Venu présider l'ouverture des travaux de l’atelier de lancement de l’ «étude sur la perception et le cout de la corruption au Sénégal», ce jeudi le Premier ministre, Mahamad Boune Abdallah Dione, invite tous les démembrements de l’Etat et les partenaires à travailler en synergie pour lutter contre la corruption. «Je vous exhorte à travailler de façon solidaire pour la constitution d’un réseau fort et pour le développement d’une action capable d’apporter une réponse efficace au phénomène complexe qui est la corruption. C’est le temps de l’action», dit-il. « La corruption constitue un des différents contre facteurs des politiques des pouvoirs publics et l’une des causes de l’aggravation de la pauvreté à travers le monde. Elle empêche aux populations de jouir à leurs droits et obligations au profit d'intérêts particuliers. Elle constitue en plus une menace pour l’Etat de droit et de la démocratie, puisqu’elle fragilise nos institutions», argue le Premier ministre.
Pour le chef du gouvernement, la corruption «mérite d’être bien comprise dans tous ses aspects pour pouvoir être combattue avec la plus grande efficacité". "Cette étude offre donc à notre pays une bonne opportunité de bien cerner le phénomène dans toutes ses dimensions en vue de mettre en place les stratégies efficace de prévention mais également de lutte», explique-t-il.
Les parlementaires, les religieuses, les chefs de services et toutes les autres partenaires ont assisté à la cérémonie. Selon la présidente de l’Ofnac, Nafi Ngom Keita, l'enquête va durer trois mois et le cabinet choisi va bientôt entrer en possession de tous les éléments nécessaires devant faciliter le travail des enquêteurs.
Les marges de manœuvre du gouvernement Sonko seront très limitées, (Lansana G Sakho)
