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MERCI ! Au Président de la République : ‘’Recapitalisation de 112 milliards …les ICS redémarrent …’


MERCI ! Au Président de la République : ‘’Recapitalisation de 112 milliards …les ICS redémarrent …’

Excellence Monsieur le Président de la République! C’est avec un plaisir vif mais certain que je prends ma plume pour vous adresser  ces quelques  mots ;

‘’ Recapitalisation de 112 milliards ……..les ICS redémarrent  ……..

Comme avec l’arrivée de cette pluie fraiche hivernale tant attendue, la nouvelle nous est parvenue, vite répandant le baume dans le cœur de milliers de foyers sénégalais ; en effet, les Industries Chimiques du Sénégal font vivre certes les employés et leurs familles mais en dépendent aussi de nombreuses sociétés de sous-traitants et co-contractants  qui gravitent et évoluent au même rythme que notre compagnie.

 A la délégation de cadres venus vous entretenir, au lendemain de votre prestation de serment, de l’industrie sénégalaise en général et la filière ‘’phosphatière’’ en particulier, vous aviez tenu à les rassurer sur plusieurs points ; à savoir, entre autres, que les importations d’engrais  NPK, via de simples affairistes porteurs de valise, n’auraient plus cours et surtout qu’une solution rapide serait  trouvée pour le cas des ICS. Dès lors nous ne pouvons être que comblés en notant que vous ayez tenu parole et nous n’avons nul doute que l’ensemble des autres dossiers en cours connaitra une suite tout aussi heureuse ; nous sommes d’avis que chaque  sénégalais, opposant ou non, en son for intérieur, devrait  apprécier à sa plus grande valeur cet acte de haute portée.

Les rabat-joie trouveront toujours à dire ou redire : a-t-on opéré le bon choix pour nous épargner un nouvel vagabondage économique dont le régime précèdent était coutumier des faits ? A-t-on pris cette fois assez de garde-fous pour éviter le remake de contrats léonins ? Encore une nébuleuse pour un maximum de profit pour le capital étranger et un minimum d’investissements et de retombées fiscales et financières pour notre pays ? L’Etat s’est-il donné désormais  les moyens de veiller sur ses intérêts ? L’Etat compte- t- il à terme au moins accroitre son taux de participation pour peser un peu sur la conduite des affaires ?

Pour notre part, nous sommes confiants de la gestion par vos soins de ce dossier même si cependant ces inquiétudes sont légitimes car une’’ petite toux dans le poumon des ICS signifie forte grippe dans l’industrie sénégalaise ‘’; j’ai habitude de dire, sans exagérationles ICS, c’est le taux de croissance du Sénégal ! Car à cheval, et sur l’agriculture et sur l’industrie ; faut-il rappeler qu’elles sont la seule unité de fabrication d’engrais dans la sous-région, et qu’il pleuve, tonne ou vente, il n’y a point de problème majeur  liés à l’écoulement de la production et à la vente d’engrais. Alors, nous apprécions et saluons, avec lucidité et courage, cette éclaircie dans le ciel industriel sénégalais par ces temps-ci moroses.

 

À la vérité, il faut dire que les temps sont difficiles pour tous les pays à l’échelle mondiale ; le Sénégal  connaît une période critique  exacerbée par l’empreinte déprédatrice  des’ sortants sortis’ qui nous ont laissé notre fragile pays et ses institutions  en état de déliquescence très avancé; il a fallu faire face :

  • à la mesure de l’état calamiteux de nos finances publiques désorganisées et laissées en lambeaux,

  • à la mesure de la gravite des offenses et  blessures morales et civiques profondes faites à nos institutions,

  • à la mesure de l’ampleur de la fracture sociale,

  • à la mesure de valeurs sociales piétinées,

  • à la mesure des impacts négatifs colossaux et des effets collatéraux  résultants.

     

    Le gouffre est profond et le legs lourd et catastrophique : Wade n’avait-il pas prédît le chaos généralisé, le gel des chantiers et l’arrêt total du pays si le peuple ne daignait pas le réélire.

