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"Mon dernier combat syndical"


"Mon dernier combat syndical"
Mesdames et Messieurs, honorables  militants recevez mes sincères salutations. Je ne saurai démarrer mon intervention sans remercier les deux sous-sections de Bignona 1 et 2 pour la bonne gestion syndicale et leur dévouement à la cause des enseignants. Le choix du thème de cette édition du Weekend. SAEMSS                     «  l’enseignant, aujourd’hui  » trouve toute sa pertinence vu la centralité de ce dernier et son action dans la vie et l’évolution de notre jeune nation face aux mutations socio-économiques du monde. A cela s’y ajoute l’actualité de la lutte syndicale dans le secteur de l’éducation qui a fini de par son dénouement chaotique de conférer à ce thème une place primordiale. La réflexion d’aujourd’hui se pose et s’impose car il y a urgence à redorer et recadrer cette fonction. C’est pourquoi je ne porterai pas de gangs cette fois-ci, je me propose  porte parole de tous les enseignants déçus, consternés, meurtris dans leur chaire. Je dirai aujourd’hui tout haut ce que tous les enseignants pensent tout bas, ce que tous ces enseignants anonymes véritables combattants qui ont réussi à tenir en respect l’ETAT du SENEGAL  durant cette dernière lutte et pour terminer je me ferai le porte voix des enseignants convaincus qui y croyaient et qui malheureusement ont été trahis. Oui trahis c’est bien le mot qui sied, trahis par leurs dirigeants ceux à qui ils ont fait confiance ceux à qui ils ont permis de parler à leur nom, ceux qu’ils ont hissé au plus haut sommet de l’échiquier syndical National et à qui, ils ont permis de gérer des budgets grâce à leurs cotisations de rouler en voitures avec le plein de carburant. Tout cela devrait leur donner  plus de devoirs que de droits car les enseignants les ont mis dans des conditions acceptables pour ne pas dire bonnes pour faire dignement leur travail; s’occuper de leurs préoccupations. Ils ont trahis, ils ont trahis car ils pensaient avoir le droit de décider et mieux de ramer à contre courant de leurs mandants, en nous chantant ces rhétoriques connues de tous : « vous ne connaissez pas les réalités de la table de négociation / il y a eu beaucoup de pressions / c’était stratégique… ».
 Qu’à cela ne tienne, les  secrétaires généraux des différents syndicats constitutifs du grand cadre nous ont montré que la base ne valait rien, qu’elle n’avait pas compris car cette même base à qui ils ont demandé de délibérer sur l’issue de la lutte a été désavouée ou excusez moi  trahie car c’est de cela qu’il s’agit par ses propres dirigeants charger simplement d’être sa porte voix. Cette trahison était d’autant plus cruelle que cette base ne s’y attendait pas, elle était prise de cour, désarmée et clouée au poteau par ses paires et soit disant leaders chargés de la représenter. Ces manitous de la chose syndicale et des négociations ont fait comprendre à cette base profane qu’elle avait pris la mauvaise décision de poursuivre la lutte d’où la rectification qui s’est imposée avec une suspension qu’eux seuls peuvent nous expliquer. Et pire ou mieux je ne saurai le dire car nous assistons après l’épisode de la haute trahison et au grand désarroi de la base à la fameuse « face to face » des deux désormais Grand Cadre en vue de la rencontre avec le chef de l’Etat et de la gestion de la manne financière du pacte de stabilité. Décidemment, l’on est tenté de paraphraser l’adage en disant qu’il y’a des gens chez qui le ridicule ne tue pas. Car en lieu et place des préoccupations des collègues, c’est la bataille de positionnement pour assurer les lendemains meilleurs de je ne sais qui.
En tant que militant du SAEMSS/CUSEMS ce coup est d’autant plus dur que c’est mon propre Secrétaire Général National  MAMADOU LAMINE DIANTE élu au Congrès de 2013 avec toute la solennité requise et  qui était au moment de cette trahison le patron du Grand Cadre. Je n’ai pas compris et peut être que  je ne comprendrai jamais mais pour autant je ne m’arrêterai pas avant de voir un peu plus claire.
 Je ne comprends pas que le premier des SAEMSSIENS  ait  oublié  les principes fondamentaux de notre organisation syndicale (seule la base décide pour la levée ou la suspension d’un mot d’ordre ;  le Secrétaire. Général. National, le Secrétariat. Permanent, le Bureau. Exécutif. National ne sont pas des instances de décisions seules la Commission. Administrative et le Congrès sont des instances de décisions).
