il faisait partie, malgré son jeune âge relatif, des figures incontournables du Parti démocratique sénégalais (Pds) ces deux dernières décennies. Modou Diagne Fada a pourtant décidé jeudi dernier de claquer la porte de la formation libérale. Un choix officialisé lors d’un entretien accordé au site d’information Senplus.com. Plutôt que d’entreprendre un bras de fer à l’issue incertaine contre la vieille garde du PDS, Modou Diagne Fada préfère appliquer sa vision politique ailleurs que dans la maison libérale.
Le choix de la raison ?
Les options qui s’offraient à lui pour modeler le PDS à son goût étaient des plus difficiles : La première était de convoquer le congrès du parti en réussissant la prouesse de rassembler les 2/3 des Fédérations à défaut de passer par le bureau politique ou par le secrétaire général. Une tâche que Modou Diagne Fada sait d’avance extrêmement difficile « compte tenu des relations que j’entretiens avec Wade. Moralement, il m’est difficile de le faire sortir de cette façon de l’arène politique », avoue-t-il dans son entretien. Il ne serait pas bien d’essayer de se mettre dans le dos tous les cadres du parti qui tiennent à leur poste comme à la prunelle de leurs yeux sous prétexte de vouloir impulser du sang neuf dans les instances. Modou Diagne Fada a jugé alors bon de jeter l’éponge
Un départ sans regrets
A 47 ans, une page se tourne dans la vie de celui qui a été ministre de la Santé, chef de cabinet de Wade, ministre de la Jeunesse, de l’Environnement et de l’Hygiène publique et porte-parole du PDS. Signe de sa détermination, la rupture avec la famille libérale consommée sans état d'âme. Modou Diagne Fada n’affiche aucune nostalgie à l'heure de tirer un trait. « Je cherche à aller de l’avant », commente-t-il simplement.
De l'autre côté de la barrière, aucune réaction de la part du comité directeur du Parti démocratique sénégalais qui d’ailleurs, depuis longtemps affirme avoir exclu l’actuel président du Conseil départemental de Kébémer des instances du parti. Une décision jusque-là réfutée par ce dernier.
Enième claquement de porte au PDS
Modou Diagne Fada n’est pas le premier à jeter une pierre dans le jardin du Vieux Abdoulaye Wade. On y trouve déjà celles de ceux qu’on pourrait appeler « la bande des premiers ministres » : Idrissa Seck, Macky Sall, Souleymane Ndéné Ndiaye, Ousmane Ngom ont tous osé se mettre en travers du chemin du fondateur du parti. Ousmane Ngom, après une carrière politique en solo sans succès est revenu à la maison. Idrissa Seck continue encore de croire à son étoile qui semble pourtant pâlir. Seul Macky Sall est parvenu à prendre la place du Maître au Palais présidentiel en 2012, au moment où l’on s’y attendait le moins. Souleymane Ndéné Ndiaye a également les mêmes ambitions en procédant récemment au lancement de son parti, l’Union nationale patriotique (Unp). Il devra montrer ses preuves aux prochaines consultations
Et maintenant ?
Fada sera donc l’autre grosse ponte du Pds à envisager de faire chemin à part. Pourra-il assez fédérer autour de lui avec des personnes de choix ? En a-t-il vraiment les moyens ? Comment envisage-t-il désormais son avenir? Pour l’heure, le député envisage de créer son propre parti, la énième que connaîtra le Sénégal, et tenter d’exister. Il se donne déjà comme ambition de gagner des sièges à l’Assemblée nationale aux prochaines législatives de 2017. Reste à savoir les valeurs qu’incarnera le chef des réformistes pour oser déterminer ses chances dans l’arène politique, même s’il a laissé entendre qu'il est prêt à se rendre utile pour le Président Macky Sall en cas de besoin.
Le choix de la raison ?
Les options qui s’offraient à lui pour modeler le PDS à son goût étaient des plus difficiles : La première était de convoquer le congrès du parti en réussissant la prouesse de rassembler les 2/3 des Fédérations à défaut de passer par le bureau politique ou par le secrétaire général. Une tâche que Modou Diagne Fada sait d’avance extrêmement difficile « compte tenu des relations que j’entretiens avec Wade. Moralement, il m’est difficile de le faire sortir de cette façon de l’arène politique », avoue-t-il dans son entretien. Il ne serait pas bien d’essayer de se mettre dans le dos tous les cadres du parti qui tiennent à leur poste comme à la prunelle de leurs yeux sous prétexte de vouloir impulser du sang neuf dans les instances. Modou Diagne Fada a jugé alors bon de jeter l’éponge
Un départ sans regrets
A 47 ans, une page se tourne dans la vie de celui qui a été ministre de la Santé, chef de cabinet de Wade, ministre de la Jeunesse, de l’Environnement et de l’Hygiène publique et porte-parole du PDS. Signe de sa détermination, la rupture avec la famille libérale consommée sans état d'âme. Modou Diagne Fada n’affiche aucune nostalgie à l'heure de tirer un trait. « Je cherche à aller de l’avant », commente-t-il simplement.
De l'autre côté de la barrière, aucune réaction de la part du comité directeur du Parti démocratique sénégalais qui d’ailleurs, depuis longtemps affirme avoir exclu l’actuel président du Conseil départemental de Kébémer des instances du parti. Une décision jusque-là réfutée par ce dernier.
Enième claquement de porte au PDS
Modou Diagne Fada n’est pas le premier à jeter une pierre dans le jardin du Vieux Abdoulaye Wade. On y trouve déjà celles de ceux qu’on pourrait appeler « la bande des premiers ministres » : Idrissa Seck, Macky Sall, Souleymane Ndéné Ndiaye, Ousmane Ngom ont tous osé se mettre en travers du chemin du fondateur du parti. Ousmane Ngom, après une carrière politique en solo sans succès est revenu à la maison. Idrissa Seck continue encore de croire à son étoile qui semble pourtant pâlir. Seul Macky Sall est parvenu à prendre la place du Maître au Palais présidentiel en 2012, au moment où l’on s’y attendait le moins. Souleymane Ndéné Ndiaye a également les mêmes ambitions en procédant récemment au lancement de son parti, l’Union nationale patriotique (Unp). Il devra montrer ses preuves aux prochaines consultations
Et maintenant ?
Fada sera donc l’autre grosse ponte du Pds à envisager de faire chemin à part. Pourra-il assez fédérer autour de lui avec des personnes de choix ? En a-t-il vraiment les moyens ? Comment envisage-t-il désormais son avenir? Pour l’heure, le député envisage de créer son propre parti, la énième que connaîtra le Sénégal, et tenter d’exister. Il se donne déjà comme ambition de gagner des sièges à l’Assemblée nationale aux prochaines législatives de 2017. Reste à savoir les valeurs qu’incarnera le chef des réformistes pour oser déterminer ses chances dans l’arène politique, même s’il a laissé entendre qu'il est prêt à se rendre utile pour le Président Macky Sall en cas de besoin.
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