    Il faut tout remettre sur les rails et Président, vous et votre équipe, vous vous y attelez ; Votre principale tâche était de nous procurer un plan pour ‘’y arriver’’. L’oreille partisane y entend cacophonie ; l’œil non averti y voit du désordre, là ou démarrent  floraison de  moult projets et chantiers bien pensés et bien combinés. Vous avez investi dans la hardiesse et l’innovation,suivant en cela le tracé ingénieux et envié du Plan Sénégal Emergent en ses 5 priorités majeures et ses 6 pôles de développement: 
    1. mettre fin aux injustices sociales,

    2. assurer les bases économiques du développement,

    3. atteindre une productivité développante,

    4. devenir un modèle de démocratie efficace,

    5. garantir la paix, la sécurité, et intégration africaine.

     

    A travers ce plan, nous avons tous  le même optimisme ; l’optimisme  partagé d’un Sénégal à jamais meilleur. Les partenaires étrangers partagent cette confiance ; la preuve, l’autre pluie, l’averse de milliards avec le groupe consultatif et le club de paris …………..

     Notre peuple a le dynamisme pour assouvir son désir de croitre et prospérer. Le peuple a hâte de voir  concrétiser les mesures qui satisferont la demande sociale’Sans pacte social pas de pacte républicain’’

    En effet, vos premières mesures prises ont été sociales et conséquemment ont ciblé  les couches les plus défavorisées :

    Couverture maladie universelle ;bourses de sécurité familiale mises à la disposition de 250 000 familles vulnérables ( 100 000 FCFA/an ) ;allocation dans le budget 2013 de 10 milliards FCFA pour la mise en place de la caisse autonome de protection sociale universelle (CAPSU) ;gratuités des soins pour les enfants de moins 5 ans ;gratuite dialyse ;baisse du loyer ;baisse des denrées de premières nécessités ;stabilisation de l’électricité ;réduction drastique train de vie de L’Etat et rationalisation De son  train de vie ; projet de lutte contre les inondations 60 milliards de suite 700 milliards a terme ;réduction d’impôt sur le revenu ; suppression vignette ……ETC

    Innovation majeure aussi dans l’environnement des affaires avec facilitation des procédures de création d’entreprises, d’obtention de  permis de construire et d’accès au crédit  par le FONGIP, FONSIS et la BNDE :

    Pour les entreprises à fort développement (raffinerie, oléagineux, cimenteries, agroalimentaires, télécoms, BTP, médias ,etc.) ,mise à disposition de moyens capitalistiques nécessaires à  leur expansion (ex :acquisition de gros matériels agricoles et avicoles  ) en renforçant leur capital par la création d’un fonds souverain d’investissement stratégique (FONSIS) de 250 milliards et création d’un fonds de garantie et d’investissement prioritaire (FONGIP) de 350 milliards FCFA sur 7 ans (50 milliards par an en moyenne) .

    La fondation pour l’économie d’un pays, ce sont la qualité, la nature et le nombre de ses infrastructures dit-on ! En voilà quelques-uns : désenclavement du Sénégal par la modernisation des principales routes départementales,

    nationales notamment l’autoroute  à péage Thiès –Touba : 400 milliards FCFA ;chemin de fer DAKAR–TAMBACOUNDA-KEDOUGOU BAMAKO   750 milliards f CFA ;2015 devrait également être l’année de lancement du tramway et train express régional (le ter) reliant l’aéroport international Blaise Diagne de Diass à la ville de Dakar (50 km) ;100 milliards f CFA route Linguère-Matam achevée ; Tambacounda - Kayes et Tambacounda-Labé pour en faire des routes sous régionales 
    modernes ;construction d’un nouveau port à Bargny ;construction du pont de Rosso et reconstruction du pont Emile Badiane ;réhabilitation et modernisation des aéroports secondaires.