  Je ne comprends pas que le S.G ait oublié qu’il est mandaté par le SAEMSS et non par le Grand Cadre sinon il n’aurait pas prétexté l’éclatement du Grand Cadre pour justifier sa signature du protocole d’accord.
Je ne comprends pas que le Congrès de 2013 ayant demandé dans ses résolutions à la C.A de statuer sur la modification statutaire portant sur le transfert du poste de porte parole du syndicat au S.G.N ; la C.A comble de l’ironie prit sur lui la responsabilité d’accéder favorablement à la sollicitation du S.G.N. Les conséquences d’un tel acte ne sont que le manque de concertation et les dérives de communications ou « wax-waxet ». Si on en est à cette situation la C.A est en partie responsable avec le renforcement des pouvoirs aux mains d’une seule personne qui du coup se trouve exposée. Et de surcroit jamais  une structure sérieuse et démocratique comme se réclame le SAEMSS ne donne à son leader la fonction de porte parole.
Je ne comprends pas qu’après avoir décidé, unilatéralement contre l’avis du vrai décideur qu’est la base, de suspendre le mot d’ordre le jeudi 30 avril 2015, le S.G.N s’est dédit dès le lendemain pour exhorter les camarades à la poursuite de la lutte et selon toute vraisemblance, il ne voulait pas avoir à dos sa base qui lui aurait mis la pression à travers ses responsables locaux la nuit même de la signature. Et cette même base à travers les S.G Régionaux appelés d’urgence à Dakar le samedi 02 mai 2015 s’est dédite une nouvelle fois lors de leur rencontre du 03 mai 2015. Dès lors, l’on se pose la question à savoir si matériellement des bases pouvaient se réunir deux fois en l’espace de 24H pour prendre deux décisions majeures et contradictoires et charger ses responsables de les communiquer. Et désormais  tout porterait à croire que le fameux « wax-waxet » est devenu une ligne de communication adoptée par les dirigeants du SAEMSS.
Je ne comprends pas que depuis cette épisode notre responsable MAMADOU LAMINE DIANTE au moment des fait n’a même pas regretté et encore moins ne s’est excusé devant les pauvres militants pour le tord causé. Ces derniers ont eu seulement le malheur de croire en l’homme qui leur a dit : « c’est cette année ou jamais ». En lieu et place ces militants ont droit à la manipulation et aux mensonges qui sont érigés en règles de gouvernance de nos dirigeants.
Je me suis également posé la question de savoir si le SAEMSS auquel j’ai adhéré en 2006 est bien le même syndicat aujourd’hui, eu égard à toutes ces forfaitures, car visiblement il est gangrené par les maux que je nommerai : délations, manipulations, magouilles et  mensonges en témoigne le dernier imbroglio syndical évoqué ci-dessus. La fameuse devise « servir les autres et jamais se servir des autres », est-elle réellement d’actualité ? N’est-elle pas devenue caduque ? Où utilisée selon les convenances? Au grand dam du militant. 
Mon mea culpa est son mea culpa, une introspection personnelle et collective afin que chacun puisse prendre ses responsabilités  pour une recomposition du mouvement syndical enseignant qui vient de montrer une fois de plus ses limites à travers les agissements indécents de ses dirigeants. J’ai utilisé le passé pour parler de  cet homme M.MAMADOU LAMINE DIANTE car il est devenu l’ombre de lui-même, il a perdu toute crédibilité et est devenu encombrant pour notre structure commune. Sa seule présence à la tête du SAEMSS est plus que nuisible du simple fait de cette bourde, de cette hérésie syndicale. L’histoire retiendra plus les faits que les explications pour tenter de se justifier ou de se « victimiser ». Il y’a des erreurs qui se paient cache dans la vie et pour un homme aussi médiatique que DIANTE cela ne pardonne pas. S’il est permis de donner  un avis sur le cas ou l’affaire DIANTE c’est selon ; je dirai simplement : cela ne sert à rien Monsieur de s’agripper aux avantages liés à la fonction de S.G.N, votre passé vous rattrapera toujours, il faut savoir raccrocher dans la vie et détecter les signes de la fin. La seule porte de sortie honorable est la  Démission ; Honorable et Digne en ce sens que cela mettrait le syndicat à l’aise et vous conférera plus de valeur que de s’agripper coute que coute à une fonction qui vous a déjà lâché.
                                                                     Mouhamadou Lamine MANE
 Professeur de Portugais au  Lycée  Ahoune   Sané et membre de la Sous-section départementale de Bignona 1 
Contacts : 773347288 / 774539626 / mail : molamane17@gmail.com / molaminemane@yahoo.fr                                                                            


Samedi 16 Mai 2015 - 08:35





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