Dans les supermarchés, l’offre est tout à fait diversifiée afin de satisfaire la demande des consommateurs qui y viennent s’approvisionner. De Citydia à Atac, en passant par Casino, moult variétés de produits sont offertes pour une rupture de qualité du jeûne. Ainsi, pour le sucre local en morceaux, le prix reste le même dans ces différentes sites : 750 FCfa. Mieux, Casino propose du sucre moulu dont le prix est fixé entre 800 et 900F le kg. Une surenchère qui s’explique par le fait que ce sucre est importé d’Europe. Pour ce qui est du lait en poudre, le client a l’embarras du choix. Dans ces différentes artères, les poids des sachets de lait sont compris entre 365g et 500g, mais celui de 400g est le plus présent. Et les prix sont compris entre 1 090 et 1990 FCfa à Atac, 1150 et 2 150 FCfa et 1 290 et 1 450 FCfa à Citydia. Ces prix fluctuent en fonction de la marque. Pour les dattes, le kg est compris entre 1 890 et 3 290FCfa. Ici aussi, il est question de qualité. L’huile est loin de déserter les étagères, avec des marques diversifiées aux prix compris entre 890 et 1 750 FCfa, le litre. Au niveau du supermarché Atac, la tablette d’œufs est vendue à 2 100 FCfa et à Casino, la moitié coûte 1 500 FCfa. A Casino, le riz parfumé de 25kg est vendu à 11 500 FCfa, Citydia propose des sacs de 5kg vendus entre 4390 et 5490 FCfa, toujours selon les marques.
Au-delà de la différence des prix, en fonction de la marque ou de la qualité des produits, les supermarchés se différencient par la multiplicité des produits proposés aux consommateurs. Il n’en demeure pas moins que la concurrence qui s’affiche entre ces différents supermarchés, à travers des offres supplémentaires, est bien lancée. Elle se décline soit sous la forme de paniers Ramadan, à Citydia, à 15 000 FCfa, soit dans la gratuité d’une baguette de pain offerte après chaque achat à Casino.
OUSMANE MBAYE, DIRECTEUR DU COMMERCE INTERIEUR : «Toutes les mesures sont prises pour que le marché soit correctement fourni durant le Ramadan»
«30 000 tonnes de sucre local sont disponibles»
«Toutes les mesures ont été prises, concernant les denrées les plus prisées, notamment le sucre. Nous nous sommes assurés pour que la production locale soit à suffisance et couvre les besoins du marché. Aujourd’hui, nous avons plus de 30.000 tonnes de sucre pour les besoins qui ne dépassent pas les 18 000 tonnes, durant le mois de Ramadan. De ce point de vue, il n’y a pas trop de soucis. Pour les dattes, l’importation est à plus de 5000 tonnes, ce qui dépasse de loin les besoins du marché durant cette période. Pour le riz et autres, il n’y a pas trop de difficultés, en termes d’approvisionnement. Je peux dire que, de façon générale, nous n’avons pas de soucis. Durant la dernière semaine avant le Ramadan et la première semaine du Ramadan, une baisse de la production locale est notée, car la demande en sucre est trop forte. Mais, toutes les mesures ont été prises pour que le marché soit correctement fourni durant le Ramadan. Actuellement, nous travaillons en parfaite collaboration avec les services concernés pour que les rythmes d’enlèvement et de chargement soient intensifiés. Il se peut que le manque soit très passager chez certains commerçants. Mais, le sucre est vraiment disponible et à des quantités qui répondent au besoin du marché.»
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