    Sans oublier le bijou : le méga pôle urbain de Diamniadio avec la nouvelle ville 4 0 000 logements ; cité du savoir: 45 milliards ; centre international de conférence 40 milliards ; 10 universités privées ,10 hôtels, 1 golf, un pôle industriel, une SODIDA (société du domaine industriel de Dakar) en plus grand, un hippodrome, des sièges de ministères, une 2eme université de Dakar, un stade international, deux 2 parcs d’attractions, des centres commerciaux….etc.

    Tous ces actes posés divergent, il est vrai ,des grands travaux de saupoudrages et de projets  ‘’ m’as-tu vu’ ’ , bébés avortés  de la  politique de tape à  l’œil ‘’Tapalé ’’ de GOANA et autres corniches longs seulement  de quelques dizaines de km, surfacturées à volonté  , menant à ‘’ sa résidence ‘’ ,en passant par le ‘’pont noyé ‘’de Soumbedioune ; c’est vrai, PRESIDENT , vous avez préféré  les milliers de km rurales dont personne pourtant ne parle qui serviront à  désenclaver les  zones inaccessibles et  faciliteront  l’écoulement de la production de millions de paysans ,élimineront les déserts médicaux  et leur donneront définitivement accès aux soins de première nécessité ,à l’éducation…….etc. bref qui les mèneront la civilisation.

    Chaque jour, de par vos réalisations, vous nous apprenez que, pour un pays qui doit ‘’ marcher ’’, l’agriculture et l’industrie  sont les deux jambes du développement ’ ; la tête en est l’éducation et le moteur la confiance, confiance en soi et confiance  des autres…

    Agriculture et élevage  modernes

     Avec  l’usine d’engrais ICS, qui recouvre sa capacité nominale, le paysan sera définitivement comblé car l’ISRA a déjà mis en branle le projet de reconstitution du capital semencier .

    La terre est là; l’engrais est là; l’eau est là ;la semence est là ;tous les ingrédients sont réunis;

    Au peuple de se retrousser les manches et de ce qui lui reste de bouffant pour se mettre au travail comme jamais il l’a été, l’esprit tourné vers l’efficience, l’efficacité et la productivité ! ;nous avons bien noté que la nouvelle politique misera à la fois sur les privés mais aussi et surtout sur les exploitations familiales en opérant  un changement de mentalités ;la culture ne sera pas uniquement hivernale ou de décrue mais pourra par l’irrigation se faire 12 mois durant au pur profit du paysan; avec le projet de domaines agricoles communautaires PRODAC, le défi est lancé: démarrage  dans la vallée du ’’Car-Car’’ (région de Diourbel), 3 000 hectares seront aménagés; au total 500.000 tonnes de productions par an de toutes sortes de céréales  assurant la sécurité alimentaire dans les zones où sont aménagés les dac, a noter les plus de trois cent mille emplois qu’ils doivent générer ;en outre le développement de 3-4 corridors céréaliers sur l’ ensemble du territoire national (mil/riz/maïs)coût  308 milliards FCFA et l’abattoir de Diamniadio pour 21 milliards de FCFA en  accord avec l’inde .

    M’a plu la notion de diplomatie économique, de concertation et de coopération renforcée au service de la paix et du développement; M’a plu la diplomatie qui a ramené la confiance des puissances occidentales et des BRICS et le retour à la sérénité  des relations avec nos voisins immédiats

    Toutes les actions doivent s’inscrire dans le durable et le peuple conjugue avec vous le verbe ‘’avoir confiance ‘’ et compte sur vous pour l’application des résolutions des assises ; l’une d’entre elles est demande sociale des plus pressantes pressante : la fin de l’impunité ;

    L’Etat  est concurrencé, malmené, affaibli   par toutes sortes de lobbys ,de pouvoirs parallèles partisans ,associatifs , confrériques; les institutions sont parasitées par les réseaux d’intérêt privés ;la culture de la facilité, la corruption, la courte échelle ,les raccourcis, les détournements de deniers et de destinations privilégiées ont droit de cité malgré les rapports, o combien excellents de l’IGE, de la Cour des Comptes, de la CREI, .etc ;

     

    Cependant, quelle en est l’efficacité si le rapport ne sort que plusieurs années après que le délit ait été consomme; que sont devenus les protagonistes? Qui, entre-temps sont décédées, qui ont changé de métier, qui ont transhumé, etc.?

