abréger le paternalisme déraisonnable de cet homme du passé mais aussi son appétit immodéré pour le pouvoir, au risque d’être acheminé dans une impasse car l’essence pour un parti politique est de prendre part aux joutes électorales, de briguer les suffrages des électeurs pour ensuite mettre en œuvre son axe programmatique.

À moins qu’ils ne soient pas pour le bien de leur parti, de leur patrie. Dans ce cas, il ne serait point décent qu’ils continuent de posséder entre leurs mains le sort de toute une localité, de tout un peuple.

Eternel Wadiste
Moïse RAMPINO


Moise RAMPINO

Lundi 24 Mars 2014 - 12:47





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