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Malick Gakou, président du Grand Parti (GP) : «Tous ceux qui voteront Oui vont le regretter»

En déplacement le samedi dernier à Louga, Malick Gakou, leader du Grand parti (Gp), y a tenu un rassemblement qui a enregistré la participation des partis politiques de l’opposition regroupés autour du Front du Non. L’hôte de la capitale du Ndiambour, très opposé au projet de réformes constitutionnelles, appelle à un vote négatif et massif.


Malick Gakou, président du Grand Parti (GP) : «Tous ceux qui voteront Oui vont le regretter»

Malick Gakou, le président du Grand parti (Gp), était avant-hier samedi, l’hôte de la ville de Louga. L’ancien ministre du Commerce, qui procédait officiellement au lancement de la vente des cartes de sa formation politique, a tenu un rassemblement dans la salle du complexe Omar Bongo. Très en verve, l’ex numéro 2 de l’Alliance des forces de progrès (Afp) a sauté sur l’occasion pour «déchirer» le projet de réformes constitutionnelles qui sera soumis au référendum le 20 mars prochain. Un référendum qu’il qualifie de «charrette de Djinn» : «le référendum est une charrette de Djinn, tout voyageur qui y embarque le regrettera, car il ne saura pas sa destination finale.» «Nous allons  vers un  référendum le 20 mars prochain.  C’est le  premier du genre  dans l’histoire de notre pays.  Il faut le dire, ce référendum est  contraire aux  intérêts supérieurs de la Nation sénégalaise, dans la mesure où il contribue d’une part, à consolider  le «Wax waxeet», et d’autre part, à créer une obésité financière exceptionnelle, avec la création d’un autre Sénat. Il s’agit du Haut conseil des collectivités territoriales», ajoute-t-il.

Très dur contre ces réformes constitutionnelles, Malick Gackou, qui avait à ses côtés des responsables de l’opposition regroupés autour du front du Non, revient à la charge : «ce référendum  est contraire  aux conclusions des Assises nationales, notamment dans la perspective de la refondation de nos institutions.  Celle-ci,  ( la refondation)  devrait  s’appesantir sur une nette séparation entre l’Exécutif le Législatif et le Judiciaire, mais aujourd’hui   avec la création de ce Conseil constitutionnel tout à  fait aux antipodes des réalités et des intérêts supérieurs  de la Nation,  le président de la République est encore l’homme fort (…).»  D’après Malick Gakou, la proposition de permettre à l’Assemblée nationale de nommer deux membres du Conseil constitutionnel est «une grosse farce». «Un Conseil constitutionnel indépendant doit garantir la séparation des pouvoirs. D’ailleurs, c’était  le socle du combat du peuple sénégalais à travers les Assises nationales. Ces réformes devraient créer  les conditions de la  séparation des pouvoirs,  gage  d’une démocratie en  sécurité», raisonne-t-il.

En conclusion à sa déclaration, le leader du Gp hausse encore le ton : «cette nouvelle  Constitution soumise au  référendum menace l’avenir des générations actuelles et futures. C’est  une menace pour la sécurité et la souveraineté nationales. C’est la raison laquelle le Gp, avec la coalition «Gor sa Wax dia» et la jeunesse sénégalaise, va dire «Non». La victoire du Non va commencer à Louga. Le  20 mars prochain, le peuple sénégalais va retrouver son indépendance.»



Mardi 8 Mars 2016 - 07:44





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