    Par conséquent, instruire les concernés pour que les sanctions positives ou négatives tombent dans l’année de la rédaction du rapport.

    En tous cas, nous vous réaffirmons notre  soutien dans la traque des biens mal acquis, laquelle  doit se poursuivre sans répit, comme promis mais sans compromis ni compromission

    Le peuple voulait une main ferme au gouvernail et voilà que Niangal s’exécute et pleuvent des cris d’orfraie et autres appels de ‘’yeurmande ‘’de prospérer. 

    Kou lekka na gal. Kou  wonna na fot, Kou niax na teddeu

    Qui a ingurgité n’a qu’à rendre ; qui a gobé n’a qu’à régurgiter ; et qui sue légitimement jouira !

     

    Merci PRESIDENT pour la loi élargissant la déclaration de patrimoine à tous ceux qui sont chargés  de collecter ou de gérer les deniers publics et à tous ceux qui, décideurs politiques ou non, dans le cadre de leurs fonctions, sont susceptibles de corruption ou d’enrichissement illicite au détriment de la collectivité nationale.

    De très graves dysfonctionnements ont été notés lors des audits de la fonction publique, de l’examen des élèves-maitres mais aussi à l’université avec son lot de boursiers étudiants fantômes et de professeurs sangsues de la fonction de services ; le peuple attend des sanctions très sévères à l’encontre des fautifs ; le délit a été dénoncé mais on ne voit nulle part de condamnés en prison ; halte au laxisme, à la complicité passive de l’état.

    La traque des biens   c’est…. bien mais on devrait creuser la notion de crime économique ou crime patriotique qui me semble plus approprié dans le cas  d’espèce du fameux procès en cours; soit la personne est fautive soit elle ne l’est pas.

     

    Si la défense est si convaincue que son client est ….blanc comme neige pourquoi la défense n’accélérait elle pas le processus pour apporter rapidement les preuves de son innocence et obtenir du coup rapidement le non-lieu au lieu de nous servir foultitudes de nullités d’exception soporifiques.

    Si elle est innocente, même  comme un louveteau, qu’on la relâche et lui présente les excuses de la république

    Si elle est coupable et que l’on peut apporter la preuve, appliquons la peine maximale qui sied pour servir d’exemple

    Si elle est coupable et que l’on ne peut rapporter la preuve,( ce qui explique d’ailleurs  que le prisonnier, fort de son ‘’expertise financière’’ que le butin a été bien gardé, ose nous narguer en fixant déjà sa peine  à 5/10 ans ),c’est là que l’on se rend compte que l’on aurait dû creuser la notion  de crime économique ou crime patriotique ;ex : un citoyen qui de manière volontaire ou involontaire , directement ou indirectement, aliène ou fait aliéner de fait ,par son pouvoir ou par son  influence , l’héritage ‘’minier’’ de plusieurs générations( vous pensez à qui ?);certains de nos voisins auraient applique la peine de mort mais moi j’aurai simplement proposé 20  ans ;avec cette notion de crime économico-patriotique , le dossier aurait été plus facile à monter et la messe aurait été dite beaucoup plus aisément. Il faudra dans la prochaine constitution que nos experts du droit se penchent sur la question

     

    EDUCATION

     

    Nous vous félicitons au passage pour la  gestion de cette crise et vous encourageons pour l’application des assises de l’éducation et la poursuite irréversible de la  réforme des universités tant attendue et que les gouvernements précédents  n’avaient pas eu le courage d’entreprendre ; un ‘’petit signe de  pouce relevé ‘ à ce ministre qui a osé mettre un coup de pied à la fourmilière ;laissons le  terminer le boulot !

