"La Cellule (CLM) fait des interventions avec l'ensemble des secteurs qui sont impliqués dans les questions de nutrition, parce que les causes de la malnutrition sont multiples. Donc, il faudrait que nous ayons des interventions qui sont multisectorielles pour pouvoir adresser les actions en relation avec cette lutte contre la malnutrition", a-t-elle dit.
Ndèye Khady Touré intervenait lors de la cérémonie d'ouverture d'un atelier de formation du personnel de l'Agence nationale de la petite enfance et de la Case des tout-petits (ANPECTP).
Prévu pour quatre jours, cet atelier financé à hauteur de 69 millions de francs CFA par la CLM va "permettre d'améliorer la situation nutritionnelle des enfants", a soutenu Mme Touré.
Selon Ndèye Khady Touré, la Cellule de lutte contre la malnutrition (CLM) travaille dans ce sens, en partenariat avec des structures telles que l'Agence nationale de la petite enfance (ANPECTP), notamment dans le domaine de l'agriculture.
"C'est dire que la lutte contre la malnutrition n'est pas l'affaire d'un seul secteur", ajouté la conseillère en micronutriments au niveau de la Cellule de lutte contre la malnutrition (CLM).
De son côté, la directrice générale de l'ANPECTP, Thérèse Faye Diouf, a relevé que la malnutrition demeure "très présente dans certaines zones'' du Sénégal.
Ce fléau "touche dans la plupart des cas les enfants âgés de 0 à 6 ans et là, nous sommes obligés de renforcer les capacités de nos acteurs, afin qu'ils puissent intervenir directement dans les structures mais aussi directement sur les enfants pour qu'ensemble, on puisse lutter contre ce fléau", a-t-elle soutenu.
Partant, "nous avons réalisé des tables maraîchères que nous avons installées dans plus de 240 structures au Sénégal. Ces tables aident les comités de gestion à bien prendre en charge la question de la nutrition des enfants dans les structures", a-t-elle précisé.
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