Le Biprem ne revendique que 344 membres, mais l'association, fondée par des journalistes maliens, compte bien faire entendre son mécontentement avec cette plainte. Elle concerne notamment les différents scandales financiers qui ont émaillé la première moitié de mandat du président Ibrahim Boubacar Keita.
« Nous avons porté plainte pour trahison et gestion scandaleuse de l’argent public. Cela concerne le scandale portant sur l’achat de l’avion présidentiel, l’affaire de l’engrais frelaté qui a défrayé la chronique, l’équipement de l’armée chiffré à plus de 21 milliards. Personne n’a été interpellé, personne n’a été jugé, aucun de ces scandales n’a été élucidé », regrette Bokary Dicko, directeur du journal Mali Demain et numéro deux du Biprem.
Le député Oumar Mariko de Sadi, éternel opposant, qui s'était présenté contre IBK en 2013 avant d'appeler à voter pour lui au second tour, est venu apporter son soutien à la démarche. « Je ne suis pas associé à cette plainte ni à sa conception, mais je pense que les citoyens s’interrogent aujourd’hui sur la problématique de gestion du pays. Exiger la transparence et la rigueur des autorités élues, c’est une démarche qu’il faut soutenir », assure Oumar Mariko.
Du côté de la présidence, on affirme ne pas prendre cette plainte au sérieux. Pour l’un des conseillers d’IBK, il s’agit d’ « une manœuvre dilatoire, un coup de com' », il est persuadé que cette action n'aura pas de lendemain.
« Nous avons porté plainte pour trahison et gestion scandaleuse de l’argent public. Cela concerne le scandale portant sur l’achat de l’avion présidentiel, l’affaire de l’engrais frelaté qui a défrayé la chronique, l’équipement de l’armée chiffré à plus de 21 milliards. Personne n’a été interpellé, personne n’a été jugé, aucun de ces scandales n’a été élucidé », regrette Bokary Dicko, directeur du journal Mali Demain et numéro deux du Biprem.
Le député Oumar Mariko de Sadi, éternel opposant, qui s'était présenté contre IBK en 2013 avant d'appeler à voter pour lui au second tour, est venu apporter son soutien à la démarche. « Je ne suis pas associé à cette plainte ni à sa conception, mais je pense que les citoyens s’interrogent aujourd’hui sur la problématique de gestion du pays. Exiger la transparence et la rigueur des autorités élues, c’est une démarche qu’il faut soutenir », assure Oumar Mariko.
Du côté de la présidence, on affirme ne pas prendre cette plainte au sérieux. Pour l’un des conseillers d’IBK, il s’agit d’ « une manœuvre dilatoire, un coup de com' », il est persuadé que cette action n'aura pas de lendemain.