    Nous manifestons bien sur notre compassion à tous, policiers comme étudiants qui ont montré leur esprit de dépassement   ; entre gouvernants, responsables policiers et étudiants, le dialogue ne doit être que fluide, permanent et fructueux car tous sont des étudiants : ‘étudiants passés’’ ou ‘étudiants récents ‘ ;’étudiants d’hier’ ou ‘étudiants du jour’

    La pierre d’achoppement de toute solution sera le dialogue  au sein de toutes les composantes représentatives  d’association et de corps dans l’enceinte universitaire qui doit être laïque et sécurisée au profit de tous  à mon humble avis: voilà une approche sage pour gouverner: dialoguer, trancher; dialoguer, trancher; le dialogue, la voi(e)x de nos ancêtres.

    Le Peuple! Pour le Peuple! Par le Peuple! Rien que pour le Peuple!

    L’opposition infatigable récidive dans ses agitations d’une autre époque et qui ne font que perturber la quiétude de ce peuple vaillant et mettre en cause la gouvernabilité du pays, pour seulement des intérêts partisans.

     

    Il faut du temps et le peuple est légitimement pressé; un début d’exécution rapide des promesses et autres engagements s’impose qui permettrait un exutoire salutaire des frustrations. Le peuple est presse d’engranger les dividendes de votre élection.

     

    Réformes Institutionnelles:

     

    Restons intransigeant sur la notion de transparence, de reddition des comptes; appliquons rapidement le gros des recommandations des assises nationales et concrétisons les réformes institutionnelles visant à consolider les garde-fous et les contre-pouvoirs permettant de sauvegarder et améliorer l’Etat de droit. Sur d’autres points sensibles approfondissons le débat pour plus de précautions et de garanties; mais lâchons du lest ici et maintenant au bonheur des assises.

     

    Mandat de 5 ou 7 ans :

     

    Ne lâchons pas les 7 ans sans une contrepartie significative en matière d’arsenal juridique. Je m’explique : Vous avez été élu pour 7 ans sur la base d’un programme prévu pour la même durée; si par extraordinaire, nous devions respecter cette prise dans certaines conditions, il serait indiqué de préciser d’entrée ce qui suit :

    Le programme sur 7 ans devra donc être réalisé sur un temps plus court de 5 ans ; pour cela il est nécessaire et indispensable d’accélérer certaines réalisations ; pour respecter ce nouveau délai imparti ,il faudra alléger les procédures sans pour autant nuire à la transparence des marchés ;il est bon de rappeler que le propre d’un pays sous développé c’est la lourdeur de ses procédures administratives marquée par un pesant contrôle a priori; notre pays gagnera a alléger ses procédures pour opérer un saut qualitatif ;cela implique que le lourd contrôle a priori soit troqué contre un contrôle a posteriori  qui va bien sûr de pair avec un  alourdissement des sanctions ; le système du contrôle à posteriori ne marche cependant qu’accompagné de sanctions lourdes, effectives, certaines pour ne pas dire probables.

    Nul n’a plus de doute que au Sénégal règne dorénavant la fin de l’impunité ; des marabouts et quelque fils de leur père en ont pâti déjà.

    En conclusion, la réduction du mandat implique ipso facto d’alléger les procédures pour tenir les réalisations prévues dans le nouveau délai raccourci; les démembrements compétents de l’Etat, l’opposition doivent en être conscients, accepter et respecter ces nouvelles dispositions; sinon nous ne ferons rien en trois ans et sans réalisations, serons laminés  lors des prochaines échéances troquons le mandat de 7 ans si et seulement si l’on octroie l’arsenal juridique qui permet d’alléger les dispositions et procédures de passation de marchés. EXCELLENCE ! Je ne vais pas vous l’apprendre mais appliquons le ‘’roqui mi roqui’’ 

     

    Avec ce terme, je vais certainement déranger un sociologue, probablement royaliste refoulé mais sociologue égaré des hauteurs du pays des mille collines qui va encore y voir le complot rampant clano- ethniciste’.

Emboucher la trompette nauséabonde de l’ethniciste dans ce  Sénégal d’aujourd’hui tellement métissé me semble quelque peu attardé surtout de la part d’un sociologue ;le Sénégal n’est pas le pays des mille collines; le Sénégal c’est le pays des mille complexités, etc. qui les résous. Si il était avéré  que des halpular sont entrain de remplacer par milliers des ouolofs aux commandes de notre administration, pourquoi n’a-t-on pas crie de même : halte à la ‘oulofisation ‘de notre administration lors de la mise en place de ces derniers.

Ces halpular dont parle le sociologue ont presque tous toujours voté Wade mais leur réponse a été cinglante lorsque celui-ci a titillé leur fierté légendaire en les menaçant de les sevrer de leurs projets en cours de réalisations.

On peut pardonner tout a un sociologue mais pas de ne pas savoir qu’un Ndiaye existe dans presque toutes les ethnies du Sénégal; Ndiaye Ouloff, Ndiaye Halpular; Ndiaye Bambara, Ndiaye Sérère et bientôt; Ndiaye Bassari; le nom ne fait plus l’ethnie; l’ethnie ne fait plus les individus; on peut naître Yoro Ba et être allaité et…sevré dans la cosmogonie léboue ou manjack.

Malaw n’a pas vu les rails mais le cheval marron, lui gambade partout  sur les rails de l’émergence; voilà les nouvelles valeurs de la République: un peuple, un but, une foi! N’est-ce pas ? Allez militez à la base au lieu de vous complaire éternellement dans le rôle de chambellan moderne des coulisses du palais présidentiel et ce à chaque pouvoir.

 

Notion de contrepouvoir :

 

En matière de contrepouvoir, je ne parlerai pas de cette opposition, nostalgique de ses privilèges perdus et qui ne se tait que quand elle dort. C’est de bonne guerre ,car pour qui , le but ultime est d’accéder, d’exercer le  pouvoir suprême; je voudrais plutôt avec votre permission m’adresser en votre nom à ce contrepouvoir véritable qu’ est la société civile , le M23 , Yen A Marre et tous les autres. Hier, nous étions tous ensemble avec eux à la fois contre-pouvoir et…pouvoir-systématiquement- contre et avons participé à l’avènement de ce pouvoir là que vous exercez; pour l’avoir enfanté ensemble, nous en sommes tous, de fait, comptables et co-responsables; continuons à occuper la position de sentinelle et à tenir le rôle de veille et d’anticipation; ni courroie de transmission, ni béni oui-oui ni ‘’yesman’’.   Le Sénégal a besoin de contrepouvoir permanent fort, indépendant; n’être inconditionnel que du peuple et du …bon Dieu, jouant pleinement son rôle de garde fous et non de fous du roi; aider l’équipe, l’accompagner, l’approcher de telle manière que volontairement ou involontairement il ne puisse y avoir d’abus ou d’excès de pouvoir, bref. Il doit s’établir un dialogue continu avec des rencontres périodiques avec la société civile et ce pouvoir. Il ne doit y a voir point de complexe de proximité !le contrepouvoir doit garder, bien sûr, son espace non gouvernemental intact, pur et sans tache tout en sachant, et c’est ce que l’on demande, pour l’intérêt supérieur, composer sans perdre son âme, sa vocation, son éthique.

 

Dialogue permanent :

 

Merci de poursuivre les œuvres de dialogue conciliation, réconciliation, harmonisation dans le parti; l’initiative est bonne et louable quoique tardive pour les dernières municipales; les camarades suffisants, arrogants qui ont crié urbi et orbi qu’ils pouvaient SEULS assurer la victoire du parti sans leurs  franges sœurs APR méritent sanction. Les sanctions même mal perçues ont été positives pour le parti; ceci dit, il faut ramener à soi tous les camarades frustrés à tort ou à raison; j’ai nommé ceux qui vous accompagnaient lors des premières salves:ABC, Mimi et tous les autres …..Leur camp n’est pas celui d’en face Certains peuvent et méritent d’occuper de hautes fonctions nationales ou internationales.

Par ailleurs, il serait bon d’accéder d’ores et déjà à une des requêtes fondamentales des assises; il urge de déléguer la conduite des affaires quotidiennes du parti à un autre cadre surtout si l’on s’achemine vers la réduction du mandat; les critères de sélection transparente et démocratique en seraient; être compètent; être un homme du sérail; avoir l’expérience; être fidèle, loyal et digne de confiance; être un dur à cuire avec ces critères objectifs, la sélection est vite faite et sans risque; cela permettrait de donner un signal fort à tous : Assisards, bailleurs, peuple sénégalais que pour qui encore en doutait c’est bien la patrie avant le parti.

Dialogue de vaste rassemblement aussi avec tous les fils de ce pays , les cadres des autres partis qui le veulent , particulièrement les cadres du pds qui acceptent de manière naturelle votre leadership; tendez leur la main et intégrez les et dans le parti et dans la conduite des affaires nationales; ce n’est qu’au prix de ce dialogue de vaste rassemblement que nous terminerons en beauté ce mandat pour en mériter un deuxième.

La seule bataille qui vaille c’est celle du pouvoir d’achat; tout le reste est négociable.

 

Pardon perpétuel !

 

Aux tenants de la suppression de la loi 80 : supprimera ou supprimera pas ? Répondons que la libertéd’expression n’est pas liberté de dire ou relayer un mensonge mais merci Président d’avoir pardonné au bébé Samuel, Titi Parisien, pardon Titi gambien qui ne grandira jamais de par ses propos.

Pardonne aussi à l’homme au ‘’sourire canin’‘ qui vous avait taxé récemment d’EBOLA. A son corps défendant, ce n’était point un écart de langage  mais simplement il a été victime de lapsus linguae car avec ce guinéen guéri par votre équipe, il vous appellera désormais Dr Président Ebola.

 

Pour clore, deux années ont vite passé et le danger de la lenteur des réalisations ns guette à savoir être incompris par un peuple économiquement essoré  donc objectivement impatient. Merci d’avoir  déjà réussi à insuffler un nouvel élan au pays, en  boostant l’initiative et en démarrant un à un, les nouveaux et nombreux projets qui font aujourd’hui la fierté de tout sénégalais; le peuple a été longtemps sevré d’un timonier désintéressé, homme de conviction de retenue et de retenue, d’un animateur républicain, d’un capitaine d’industries privilégiant le dialogue et l’action à la palabre. L’opposition bruyante, à la critique facile posera toujours des actes de déstabilisation, décochera quotidiennement ses dards prompte à utiliser les souffrances du peuple comme fonds de commerce ‘’polotique’’; peut-être devriez-vous leur accorder l’os à ronger de chef de statut de l’opposition.

 

Merci Monsieur le Président d’avoir su mettre des mots et des actes  concrets sur des besoins impérieux  et des enjeux nécessaires. Redoublons de vigilance  en prenant en toutes circonstances la posture du ‘’moralement et politiquement corrects’’, mais aussi en mettant l’homme ou la femme qu’il faut à la place qu’il faut; on nous a reproché quelques cas, rares mais quand même justifiés.

Il est facile de critiquer en politique. Ce qui est difficile, c’est d’être comme l’abeille : porter l’architecture de ses idées dans sa tête ; les changements à opérer sont inéluctables.

‘’Ce qui est devant n’échappe pas aux yeux ‘’,  dit l’adage en Ouolof, à mesure que nous allons de  l’avant, nous  voyons  le Sénégal de demain se dessiner à l’horizon 2015 de Diamniadio ; malgré les vociférations partisanes le Sénégal bouge oui tout bouge et à foison; le cap est vert le cap est de bonne espérance le cap est celui de  l’émergence.

 

Encore MERCI PRESIDENT et bon vent, avec vous " je demeure convaincu que l'engagement politique peut bien s'accommoder de l'éthique, de la morale et de la loyauté".

 

                                                                      YORO BA  CCR /M23/Poète républicain



Samedi 13 Septembre 2014 - 07:25





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